Ô pauvres chrétiens des temps modernes que nous sommes, pourquoi tant de trouble à la moindre alerte?
Je viens de lire à propos de Da Vinci, dans un hebdomadaire catholique, que plus d’un million d’Anglicans aurait quitté leur Eglise après l’avoir lu.
C’est incroyable à quel point la foi, en Occident, est peu enracinée.
Que nous donnera tel ou tel écrivain, fût-il génial en triturant les Ecritures, en échange de notre foi en Jésus Christ dont il cherche à nous déposséder ?
Quelle promesse nous fait-il lorsque nous aurons lu ses spéculations intellectuelles ?
Ne voyons-nous pas qu’il ne lèvera pas le petit doigt pour nous sauver du danger de mort ? Se soucie-t-il seulement de nous ?
Encore faut-il qu’il sache que nous existons tandis que nous lisons son œuvre ! Certes il aura engrangé de l’argent à nos dépens !
Regardons le Christ comme Il a souffert pour nous, comme Il cherche notre bonheur et nous veut auprès de Lui !
Il ne veut que notre bien : cherche-t-Il à nous soustraire de l’argent, Lui ? À nous troubler et à nous rendre malheureux par des paroles pernicieuses ?
Est-il capable de mensonge, Lui qui a dit « Qui me convaincra de péché » ?
Qui nous libère du mal ? N’est-ce pas Lui ?
Il est vrai que les Occidentaux ne se sentent plus concerné par le péché : ce n’est plus qu’une idée, et une idée dépassée.
Or deux sortes de chrétiens ont une foi branlante, que la moindre bourrasque emporte :
– Ceux qui sont blancs comme neige, ne sont pas pécheurs et qui n’ont donc pas besoin du Rédempteur : pour eux la croix est vaine et inutile.
– Ceux qui ne fréquentent pas Jésus par la lecture des Evangiles et, forcément, par la prière. Ils n’ont plus de relation avec Lui. Ils ont dû perdre leur portable qui les reliaient à son standard téléphonique. Ou Son numéro…?
Leurs racines chrétiennes se sont desséchées, et on en voit le résultat avec la constitution européenne !
Un chrétien sans foi, est désarmé, sa méconnaissance des Ecritures, lui enlève son bouclier protecteur, il est à la merci du premier mercenaire venu. Et c’est bien plus que sa bourse qu’il souhaite lui soustraire !
Voyons voir :
Jésus a certes aimé Marie-Madeleine, d’un amour fou, d’un amour divin, qui nous ferait défaillir si nous pouvions en soupçonner la profondeur. Mais pas seulement la femme qui s’était perdue dans les vaines passions humaines, qui l’ont menée à la débauche, et qu’Il a ramené à la vie !
Jésus aime chaque femme, chaque homme d’un amour infini.
Où est le sens de sa venue dans le monde si c’est pour épouser une femme ?
Avait-il besoin de cela, Lui qui venait de Dieu ? Lui, le principe de l’amour, aurait eu le désir de relations charnelles ? N’a-t-on pas lu ce qu’Il nous a dit sur le Royaume des Cieux, « qu’on n’y prendrait ni femme ni mari, étant fils de Dieu ? » (Lc 20, 27-36)
En quel Dieu croit-on pour supposer de telles insanités ?
Maurice Clavel l’a pourtant dit une fois pour toutes : « Apprenez que Dieu est Dieu, nom de Dieu ! »
Quelle tristesse, quelle déception de faire confiance à des aventuriers plutôt qu’aux vrais bergers ! Mettre sur le même plan les témoins authentiques qui ont donné leur vie, au cours de 2000 ans de christianisme, pour nous transmettre cette merveilleuse Bonne Nouvelle, la seule digne d’être entendue sur les médias planétaires, avec les auteurs malfaisants qui n’ont qu’un but, celui de détruire l’Eglise, s’ils pouvaient, et de troubler les âmes ! Comment peut-on croire un écrivaillon et pas mère Térésa ? Qui des deux veut le bien des hommes ?
Nous sommes fous, Seigneur, pardonne-nous ! Prends pitié des petits qui sont à Toi, ce troupeau contre lequel s’acharne ton ennemi, ne permets pas qu’il se perde, au nom de Ta Passion rédemptrice !
Car, Seigneur, où irions-nous ? Tu as les paroles de la Vie éternelle, et Tu es vraiment le Saint de Dieu, Celui qui enlève le péché du Monde !!!
Le petit frère, le 17 mai 05.