Mais qui croira ces journalistes haineux et envieux?

Si on leur proposait de venir en Europe ils abandonneraient leurs vieux parents, et y viendraient avec armes et bagages!

Finalement ce qu’on ne veut pas expliquer c’est ça: qui des Algériens ou de l’Islam est responsable de la situation catastrophique du pays?

Tout le reste est de la litterature… et de la mauvaise qui plus est!


< < Wadjiha Al-Howeidar, une voix qui transperce le voile de censure tendu au-dessus de son pays : Comme à son habitude, et pour ne pas enfreindre le courroux du pouvoir, l'écrivaine saoudienne établit des parallèles entre les pays de liberté et le sien, ou le nôtre, qui ne l'est pas. «Là où existe une richesse scandaleuse, aux côtés d'une pauvreté scandaleuse et dans un même lieu, il y a nécessairement une corruption financière aussi scandaleuse. Là où il y a des femmes à qui on dénie leurs droits, il y a une nation qui patauge dans le cloaque de l'ignorance et de l'arriération. Là où il y a un gouvernement tyrannique existe un peuple dont chaque membre est un tyran en puissance pour plus faible que lui. Là où règne un responsable capable de briser la loi à son profit, prolifèrent des détournements féroces des deniers publics. Là où sévit une loi qui interdit les livres, censure les sites (Internet) culturels et politiques, prospère une «presse jaune» animée par des écrivains flagorneurs, au service du pouvoir. Là où il y a plus de lieux de culte que d'écoles, il y a des hommes qui répriment leurs femmes au nom de la religion. Là où existent des écoles où l'enseignement des préceptes d'une religion donnée est obligatoire, il y a une répression contre les femmes, les minorités et les libéraux.» En revanche, note en particulier Wadjiha Al-Howeidar, «là où il y a de larges espaces de liberté, il y a une créativité étonnante, une évolution régénérée et un peuple qui vit dans la stabilité et la prospérité ». Nous nous sommes bien compris : il est inutile que je regarde, tantôt vers le nord tantôt vers l'ouest, pour vous préciser en quel lieu se trouve la prospérité dont parle l'écrivaine saoudienne [...]

Ce n’est pas parce que je suis en désaccord avec ce qui a été dit plus haut mais parce que dans notre pays, il vaut mieux que certaines vérités nous viennent de là-bas. Je sais bien qu’Ibrahim Albulaïhi va se faire traiter de tous les noms d’oiseaux mais il n’aura pas droit aux traditionnels «hizb-França» ou «queue de comète du colonialisme», etc. S’y ajoutent depuis une semaine, d’autres formes de stigmatisation comme celles qu’utilise notre confrère Abdelali Rezagui, dans Echourouk (2). Il est question de «berbériwisme», un moule qui garderait en otage toutes la cause amazigh, avec le soutien des «sionistes», des élites «francoberbéristes » et «francophiles», sans oublier les «franco-communistes » ou «frankouches» que l’auteur a oublié de citer. Ah, j’allais oublier, tout ceci sous la férule des «francochrétiens » qui seraient à l’origine de l’arrêt du processus électoral de décembre 1991. Dieu, que c’est pénible d’être algérien !

A. H. >>

(2) Heureusement qu’il n’y a pas que ce dinosaure à Echourouk . Il y a Amine Zaoui, auteur, la semaine dernière, d’une remarquable chronique sur la mort annoncée, et maintes fois différée, de la littérature algérienne de langue française.

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