OUI, prions ensemble

LE SEIGENUR NOTRE DIEU

Comme je vous l’avais promis…

[voici] des nouvelles de la santé de cette JEUNE MÈRE DE FAMILLE KABYLE, pour laquelle je vous avais demandé en juin de m’aider par vos prières…

Actuellement les choses iraient peut-être mieux.

Elle a été opérée la semaine dernière en semi urgence, mais pour découvrir somme toute une réduction tumorale.

Je ne saurai jamais sur cette terre la part que je dois à son courage , à vos prières et à ma tenacité, dans ce succès partiel.

En toute humilité je remets à nouveau dans les mains de Notre Dame de Kabylie les seules choses qui importent : ma confiance en Elle , et notre charité fraternelle entre nous.

Merci pour votre aide.

Ma prière pour les chrétiens de Kabylie sera-t-elle jamais à la hauteur de votre prière pour cette pauvre femme?

Que Dieu nous garde !

-CLAUDE-

Cher Claude,

Vos remarques, votre questionnement, interrogent notre foi de laquelle procèdent ces deux attitudes face à Dieu:

– soit chercher à percer les mystères de Sa volonté sur nous, en particulier lorsqu’elle contratrie nos projets et nos désirs,

– soit l’accueillir dans l’humilité, sans rien y comprendre parfois.

La première est courante, presque naturelle, mais nous laisse dans l’inquiétude et la frustration.

Elle est à l’opposé de la seconde, attitude toute aussi naturelle… mais de la part d’un enfant.

“Que Ta volonté soit faite!” est pourtant la trosième demande du Notre Père, la prière chrétienne par excellence.

Nous la disons quotidiennement sans trop y réfléchir, ni en mesurer toutes les conséquences sur notre vie.

La principale étant celle d’une invitation à un abandon total : s’en remettre à Lui, même dans le noir le plus complet.

C’est comme dans cette “nuit mystique” dont parle Jean de la Croix.

Il faut nous souvenir, en ces occasions, de cet acte d’abandon merveilleux qui nous est rapporté dans le miracle de Cana:


“Quoi qu’il vous dise, faites-le” dit sa mère aux servants. (Jn 2,5)

Quelle confiance de la part de Marie! Quel abandon à la bonté du Seigneur, malgré le refus apparent!

Mettons nous à l’école de Marie, Notre-Dame de Kabylie, qui est vraiment la première disciple, sur le chemin de la foi, et de la confiance en notre Dieu bon et misericordieux, “qui sait ce dont nous avons besoin” (Mt 6,8).

Elle nous apprendra qu’il ne faut jamais désespérer.

Elle nous enseignera cette voie simple de l’acceptation, celle des enfants.

En tant que fille, puis en tant que mère – et de quel fils! – elle est passée par cette expérience.

Elle est la première “acceptante”:

Je suis la servante du Seigneur ; qu’il m’advienne selon ta parole! (Lc 1,38)

Or Kabylie et Kabyle veulent aussi dire “accepter”.

Aide-nous Seigneur à accueillir dans la confiance Ta volonté.

Viens au secours de notre manque de foi.

Avec Notre-Dame de Kabylie, la Mère accueillante, nous Te prions pour notre soeur souffrante, la patiente de Claude, nous Te demandons d’avoir pitié de toutes les mères de famille éprouvées, par Jésus Christ, Ton Fils Notre Seigneur !

Toi la première acceptante, bienvenue en Kabylie!

 

Viens Seigneur Jésus l'âme de ton peuple t'attend!