D’après le Soir d’Algérie, qui rapporte cette information:

Ghoulamallah [Ministre des affaires religieuses] qui organisait, hier, un colloque à travers lequel, il espérait montrer l’image d’une Algérie tolérante et ouverte aux autres religions, a dû écouter un discours plutôt nuancé de l’archevêque d’Alger. Ghaleb Bader, sans pour autant affirmer que l’exercice du culte autre que musulman en Algérie est soumis à des contraintes, a émis le souhait d’un «retour à une situation normale». L’archevêque d’Alger, qui estime que rien ne justifie que le civil s’invite sur le terrain du religieux, a affirmé, hier, que l’ordonnance de 2006 aurait pu être justifiée par une situation exceptionnelle, ce qui, selon son analyse, n’est pas le cas en Algérie. «Pourquoi ne pas revenir à une situation de normalité ? N’est-il pas temps de revoir cette ordonnance, voire l’annuler ?» s’est-il interrogé face à une assistance venue de plusieurs pays débattre justement de la question de la liberté d’exercice du culte.

Voirtout l’article

============ 19/02/2010 ================

Sur Radio Vatican, un reportage…

Et dans le journal l’Expression, nous avons d’autres infos; retenons cette liberté de parole, nouvelle, des évêques d’Algérie pour dire la vérité et la réalité. Soutenons les par notre prière. Voici un extrait:


< < Les musulmans accueillent des chrétiens convertis à l’Islam, pourquoi les chrétiens n’en feraient-ils pas de même? interroge-t-il. Tout le monde lui oppose une fin de non-recevoir. Le professeur Mustapha Chérif, présent à ce colloque en sa qualité d’islamologue, s’est étonné de cette demande de réciprocité.Ces soupçons de prosélytisme ont été relayés par plus d’un dans la salle de conférences de Dar El Imam, y compris des professeurs venus des facultés des sciences islamiques d’Oran, de Constantine et d’Alger. Cette attaque en règle a fortement déplu aux pasteurs chrétiens. Il y a des Algériens qui viennent nous voir pour nous dire qu’ils ont la foi en le Christ et nous vérifions la sincérité de leur déclaration pour être sûrs qu’elles n’émanent pas d’eux pour des considérations matérialistes, dit Paul Deforge, évêque de Constantine. >>