Sommaire.

   Peut-être vous avez perçu et compris, très cher frère, ce que signifie la Trinité pour nous, les Chrétiens. Peut-être que vous avez maintenant la certitude que nous n’adorons pas trois Dieux. Nous croyons seulement en Un Dieu, existant en Lui-même, parlant par Sa Parole et vivant par Son Esprit. Sa Parole a demeuré dans Marie la bénie, IL a pris d’elle la forme d’un corps humain, qui est le Seigneur Jésus Christ, LUI qui a vécu sur notre terre et a accompli notre salut.

Mon très cher frère, je prie le Seigneur de faire briller l’éclat de Sa splendeur dans votre cœur et de vous révéler ce secret merveilleux, parce que seul l’Esprit de Dieu perçoit les choses de Dieu. Que vous lui demandez, d’abord, de vous changer et de vous préparer à accepter l’œuvre de la grâce dans votre vie, afin de devenir un fils de Dieu et un membre de cette nature divine. Alors par le Saint-Esprit vous recevrez ce que l’esprit humain est incapable de percevoir. Que Dieu vous protège et soit avec vous !

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Pour télécharger en Microsoft WORD l’intégralité de ce livre, procéder comme suit:

Sur le site

www.fatherzakaria.net/

3ème ligne cliquer sur “French

puis sur “Livres” (après “Accueil”)

Colonne de droite “Livres sur l’Islam”, cliquer sur

“4- Dieu est Un dans la Sainte Trinité”

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La table des matières est reproduite ci-dessous

Introduction

Chapitre I : L’union Totale de l’Unité de Dieu dans la Sainte-Trinité. L’Unité de Dieu dans le Christianisme. La Sainte-Trinité dans le Christianisme. La Nécessité de la Trinité en Une Unité.

Chapitre II : Le Témoignage du Coran sur l’Unité de la Sainte-Trinité. Le Témoignage Coranique sur le Monothéisme Chrétien.Le Témoignage Coranique sur la Sainte-Trinité Chrétienne. Le Témoignage Coranique sur le Christ Parole de Dieu. Le Témoignage Coranique sur le Saint-Esprit.

Chapitre III : Les Noms de la Sainte-Trinité. Le Père. Le Fils. Le Saint-Esprit.

Chapitre IV : La Fausse Trinité.La Trinité de la Secte Maryamiya. L’Attitude Chrétienne envers cette Fausse Trinité. L’Attitude de l’Islam.

Chapitre V : La Splendeur de la Grâce. La Preuve de l’Esprit. Tâtonner dans l’Obscurité. La Grâce de la Révélation. Compassion Saisissante. La Lumière de la Foi. La Plus grande Preuve.

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Note complémentaire sur une citation du Père Zakaria: la sourate V, verset 82

Le chapitre 2 “Le témoignage du Coran sur l’unité de la Sainte Trinité”, paragraphe I (2) cite ce verset 82 ainsi

“Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs (ceux qui ont cru en plusieurs dieux) sont les ennemis les plus acharnés des croyants (les musulmans). Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer,les croyants, sont ceux qui disent: ‘Nous sommes chrétiens‘. C’est qu’il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne s’enflent pas d’orgueil”.

Et conclut: “Il est clair que les “chrétiens” ne sont pas des associateurs, puisque les associateurs et les Juifs sont les ennemis les plus acharnés des Musulmans, alors que les chrétiens sont les plus disposés à les aimer”.

La traduction du mot arabe “naçara” (qui devrait être nazaréens) par “chrétiens” constitue le seul point qui peut-être contesté dans ce livre. C’est l’erreur faite dans la plupart des traductions du Coran jusqu’à présent. Par exemple celle de islamfrance.free.fr/doc/coran/sourate/5.html

82. Tu trouveras certainement que les Juifs et les associateurs sont les ennemis les plus acharnés des croyants. Et tu trouveras certes que les plus disposés à aimer les croyants sont ceux qui disent : “Nous sommes chrétiens.” C’est qu’il y a parmi eux des prêtres et des moines, et qu’ils ne s’enflent pas d’orgueil.

