Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics algériens s’inquiètent de ce phénomène que sont les HARRAGAS, ou émigrants illégaux, qui s’amplifie malgré de sévères lois récentes promulguées pour faire peur aux nombreux candidats. Comme deux ministres, dont le premier, ont abordé cette question, presque tous les journaux algériens s’en font l’écho. Pour le coup chacun émet des hypothèses sur les raisons qui poussent des jeunes, mais aussi des personnes plus âgées, parfois des cadres et des employés de l’Administration, à se lancer dans cette aventure périlleuse… Pourtant il suffirait de le demander aux concernés, rattrapés en mer et mis en prison. Du reste tous les Algériens savent qui sont les responsables de cette faillite socio-économique.
Ce qui étonnant, cependant, vu de ce côté-ci de la Méditerranée, c’est la complaisance dont continue de bénéficier lesdits responsables, aussi bien chez les immigrés Algériens qu’auprès des médias français. Heureusement que les journalistes algériens, malgré les pressions qui pèsent sur eux, dénoncent cette situation catastrophique faite au peuple. Un peuple meurtri et méprisé par ses gouvernants. Voici un dernier article qui élargit le regard :