Comment peut-on dire d’un côté “liberté religieuse en France pour les musulmans, et dans toute l’Europe”, et interdire cette liberté de l’autre côté de la Méditerranée?
Est-ce que les Marocains sont des demeurés qu’il faut protéger dans leur foi?
Est-ce qu’on interdit aux musulmans de faire du prosélytisme en France et ailleurs?
Voici quelques paroles fortes du prélat de Tanger qui ne mâche pas ses mots comme celui de Rabat:
[…] L’expulsions par le gouvernement Abbas El Fassi en 2009 et en 2010 de chrétiens étrangers accusés de faire du prosélytisme « nous a fait comprendre la fragilité de notre situation » s’inquiète t il, s’insurgeant que «il y a dans ce pays des lois anti-prosélytisme, que je considère comme injustes, car elles nous empêchent de manifester concrètement et publiquement ce à quoi nous croyons ».
[…] Et Santiago Agrelo Martinez de conclure « Au Maroc, le paradoxe que nous vivons, en tant que chrétiens, dans notre relation avec le monde musulman, c’est que nous portons l’Evangile de la liberté, de la lumière et de la grâce à des personnes que, légalement, nous n’avons pas le droit d’évangéliser».
Tout l’article sur Marakkech: Archevêque de Tanger
En revanche l’archevêque de Rabat déclare:
Vincent Landel développe : “Au Maroc, l’islam est un fait sociétal, une histoire de famille. En Afrique subsaharienne, les membres d’une seule famille peuvent être de plusieurs confessions. Et être chrétien est une affaire individuelle. Je ne pourrai jamais être marocain parce que pour appartenir à la cité il faut être musulman. De la même manière, je me refuse à baptiser un musulman, il peut être chassé de sa famille.” Le président de la fédération protestante de France est du même avis que son collègue.
Et lorsque des chrétiens ont été expulsés injustement (dont un religieux catholique du reste) du Royaume chérifien en 2010, Mgr Landel sans état d’âme et sans nuance prend partie en accusant ces chrétiens de faire du prosélytisme, qu’il définit ainsi: Le prosélytisme qui consiste à forcer des personnes vulnérables à changer de religion est un “acte condamnable”
Et il ne faut pas compter sur lui pour défendre le libre choix des Marocains qui se convertissent au christianisme: la persécution des chrétiens marocains.
Nous le savons à Notre-Dame de Kabylie, nul ne peut devenir chrétien au Maroc, en Algérie ou dans tout autre pays musulman s’il n’a pas une foi en Christ chevillée au coprs, vu les dangers et les risques.
Aussi nous le disons avec sérenité et certitude: Jésus Christ ne permettra que ses brebis soient empêchées de rejoindre sa bergerie et vomira, selon l’expession de l’Apocalypse, ses pasteurs tièdes et infidèles à leurs promesses!