Le verset suivant:

83. Et quand ils entendent ce qui a été descendu sur le Messager [Muhammad], tu vois leurs yeux déborder de larmes, parce qu’ils ont reconnu la vérité. Ils disent : “Ô notre Seigneur! Nous croyons : inscris-nous donc parmi ceux qui témoignent (de la véracité du Coran).

lève l’ambiguïté avec les larmes versées par les moines en apprenant la vérité du messager. Dans sa traduction classique ce verset est souvent mentionné par les personnes impliquées dans le dialogue islamo-chrétien. Il a été amplement cité lors d’hommages aux sept moines assassinés à Tibhirine (Algérie).

La traduction du mot arabe “naçara” par nazaréens est justifiée par des travaux récents. Ainsi le site

fr.wikipedia.org/wiki/Jud%C3%A9o-nazar%C3%A9isme

précise:

“Les Nazaréens furent un courant de fidèles de Jésus de Nazareth, croyant en sa messianité mais refusant, ainsi que les Ebionites, de rompre avec le judaïsme comme le fit l’Eglise primitive.

La mouvance nazaréenne est difficile à cerner car nombre de ses écrits furent catalogués “chrétiens” dans la mesure où ils parlaient de Jésus …. Le judéo-nazaréisme, refusant de voir en Jésus un dieu, se redéfinit donc contre les chrétiens de type “apostoliques“.

Edouard Marie Gallez docteur en théologie et histoire des religions, s’exprime aussi sur cette question dans son livre “Le Messie et son Prophète. Aux origines de l’Islam“, et sur le site.

revue.objections.free.fr/002/002.022.b.htm

dans les termes suivants:

“Il existe une contradiction évidente à tout lecteur entre les deux versets 51 et 82 de la Sourate 5. Au verset 51: «Ô vous qui croyez, ne prenez pas pour amis les juifs et les nazaréens». Au verset 82: «Tu constateras que les hommes les plus proches des croyants par l’amitié sont ceux qui disent: Oui nous sommes nazaréens». D’un côté, on lit qu’il ne faut pas prendre les «naçara» pour amis. De l’autre, les «naçara» sont les plus proches et se disent les amis des croyants.

Comment expliquer cette contradiction terme à terme? Il faut bien supposer – sauf à penser que les contradictions seraient normales dans le Coran – que les naçara du verset 51 ne désignent pas le même groupe de personnes que les naçara du verset 82. Le Père Moussali, qui pouvait psalmodier les versets arabes du Coran à la manière d’un muezzin, a mis en lumière la rupture de rythme qui affecte le verset 51 : la mention «et les nazaréens» est de trop, elle rompt le phrasé originel. Il doit donc s’agir d’un ajout, évidemment tardif. Dans quel but? Il convient de se demander à quels groupes renvoient ces deux emplois du terme de «nazaréens». Dans l’ajout en question, le terme désigne nécessairement les chrétiens au sens large – c’est ce sens qui est habituel aujourd’hui en arabe – car ils ne pouvaient évidemment pas être les amis des proto-musulmans. En revanche, au verset 82 où il est question des plus proches amis des croyants, il ne peut pas s’agir de ces mêmes «chrétiens». Hamidullah, dans la version bilingue du Coran qu’il a établie refuse de traduire ici le mot naçara par chrétiens. Il écrit: «Nazaréens» ainsi qu’à divers autres endroits, expliquant en note de l’un d’entre eux: «Nazaréens, terme désignant une secte judéo-chrétienne». Dans l’esprit des feuillets primitifs du Coran, on ne peut donc pas traduire naçara par “chrétiens, ayant la foi trinitaire“.

Il résulte de ce texte du Père Edouard Marie Gallez que dans la sourate 5, verset 82, les nazaréens ne sont pas des associateurs (qualificatif des chrétiens) d’où l’éloge qui leur est fait.