La haine du catholicisme vient, c’est évident, de ce que celui-ci réserve une dévotion particulière à la Sainte Vierge. Or celui qui inspire cette haine de la Mère de Dieu n’est autre que Satan dont la tête sera écrasée par elle. Mais il l’abhorre surtout parce qu’elle a donné naissance au Fils de Dieu qui est venu sauver les hommes réduits en esclavage par lui, l’antique serpent.
- Paris de tous les dangers pour les églises catholiques :
- Marie la nouvelle Ève ? Eh ! oui dés les premiers siècles de l’Eglise, saint Justin et saint Irénée le proclament.
Voilà donc une première raison de la haine de Satan contre Marie : la sainteté. De même que Jésus a été appelé le Nouvel Adam, qui triomphe du péché, à l’inverse du premier, lors de la tentation dans le désert, de même Marie a été appelée la nouvelle Ève étant dans la totale obéissance à Dieu, contrairement à Eve, laquelle, en écoutant le tentateur s’est laissée séduire. De sorte que c’est l’Eglise Catholique qui la déclare, 19 siècles après l’Incarnation, l’être le plus pur de la création humaine en proclamant le dogme de l’Immaculée Conception. Cela consacre sa victoire sur le péché, vengeant la première Eve vaincue mais qui avait reçu la promesse de cette vengeance dans la Génèse : « Je mettrai une hostilité entre toi [Satan] et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon. »
- En langue kabyle (tamazight) le mot « Cciṭan», le Satan comme l’appelle la Bible hébraïque, est construit à partir de la racine [CḌ], dont le verbe principal signifie “glisser, déraper”.
Pour venger la 1ère Ève, mère du genre humain mortel, la nouvelle Ève spirituelle, à savoir Marie, engendre, dans la douleur, au pied de la croix les enfants de Dieu destinés à l’immortalité, que Son Fils a sauvés par sa passion. Rachetés par le Christ, ils Lui appartiennent. Aussi a-t-Il le pouvoir et le vouloir sur leur destinée future (st Jean 10: 28) :« Mes brebis écoutent ma voix ; moi, je les connais, et elles me suivent. Je leur donne la vie éternelle : jamais elles ne périront, et personne ne les arrachera de ma main. »
- Quoi d’étonnant à ce que Jésus établisse Sa Mère Marie comme notre Mère ? Quoi d’étonnant que ce soit sur la Croix qu’Il l’ait investie dans ce rôle en disant (st Jean 19: 26-27) :
En confectionnant cet article, nous avons découvert que le serpent, sous les pieds de Marie, dans la statue de la rue du Bac, est une demande de la Vierge à ste Catherine Labouré : “En 1876, Sr Dufès reprend le projet selon les indications reçues: «La Vierge avait une robe et un voile blanc tombant jusqu’aux pieds, un serre-tête garni de dentelles, les pieds sur une moitié de globe et sous les pieds un serpent verdâtre avec des taches jaunes, mais surtout, elle tenait dans ses mains un globe doré surmonté d’une petite croix qu’elle offre».
Ses pieds sont posés sur une moitié de boule et ils écrasent la tête d’un serpent. La demi-boule c’est le demi-globe terrestre, c’est le monde. Le serpent, chez les juifs et les chrétiens, personnifie Satan et les forces du mal.
- L’élévation de Marie qui permet le triomphe final…sur Satan
L’Assomption de Marie vient en dernier, en 1950, parmi les dogmes catholiques sur Marie : Mère de Dieu (Théotokos) en 431, Immaculée-Conception en 1854 et Assomption en 1950. Nous voyons que Marie est, en tant qu’épouse du Saint-Esprit, elle est comme Lui présente dans l’histoire de l’Eglise militante. Quasiment présente et venant à l’aide de ses enfants.
Nous reviendrons sur ce triomphe final de Marie, qui est aussi celui de l’Eglise le corps du Christ. Ce triomphe est certain, et Satan le sait, ce qui explique le paroxysme de sa haine pour la Mère de Dieu.