AU TROISIEME JOUR DE LA NEUVAINE, DU 20 AU 28 AOÛT, À SAINT AUGUSTIN, NOUS DISONS CETTE PRIERE :

O Seigneur, notre Dieu, protège-nous et porte-nous ! Tu porteras, toi, oui, tu porteras, toi, les tout petits et jusqu’aux vieillards chenus, c’est toi qui les porteras !

Ce cri de confiance est de notre ancêtre Augustin, de Thagaste.

Le docteur africain…

En effet, à son époque, l’Afrique était circonscrite à sa partie nord, cette région du monde que nous appelons plus souvent Maghreb.

L’Afrique, de nos jours, c’est plutôt au sud du Sahara : tous les pays de nos frères de couleur, d’où sont partis les ancêtres des descendants qui peuplent aujourd’hui les Amériques.

Et parmi eux les Français des Antilles, dont les Martiniquais.

Tout le monde a entendu parlé de la catastrophe aérienne qui a frappé la population de cette île.

Il est des douleurs si grandes que les mots ne peuvent pas dire.

Comme le tremblement de terre à Boumerdès, en Algérie, en mai 2003, qui a suscité l’idée de cette neuvaine à Augustin.

Comme le Tsunami de décembre dernier.

Et il y en a d’autres, hélas, aussi terribles, qui ébranlent nos certitudes.

Ce sont des blessures qu’aucun médecin ne peut guérir.

Seul Dieu y peut quelque chose. Lui seul peut donner une réponse à cette question : pourquoi ?

Pourquoi naissons-nous pour mourir ?

Pourquoi mourir en laissant derrière soi enfants, parents et proches éplorés, parfois sans recours ?

Dieu de bonté, Tu as la réponse ! Un jour nous saurons.

Mais aujourd’hui entends la prière de toutes ces personnes qui se tournent vers Toi le Compatissant : prends pitié de leur douleur, soutiens-les dans la peine et dans cette épreuve !

Nous voici, nous aussi, avec eux, à genoux, qui Te demandons et T’adressons notre supplique :

PRENDS PITIE DE NOS FRÈRES ET SOEURS DE MARTINIQUE, SI GRANDEMENT EPROUVES!

Par Jésus Christ, ton Fils, notre Seigneur.

Au nom de tous les membres de l’association et de ses sympathisants,

ce 23 août 2005,

Augustin d’Île de France.