L’évolution du fameux “VIVRE ENSEMBLE” est chaque jour remis en question en pays musulman, tandis qu’on continue à le promouvoir en France, y compris dans certain milieu catholique; lequel milieu est capable de nous vendre un “vivre ensemble” même avec le diable.

TUNISIE:

Les espoirs de liberté qui reposaient sur la révolution tunisienne ont fait long feu. Nous apprenons hélas que les chrétiens, et leurs symboles, ne sont plus les bienvenus dans le pays:

 Depuis novembre 2011, l’église orthodoxe de l’avenue Mohamed V a essuyé plusieurs attaques de la part d’intégristes islamistes, outre des lettres de menace. Ces individus ont même couvert les croix de ce lieu de culte par des sacs poubelles, indiquant qu’ils voulaient masquer les signes de la présence orthodoxe car la Tunisie est islamiste. C’est ce qu’a indiqué Yamina Thabet, présidente de l’Association tunisienne de soutien aux minorités (ATSM) dans une déclaration, mardi 3 avril 2012, à Mosaïque Fm, expliquant que l’église a eu recours à eux pour médiatiser ce qui se passe et informer l’opinion publique tunisienne. (extrait)… Tout l’article : La Tunisie.

 Autre article: Tunisien

[…]Ces islamistes ont même couvert les croix de ce lieu de culte par des sacs poubelles, indiquant qu’ils voulaient masquer les signes de la présence chrétiènne orthodoxe car ils considèrent que la Tunisie est terre exclusive pour les islamistes .

Mais il semble que ce ne soit pas la seule église visée d’après ce post publié le 3/04/12 par une Tunisienne: Inès Anti-Nahdha

La Cathédrale St Vincent de Paul – avenue H. Bourguiba est devenue la nouvelle cible des salafistes terroristes, le prêtre qui se trouve livré à lui même dans ce lieu de culte affirme qu’il ne bénéficie d’aucune protection des services de sécurité. La cathédrale est constamment attaquée par des sacs à poubelles, des pierres lui sont jetés. Les paroissiens fréquentent de moins en moins ce lieu, ils craignent que cela ne s’accentue pendant la prochaine période de pâques.

Je dénonce la persécution des minorités et la profanation de leurs lieux de culte. Musulmans, Chrétiens et Juifs ont tous droit de pratiquer librement leur religion.

 

MALI:

 

Ce pays semble bien être devenu la place forte des islamistes qui ne se limiteront pas là, mais voudront étendre leur loi islamique aux pays voisins, tels que le Niger et la Mauritanie. C’est un peu la conséquence de ce qui s’est passé en Lybie et du problème, ancien et non résolu, de la rebellion touarègue en AZAWAD, au nord du Mali. Ce qui est à craindre c’est l’islamisation des populations de la région, plus ou moins touchées par le fondamentalisme et le salafisme, jusque-là.

ARABIE SAOUDITE:

[…]Ainsi, pour ne pas heurter de front le fondamentalisme, ou «salafisme», saoudien, on s’évertue à établir la distinction entre les «piétistes» et les «djihadistes » au sein de cette mouvance. Réponse du berger à la bergère : l’Islam n’a rien à voir avec tout ça ! Il est heureux que le naturel fasse irruption sur la scène du crime sans y avoir été convoqué : un imam saoudien vient d’en apporter la preuve. Or, il ne s’agit pas de n’importe quel imam d’une province éloignée du royaume, mais d’une sommité religieuse, en l’occurrence Abdelaziz Ben-Abdallah Al-Cheikh. Ce dernier est, entre autres, président du collège des grands savants ou théologiens saoudiens, la plus haute autorité de l’Islam wahhabite. Il cumule cette fonction avec celle, non moins redoutable, de mufti général du royaume et de président du comité permanent pour la recherche théologique et la fatwa. Autrement dit, une pointure. Le cheikh a appelé purement et simplement à détruire toutes les églises de la presqu’île arabique, car leur présence signifiait une reconnaissance de facto de religions autres que l’Islam. La fatwa est venue en réponse à une initiative du nouveau Parlement koweïtien proposant d’interdire désormais par voie constitutionnelle la construction d’édifices religieux chrétiens au Koweït. Or, a expliqué le vénérable cheikh, le Prophète a dit qu’il ne saurait y avoir de place pour deux religions dans la presqu’île arabe, et le Koweït en fait partie. Ce qui reviendrait à étendre aussi le champ de la fatwa au Yémen et à Oman, en plus du Koweït et de l’Arabie saoudite. Pour le mufti général du wahhabisme, ces églises n’auraient jamais dû voir le jour, car elles ont été construites à l’encontre des recommandations du Prophète(1). Bien évidemment, des autorités ecclésiastiques européennes ont exprimé leur étonnement devant la virulence du propos et exigé des explications. C’est le cas notamment de l’épiscopat autrichien, pays connu pour ses poussées récurrentes d’islamophobie. Quant au Vatican, il observe une prudente expectative, sachant que le théologien en chef d’Arabie saoudite peut être désavoué par une note diplomatique. Hormis les réactions de protestation et les inquiétudes exprimées par la chrétienté, notamment dans le monde arabe, la fatwa piétiste n’a suscité aucune réaction officielle saoudienne. Seul l’écrivain libéral saoudien Turqui Al- Alhamd a fait entendre sa différence en critiquant l’initiative de son compatriote. «Et si les chrétiens en faisaient autant et détruisaient nos mosquées en Amérique et en Europe ? Est-ce que nous le leur reprocherions ?, s’est-il interrogé.

Extrait, voir l’article en entier: le journal le soir d’Algérie, dans l’excellente chronique du lundi de A. Halli

ON peut toujours attendre une réaction des responsables du dialogue islamo-chrétien (voir page 2)