Avant propos : La demande de cet article nous a été faite suite à l’annonce parue dans la première partie intitulée « Lourdes, Marie et les musulmans, 1ère partie », publiée sur l’ancien site[1] le 14 septembre 2008. Cela va nous permettre de reprendre la suite de notre réflexion sur le rôle de Marie. Quelque peu actualisée cependant, du fait de nombreux autres articles, connexes à ce sujet, qui ont été publiés depuis, et qui seront rappelés avec des liens hypertextes.
Mais il convient de lever une équivoque qui se rapporte à deux préjugés, assez répandus, toutes obédiences confondues, en « milieu chrétien » :
- La dévotion à la Vierge Marie n’est pas ‘naturelle’, voire est ‘idolâtre’ ; c’est l’opinion de beaucoup de nos frères protestants, qui font valoir qu’elle détourne de l’adoration due à Dieu seul. Selon la célèbre formule, ‘déshabiller Pierre pour habiller Paul’, avoir une dévotion à Marie c’est amoindrir le culte qu’on doit rendre à Dieu…Pas un instant nous avons pensé une chose pareille. C’est limiter Dieu et Lui prêter des pensées humaines. La lumière aveuglante du soleil peut-elle être jalouse de celle d’une lampe de poche ? Allons donc !
- Avoir une dévotion à Marie, dispense d’avoir une relation directe avec Jésus, ce qui, finalement, revient à dire qu’elle ne transmet pas nos prières à Dieu ou qu’elle décide par sa propre volonté d’intervenir ou pas…Ridicule, il suffit de méditer sur le miracle de Cana et du rôle que Marie y a joué dans ce qui s’en est suivi, avec une grande humilité : elle met en valeur son Fils.
Enfin il y a plus et mieux que les deux digressions ci-dessus. Il convient plutôt de se pencher sur ce que le Seigneur réserve à Sa Mère dans son Église et dans le futur. Pour cela je vais m’appuyer, en guise d’explication et d’introduction, sur un prêtre qui a donné sa vie et que l’Église a canonisé, à savoir saint Maximilien Kolbe qui, je crois biens, est le premier dans le monde latin à avoir développé le concept de : Marie, Épouse de l’Esprit Saint … (suite sur le PDF)
La femme du chapitre 12 de l’Apocalypse, ici représentée, 
n’est pas sur le globe terrestre et n’écrase pas la tête du serpent originel. Ceprendant dans l’Apocalypse, juste après son apparition dans le ciel, le combat est engagé entre l’archange saint Michel et Satan. Lequel ayant perdu la bataille est jeté sur la terre avec son armée démoniaque. Bref cette image convient bien à notre propos..
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[1] [www.notredamedekabylie.net/Autresrubriques/ExpressionAwal/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/354/LOURDES-MARIE-et-les-MUSULMANS-1ere-partie.aspx]. Ce lien est barré, car il n’est plus accessible ainsi formulé.