Nous n’avons pas trouvé cette information ailleurs que sur le site du journal la Vie. Autre curiosité les personnalités invitées, sauf le pasteur Baty, toutes catholiques, alors que la majorité des chrétiens Algériens est protestante. Mais le plus intriguant est la précipitation avec laquelle cela a été décidé et annoncé pour les 10 et 11 février, quand on sait le temps qu’il faut pour préparer un colloque!

Rajout du 17/02/2010

Mais voici la conclusion de ce colloque:
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L’Algérie respecte la liberté de culte et n’impose aucune restriction à sa pratique

Vendredi, 12 Février 2010 21:03 DzScoop.CoM

Le ministre des Affaires religieuses et des Wakfs, Bouabdallah Ghlamallah, a affirmé jeudi à Alger que l’Algérie respecte la liberté de culte et n’impose aucune restriction à sa pratique mais cette dernière doit obéir aux lois de l’Etat.

Présidant la cérémonie de clôture des travaux du colloque international intitulé “L’exercice du culte, un droit garanti par la religion et la loi”, M. Ghlamallah a souligné que “le croyant est en même temps un citoyen et un membre de la société”, précisant que le fait de soumettre l’exercice du culte à une loi “n’est pas propre à l’Algérie uniquement, mais existe dans tous les pays”.

Le ministre a qualifié d'”exagération” l’appel à la révision de la loi régissant l’exercice du culte pour les non musulmans en Algérie, exhortant ceux qui appellent à cette révision à connaître la mentalité de l’Algérien par le biais de l’ancien archevêque, Mgr. Tessier, élève du cardinal Duval, ex-archevêque de l’église catholique en Algérie avant et après l’indépendance, qualifiant cet homme de “sage”.

Le cardinal Duval, qui a condamné la torture à laquelle les Algériens étaient soumis, était confronté à l’acharnement de l’administration coloniale, a-t-il indiqué avant de rappeler que cet homme a eu “un comportement louable à l’égard de l’Etat algérien après l’indépendance”.

Ce colloque de deux jours, a précisé M. Ghlamallah, “a réalisé ses objectifs majeurs notamment l’affirmation de la liberté de culte en Algérie”, soulignant que sa réussite “ne résulte pas uniquement du haut niveau scientifique et intellectuel des conférences et débats animés mais plutôt de la franchise et la bonne foi qui ont marqué cette rencontre”.

Par ailleurs, le ministre a estimé que l’appel adressé aux participants à ce colloque qui a regroupé des ulémas, des personnalités religieuses algériennes et de pays étrangers pour l’établissement des points communs entre les religions en vue d’amorcer le dialogue et la coopération entre les cultures et les civilisations a constitué une occasion pour des éclaircissements sur la loi régissant les religions en Algérie et rappeler son histoire basée sur la tolérance et le respect de la liberté de culte.

Il a également exprimé le souhait que les participants à ce colloque, notamment ceux qui jouissent d’une place prépondérante dans leurs sociétés, puissent “transmettre la véritable image de l’Algérie dans leurs pays respectifs, celle d’une Algérie rejetant toute forme d’extrémisme et de violence”.

Les participants ont indiqué dans la déclaration finale que ce colloque a permis de montrer la véritable image de l’Islam dont le message est dénaturé par certains. Le peuple algérien a “concrétisé, à travers les différentes étapes de son histoire, les hautes valeurs et significations de l’Islam et a veillé à mettre en exergue son image”, ont-t-ils souligné.

L’Algérie qui a souffert de l’extrémisme et du terrorisme, jouit aujourd’hui de la sécurité, de la paix et d’une relance globale, ont tenu à faire remarquer.

Ils ont par ailleurs exprimé dans leur déclaration finale “leur rejet des agressions continues contre les symboles sacrés des musulmans et des chrétiens à El-Qods” et ont dénoncé “les restrictions imposées à la pratique du culte”.