Cet article du chroniqueur du lundi du journal Le Soir d’Algérie, résume bien la situation: pilules bleues et pilules amères

Et cet extrait est digne d’intérêt, en particulier, pour le sujet qui nous occupe, à savoir la liberté pour les Coptes :

les Frères musulmans veulent inscrire dans la Constitution des références théologiques, comme celles contenues dans le livre « La théologie de la Sunna, par Seyed Sabek ». Et l’écrivain, Ala Aswani, de citer quelques exemples puisés à ce livre :

– Si un voleur musulman cambriole un pharmacien copte, et si les deux témoins du larcin sont coptes, leur témoignage ne sera pas pris en considération, parce que les législateurs ne retiennent pas le témoignage d’un non-musulman contre un musulman. 

– Les « Gens du livre » (juifs et chrétiens), citoyens d’un État musulman, surpris en train de boire de l’alcool sont passibles d’une peine de 80 coups de fouets. 

– Le tribut du sang diffère selon la religion de la personne tuée : le tribut pour une femme musulmane tuée est égal à la moitié de celui dû pour l’homme musulman. Un homme copte a droit à la moitié de ce qui est dû au musulman, et la femme copte a droit à la moitié de la femme musulmane, soit le quart dû à un homme musulman. 

Ala Aswani cite plusieurs autres exemples des inégalités qui frapperaient les Coptes, à l’encontre des règles de citoyenneté, au cas où les Frères et les Salafistes appliqueraient ces textes de théologiens édictés pour des sociétés anciennes. Si on les acceptait aujourd’hui, c’en serait fini de notre société et ce serait une guerre civile, et la scission de l’Égypte entre chrétiens et musulmans, comme cela s’est produit au Soudan, ajoute l’écrivain. 

Le début de l’article traite des déboires du maître à penser des Frères musulmans, et leur chef spirituel, à savoir Karadhaoui : auteur de fatwas « en veux-tu en voilà », qui aurait été hospitalisé en Arabie Saoudite pour excès de … fatwas ? Non pas du tout, de VIAGRA !

Dire que le destin des nations et des peuples est entre les mains de ce genre de personnes ! Et voilà les gens que nous devons craindre, plutôt que de craindre Dieu?

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