Le kabyle chrétien “Cèdre” répond vigoureusement aux musulmans qui, de façon répétitive, mettent en cause les fondements de la foi chrétienne par des messages arrogants, et même injurieux pour cette foi, malgré nos réponses explicatives courtoises. C’est le cas, en particulier, de celui qui se surnomme “Seif oul-islam” (le glaive, ou le sabre de l’islam), et aussi le “Serviteur de l’islam invincible”.

 

La réponse de “Cèdre” à “Seïf al islam”, le bien nommé.

Je suis Kabyle… Kabyle chrétien, ex musulman né d’une famille musulmane pieuse depuis quelques générations. Fier descendant des irréductibles Imazighen, les Hommes Libres comme ils se définissent, les Seigneurs de l’Afrique du Nord.

Dans mes veines et avec mon sang coule la même flamme chrétienne que celle qui a coulé dans les veines de Monique, d’Augustin, de Cyprien, de Félicie, de Perpétue, de Marcienne et le même feu que celui de Tertullien. Dans mes veines coule aussi la même fougue que celle de Massinissa, de Jughurtha, de Takfarinas, de Grégoire (Djerdjer) un redoutable guerrier qui a résisté héroïquement à l‘envahisseur étranger, de Koceyla, de la Kahina, de Fadhma n’Soumer, de Marguerite Taous Amrouche…

Je suis le fils de ces fiers Imazighen que l’islam barbare a soumis bessif pour un temps mais ne pourra pas soumettre pour des temps, car est venu pour eux le temps d’afficher crânement leur détermination à recouvrer leur destin d’Hommes Libres en Christ. Le printemps berbère vous connaissez?

C’est donc en tant que Kabyle chrétien que je te réponds, cher Seïf al islam.

Tu nous parles de dialogue islamo-chrétien qui te pèse (pas autant qu’à nous) sur le coeur. Je te livre et livre à tous les « Seïfs de l’islam » de la Terre, ce que moi j’en pense, en vous demandant par avance de ne pas trop m‘en vouloir.

La religion mohamedienne et les Ecritures Testamentaires se heurteront frontalement tout au long des prétendus dialogues islamo-chrétiens qui en vérité se résument à un monologue oiseux et stérile de l’islam et des islamistes, dont la praxie, la praxis, voire la raison même d’être est de combattre Jésus «Dieu Sauveur », Sa nature divine, Son message salvateur, Sa crucifixion rédemptrice, de réduire son Eglise à néant, de souiller Son nom, et de sataniser son avènement comme vous prétendez le faire à travers votre livre cher « Seïf al islam »

Bien sûr il se trouve, s’est trouvé et se trouvera toujours des « savants » musulmans qui trouvent et trouveront partout dans toutes les écritures religieuses de par les peuples, fussent elles les plus primitives, des preuves que la venue de Mahomet a été annoncée. Les musulmans spécialistes émérites des amalgames, des approximations phonétiques et des interprétations littérales des noms, des mots et des concepts ne vont pas s’encombrer de ce que nous chrétiens ou nos docteurs en pensons. Vous, vous avez raison, et si nous ne sommes pas d’accord avec vous, et le disons, une simple fatwa de vous nous persuadera de l’être.

Seulement voilà, les musulmans, comme vous-même, peuvent mieux « jongler » avec ces approximations et ces amalgames lorsque le contradicteur est un chrétien de souche trop peu frotté aux ruses des Arabes maitres incontestables de « l’amalgame- déformation-appropriation-arabisation- rediffusion» des choses et des concepts, de la chronologie des évènements antérieurs à l’islam et de l’histoire. Nous avons déjà vu avec quelle approximation et quelle marge de mensonges, ou d’erreurs, le Coran cite des évènements, des faits, des personnages historiques ou des peuples antérieurs. Ils ne peuvent pas parier sur l’ignorance des chrétiens qui ont apostasié l’islam et qui connaissent parfaitement la propension qu’ont les Arabes en particulier à jouer sur les sons, les approximations littérales ou phonétiques des mots, leurs ruses et techniques d’amalgames et de désinformation et à user de la « taqqia » face à « l’infidèle »

La parfaite connaissance qu’ont ces derniers de la chose arabe, islamique et coranique est une écharde douloureuse dans leur chair…

Les berbères d’Afrique du Nord savent tout spécialement par quel nombre de couches de poudre de perlimpinpin les noms de leurs villes et villages, et de leurs contrées voire leurs propres patronymes ont été couverts, puis arabisés et enfin devenus arabes une fois gommés de leur histoire et de leur mémoire collective leurs véritables origine et sens.

Disons aussi comment ils réussissent à abuser de l’ignorance des sens des mots des Occidentaux et jouant sur la proximité phonétique ou auditive des sons ils ont réussi à incruster dans l’entendement de ces derniers, et en faire un truisme, que dans « islam » il y-a « salam » (paix) et que donc l’islam est une religion de paix alors qu’islam signifie « soumission ».

Mais puisque notre “Seïf al islam” nous pose certaines questions censées confondre nos écritures de mensonges et notre religion de satanique, en nous défiant d’y répondre, proposons lui d’abord quelques axes d’examen puis comparons avec lui les vérités qui fondent notre foi et nos croyances respectives.

