Nous avons déjà signalé celle, lamentable [ www.notredamedekabylie.net/Autresrubriques/AwalExpression/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/267/Default.aspx ], de ces participants au dialogue islamo-chrétien qui ne pipent mot, quand il s’agit d’assassinats ou de condamnations de chrétiens vivant en pays à majorité musulmane, et qui n’ont jamais, au grand jamais, osé aborder la question de la liberté religieuse avec leurs protagonistes, en 40 ans de dialogue chrétiens/musulmans. C’est en effet dans cet ordre qu’il faut en parler car le dialogue a toujours été une initiative chrétienne. Il a fallu le coup de tonnerre du discours de Ratisbonne pour voir des “notables musulmans” écrire au Pape et solliciter de le rencontrer, non sans l’avoir laissé vilipender par tous les fanatiques islamistes, qui brûlèrent à cette occasion des édifices et n’hésitèrent pas à tuer des personnes chrétiennes, notamment en Afrique.
Mais cette réponse du Vatican a été faite au Libyen Ali Nayed, sur trois points:
1- “administrer le baptême à une personne implique de reconnaître qu’elle a accueilli la foi chrétienne librement et sincèrement, dans ses articles fondamentaux, exprimés dans la « profession de foi ». Celle-ci est proclamée publiquement à l’occasion du baptême.”
2- “la liturgie de la Veillée pascale a été célébrée comme chaque année, et la symbologie de la lumière et de l’obscurité en fait partie depuis toujours.”
3- “Tout autres sont les violations à la dignité et à la liberté de la personne humaine auxquelles il faut accorder une attention prioritaire. C’est peut-être aussi pour cela que le Pape a pris le risque de ce baptême: affirmer la liberté du choix religieux qui découle de la dignité de la personne humaine.
 
Enfin dans la réponse du Vatican, il y a cette mise au point:
“En ce qui concerne le débat sur la leçon de Ratisbonne, les explications sur son interprétation correcte dans les intentions du Pape ont été fournies il y a longtemps et il n’y a donc aucune raison de les remettre en question. En même temps, certains des thèmes alors abordés, comme le rapport entre foi et raison, entre religion et violence, demeurent naturellement objet de réflexion et de débat et de positions différentes, étant donné qu’ils se réfèrent à des problèmes qui ne peuvent être résolus une fois pour toutes.”
 
Certains, en effet, avaient eu la naïveté ou l’outrecuidance de croire, que le Pape s’était rétracté après les manifestations hostiles: or il ne revient pas sur sa leçon magistrale à Ratisbonne. Car on ne transige pas sur cette vérité essentielle qu’en RELIGION IL NE PEUT Y AVOIR DE CONTRAINTE, parce que la liberté religieuse vient de Dieu puisque c’est à LUI, ET A LUI SEUL que nous donnons notre réponse s’agissant de la FOI.

 

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ZF08033002 – 30-03-2008