Le cas de notre sœur Asia Bibi est symptomatique de la situation des chrétiens en pays musulman: tout peut leur arriver car les textes islamiques (Coran et hadiths) légitiment les pires dérives, comme cette loi inhumaine sur le blasphème.

Il serait temps que les chrétiens d’Occident en prennent conscience, et qu’ils cessent d’écouter le caquètement des poules mouillées du dialogue islamo-chrétien. Toutes les informations confirment ce que savent depuis longtemps les chrétiens d’Orient et les convertis de l’Islam, à savoir que la dhimmitude et la loi contre l’apostasie créent trois catégories de citoyens dans les pays musulmans :
Celles et ceux qui seraient tentés d’abjurer l’Islam, sont passibles de mort, applicable par l’État ou par l’Oumma (c’est-à-dire le premier musulman venu). De ce fait ils n’ont plus aucun droit le jour où ils sont reconnus coupables, si ce n’est de se rétracter.
Celles et ceux qui sont chrétiens de naissance, sont corvéables à merci, agressés en permanence et n’ayant souvent comme perspective que celle de se faire musulman ou d’être spoliés à vie, dans leurs droits ou leurs biens.
Tous les autres musulmans, dont les soi-disant (qui ne sont pas encore convaincus d’apostasie) peu ou prou pratiquant le vrai Islam, qui plane sur eux comme une épée de Damoclès : voyez en Algérie lors du dernier Ramadan, les condamnations pour non-respect du jeûne.
Quant à l’Europe et à l’Amérique du Nord (USA + Canada) ce qui prévaut pour le moment c’est une ségrégation entre les citoyens:
Celles et ceux qui sont nés hors d’Islam, dans ce cas ils ont tous les droits, y compris celui d’abjurer leur foi chrétienne, voire de la combattre.
Celles et ceux qui sont nés musulmans (par leurs parents évidemment) et qui n’ont pas le droit d’abjurer l’Islam, à moins de ne pas le déclarer publiquement et de continuer à être considéré comme musulman par sa famille et ses proches, en cas de mort par exemple (voir ci-dessous).
Voir tout l’article pour la solidarité en Italie avec Asia Bibi sur FIDES
3 juin 2005
La cour d’appel de Paris ordonne l’inhumation d’un musulman contre la volonté de ses enfants
La cour d’appel de Paris a donné raison le 3 juin 2005 à la veuve d’Amar B., décédé le 13 mai, en ordonnant l’inhumation selon le rite musulman du défunt, alors que ses trois enfants issus d’un premier mariage avaient souhaité faire incinérer leur père.
Les juges d’appel ont annulé une décision du tribunal d’instance de Lille (Nord) qui avait estimé le 20 mai dernier qu’il appartenait aux enfants d’organiser les funérailles et de choisir le mode de sépulture de leur père.
Si la cour d’appel a admis qu’Amar B. n’exerçait “pas une pratique régulière de la religion musulmane”, elle a cependant noté qu’il était de “tradition musulmane”. Et a souligné que “rien ne permet d’affirmer qu’il entendait rompre tous liens avec ses traditions” ajoutant que “l’absence de respect de l’Islam n’était pas déterminante”.
Les juges ont insisté sur le caractère “irréversible, violent et contraire à ses traditions” de la crémation et se sont donc opposés à cette pratique, pourtant souhaitée par les trois enfants majeurs du défunt.
Me Franck Berton, l’avocat des enfants d’Amar B., entend se pourvoir en cassation contre cette décision. Le pourvoi n’est cependant pas suspensif et la Cour d’appel a autorisé le veuve, séparée de fait se son mari, à organiser les funérailles “en l’absence d’accord entre les parties”.
A l’audience jeudi, Me Berton a assuré que M. B. avait acheté avec sa première épouse une concession au funérarium prouvant ainsi sa volonté de se faire incinérer.
De son côté, la veuve a produit à l’audience l’attestation de la dernière compagne de M. B. assurant que ce dernier souhaitait être inhumé et non incinéré.


31 mai 2005 : La cour d’appel de Paris appelée statuer sur les obsèques d’un musulman.
La Cour de cassation a désigné mercredi 1er juin, la cour d’appel de Paris pour qu’elle tranche le litige entre une requérante qui souhaite enterrer son mari décédé le 13 mai selon le rite musulman, et les enfants du défunt issus d’un premier mariage, qui souhaitent faire incinérer leur père. Le 20 mai dernier, le tribunal d’instance de Lille, saisi par la veuve, a décidé qu’il appartenait aux enfants d’organiser les funérailles et de choisir le mode de sépulture de leur père. Leur belle-mère a voulu faire appel de la décision du tribunal lillois mais s’est retrouvée devant les portes closes de la cour d’appel de Douai le samedi 21 mai. Saisi le lundi, le président de la juridiction a estimé que l’appel était déposé hors délai et donc irrecevable. Cependant, la Cour de cassation a annulé cet arrêt mercredi expliquant qu’un délai d’appel qui expirerait normalement un samedi est prorogé jusqu’au premier jour ouvrable suivant. Elle a donc saisi la Cour d’appel de Paris qui doit statuer au plus vite sur les obsèques du défunt. Par ailleurs, le tribunal administratif de Lille doit statuer sur le recours déposé par les trois enfants Bergham contre un arrêté municipal qui suspend la crémation.