C’est ça l’Algérie, la vitrine à l’extérieur est présentable, mais tous ses fils et filles veulent la fuir POURQUOI ?

En France et hros du pays les Algériens portent fiérement son drapeau, mais là-bas SAUVE QUI PEUT ?

Pourquoi veut-on cacher le soleil avec un tamis? Pourquoi veut-on taire la faillite d’une classe politique qui a confisqué l’Indépendance?

A chacun de répondre à ces questions…(comme le fait le fumeur de thé ci-dessous)

L’information est ent tout cas parue dans El Watan et comme le lien ne sera plus bon dans quelques jours, nous vous en donnons un extrait:

Une des fugueuses du Ballet national algérien a renoncé à son projet de s’installer au Canada et a regagné, Alger, mardi dernier, selon une source de la troupe nationale.

La danseuse n’aurait pas supporté, toujours selon la même source, les conditions difficiles de son séjour. Pour rappel, vendredi 12 novembre, au terme d’une tournée du Ballet national à Ottawa et à Montréal dans le cadre du Festival du monde arabe et à l’occasion de la commémoration du 1er Novembre, neuf danseurs manquaient à l’appel le jour du retour. Les danseurs s’étaient évadés de l’aéroport. La direction du Ballet, à travers les familles des danseurs, tente de trouver une issue favorable pour les ramener «à la raison». Le ministère de la Culture, dont dépend organiquement le Ballet national, refuse de commenter publiquement l’information et observe un silence étrange dans cette affaire.

«Avec cette fugue générale, c’est non seulement l’avenir du Ballet national qui est mis en péril, mais ce sont aussi les futures délégations algériennes qui seront pénalisées par cette affaire», nous a confié une source au ministère de la Culture. La direction du Ballet national avait pourtant pris toutes les précautions nécessaires, à savoir «la confiscation du passeport» afin d’éviter un tel scénario. Au sein de la délégation, les échos d’une éventuelle fuite le jour du retour fusaient de partout. Au point que l’ambassadeur d’Algérie au Canada, Smaïl Benamara, avait organisé une réception en l’honneur de la délégation, une occasion pour lui de sensibiliser ces jeunes à renoncer à leur projet. […]

Zouheir Aït Mouhoub

Et dans le journal Liberté dont le chroniqueur cible aussi le malaise suscité, en complément à cette débâcle, par l’islamisation de la société et donc les privations de libertés consécutives aux lois islamiques.

====== Le fumeur de thé pose la question à sa façon =============

Les rats d’opéra quittent eux aussi le navire !
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Par Hakim Laâlam

Email : laalamh@yahoo.fr

Le ministère des Transports a tenu à rassurer. Il n’y aura

aucune pénurie de…

… lait dans les stations de métro

Au moment où les autorités envisagent de durcir les représailles judiciaires contre les harraga, des danseuses et danseurs de la troupe du Ballet national ont refusé de reprendre l’avion retour vers l’Algérie, après une tournée au Canada. Pays où ces danseurs comptent introduire une demande d’asile politique. Alors, que faut-il prendre comme mesures de représailles dans ce cas précis, celui de danseurs de ballet fugueurs et non de harraga classiques ? Leur couper les jambes et les bras afin qu’ils ne dansent plus ? Les condamner à briquer toute leur vie les planches du TNA, avec interdiction formelle d’y esquisser le moindre entrechat pendant leur corvée ? Les obliger à se farcir tous les jours la chorégraphie en boucle du film Disco et l’extraordinaire sex-appeal de Franck Dubosc grimé en John Travolta ? Je rappelle à tout hasard que la tournée du Ballet national au Canada s’inscrivait aussi dans le cadre des festivités du…1er Novembre. Un beau cadre officiel explosé par ces gamines et gamins algériens fuyant leur pays. Il est tout de même terrible que les enfants de l’Algérie s’en échappent un 1er Novembre ! Et il est encore plus terrible de constater qu’en face, les adultes «responsables » ne réagissent qu’en termes de punition, de représailles judiciaires et d’emprisonnement. Il semblerait que nos représentants consulaires au Canada aient bien tenté de raisonner les danseurs fuyards en leur expliquant que leur geste risquait de porter atteinte à l’image de l’Algérie. Je ris doucement. Je ris jaune. L’image de l’Algérie ? Mais qui l’a détériorée, cette image ? Les harraga en barques ? Une poignée de danseurs en mal de vie ? Ou ceux qui font fuir les deux, les harraga et les danseurs ? Et qui risquent à la longue de faire fuir tout le monde. Les harraga. Les danseurs du Ballet national. Les judokas. Les fonctionnaires. Les écrivains. Les dinandiers. Les plombiers. Les infirmières. Les conducteurs de métro fantômes. Les vendeurs à la sauvette de parapluies chinois. Les éleveurs de chardonnerets. Ou encore les «inscrits à vie sur une liste d’attente pour des soins en radiothérapie». Qui ? Qui a zigouillé l’image de l’Algérie au point de la vider de ses enfants ? Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.

H. L.