Pourquoi nous en parlons? Dans l’incendie de l’église (Tafat) de Tizi-Ouzou, et suite à la prise de position de l’ensemble des évêques d’Algérie pour condamner cet acte d’intolérance religieuse, le ministre des Affaires religieuses Algérien, a voulu créer un amalgame entre cette affaire et celle de la mosquée d’Aghribs, du fait que les deux évènements ont eu lieu dans la même Wilaya (préfecture).

Par suite ce même ministère a décidé la tenue d’un colloque pour, sans doute, redorer le blason de l’Algérie sur la question de la tolérance religieuse; il a pour ce faire unvité quelques personnalités catholiques françaises, connues pour leur profil bas concernant la liberté religieuse, adoptant le point de vue des autorités algériennes, sans aucune critique et surtout sans soutien à leurs frères chrétiens d’Algérie. Mais les considèrent-ils seulement comme leurs frères? Durant ce colloque Mgr Bader n’a pas hésité a demander l’abrogation de la loi sur les cultes autres que musulman de 2006. Ce qui lui valut cette réponse du ministre des affaires religieuses, Mr Ghoulamallah.

Les choses sont à présent claire pour la mosquée d’Aghribs: il s’agit bien d’une résistance de la population locale, de ladite ville, à l’implantation de la mouvance salafiste, comme on peut le lire dans cet article du Soir d’Algérie.