Il est notoirement admis que Jésus n’a rien écrit et que son enseignement a été fait par voie orale. Ce que nous en connaissons nous est parvenu par les évangiles, témoignages de personnes qui lui ont été proches et qui ont rapporté autour d’eux ses faits, gestes et dires. Quatre évangiles ont été écrits par des témoins directs ou par leurs disciples directs. Trois d’entre eux peuvent paraitre copiés les uns sur les autres, ce sont les évangiles synoptiques. D’autres évangiles que l’Eglise considère comme douteux et suspects tant par leur fond que par leur forme car ils visent des buts pernicieux et emploient pour cela des idées et des thèmes faux, mensongers et surtout visant délibérément à déstabiliser la foi des croyants. Ce sont les évangiles apocryphes, qui sont à la portée et à la disposition de toute personne croyante en Christ ou non. L’Eglise n’a rien à cacher. C’est sur ces quatre évangiles (qui constituent l’Evangile) que nous, chrétiens, fondons notre foi et confortons notre croyance.

Il est tout aussi admis que Mahomet a laissé à sa mort des écrits groupés sous forme d’un livre le « Coran ». Ces écrits ou sourates, lui auraient été révélés selon son seul témoignage par l’Ange Gabriel et seraient la parole même d’al Lah, son Dieu, lui sont coéternels, sont infaillibles, absolus et immuables.

Nous savons d’après les historiographes arabes et musulmans que la version officielle de ce Coran telle que connue, et lue aujourd’hui par tous les musulmans est une vulgate créée à partir de plusieurs différentes versions du Coran sur ordre du troisième calife Othman qui en a fait établir quatre exemplaires identiques qu’il a adressés aux quatre capitales arabes les plus influentes de son Empire. Puis a fait détruire toutes les versions existantes souvent dissemblables entre elles.

Mais ce que nous savons aussi par ces même historiographes c’est que Mahomet mis à épreuve par ses disciples déstabilisés par les différences qu’ils ont relevées dans certaines versions existantes du Coran a affirmé pour justifier celles-ci que, je cite: « le Coran m’a été révélé en pas moins de sept versions différentes » (al-Boukari n° 2287, et Muslim n° 818).

Nous savons encore à la lecture de cette vulgate officielle que certaines sourates abrogent, et démentent d’autres qui leurs sont pourtant postérieures. D’autres sourates sont revues et corrigées au fil du temps et au gré des opportunités politiques, militaires ou autres projets de Mahomet .C’est dire combien la parole d’ al Lah est immuable, et que le Coran est parfait que Mahomet n’a fait que transmettre sans rien ajouter, retrancher ou modifier…

Mais ce que je souhaiterais c’est que notre « Seïf al islam » me dise que sont devenues les sept versions du Coran que Gabriel aurait révélées à Mahomet selon ses propres affirmations. Les lire et les faire lire à tous les musulmans de la planète et les publier serait particulièrement enrichissant de nos jours et puis les musulmans n’ont-ils pas le droit de connaitre toutes les versions de la parole incréée » d’al Lah? Nous nous avons bien quatre évangiles à comparer…et même des évangiles apocryphes…qui dit mieux ?

Nous savons aussi, puisque les musulmans quant à eux, s’appuient beaucoup sur les manuscrits de Qumran pour nous attaquer, que le plus vieux manuscrit du Coran qui existe au monde a été trouvé il y a quelques années entre les poutres de soutènement du plafond de la mosquée ‘Djamaâ al kabir’ de Sanaa, que ce dernier a été soumis à l’examen de spécialistes allemands puis leur a été subitement et sans explication retiré et mis au secret par les autorités de Sanaa. Nous avons que ce que les Allemands avaient découvert de cet exemplaire ruinait les arcanes de l’islam et était particulièrement dangereux pour son avenir. Notre Seïf al islam pourrait il obtenir des ulémas de Sanaa la publication officielle de ce vieux Coran ou le diffuser par le biais des sites internet si chers aux islamistes? Si elles n’ont rien à cacher bien sûr !!!

Cher « Seif al islam », pourfendeur du christianisme, et chantre de la vérité coranique incréée et immuable, je vous propose cette ligne de conduite des débats:

Qui est Jésus/ Ieshou’a (“Il sauve”, le Sauveur dans les évangiles, et donc pas Issa le prophète du Coran) et qui est Mahomet? Comparons leurs vies telles qu’elles nous ont été rapportées par leurs contemporains et disciples.

Pour nous ex musulmans qui avons apostasié l’islam, pour adhérer de toute notre âme, de tout notre cœur de toutes nos forces au message vivifiant et salvateur du Christ Jésus, inonder notre vie de sa lumière, nous abandonner avec confiance à Son Amour, et nous remettre entièrement à Sa bonté débordante, c’est dans le buisson ardent de notre fibre intime que ce dernier nous a donné les tables du plus parfait des commandements : « Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés » duquel découlent tous les autres: »

— Pardonnez à ceux qui vous offensent,

— Priez pour ceux qui vous persécutent;

— Bénissez ceux qui vous maudissent. etc..

Quels miracles Jésus a-t-il faits?

Sur intercession de Marie Sa mère, Jésus a transformé l’eau en vin aux noces de Cana. Il a, au cours de sa brève vie de prédication, guéri des lépreux, rendu la vue à des aveugles, exorcisé des démoniques, ressuscité un mort (Lazard) et rendu la vie à une enfant morte, et ce devant témoins, tout en interdisant à ces miraculés de le dire autour d’eux. Il a marché sur les eaux tumultueuses du lac Tibériade et calmé leur fureur. Il a multiplié trois pains et cinq poissons et en a rempli des dizaines de paniers les donnant à manger à satiété à cinq milles hommes, femmes et enfants qui Le suivaient sur les routes. Il est mort crucifié devant des centaines de témoins dont ceux-là mêmes qui L’ont cloué à la croix, ainsi que le centurion romain et ses soldats de l’escorte. Le troisième jour il est ressuscité et S’est montré durant plusieurs jours à ses disciples. Il est monté au Ciel devant des dizaines de témoins.

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