Un intellectuel de gauche, professeur et juriste de son état, se demandait, vu la confusion régnant dans le pays de Merkel, qui se trouvait être le sien, « quel est mon prochain entre les autochtones et les migrants ? »

Il était tellement perplexe qu’il ne réalisa pas tout de suite que la réponse était sous yeux. Oui un fait divers rapporté par le journal « Der Western » attira son attention en lisant l’article qui disait ceci :

[ Une femme, jeune, de bon matin, se rendait à son travail, lorsque elle tomba entre les mains d’un prédateur, réfugié marocain qui plus est, qui la renversa à terre, la traina dans un fourré, en la menaçant d’un couteau, et entreprit de la violenter pendant qu’elle pleurait et gémissait. Le brigand croyait avoir atteint ses objectifs inavouables, rassuré qu’il était par l’état de sa victime, à moitié morte de peur.

Mais il était rassuré surtout par la lâcheté des hommes allemands qui le voyaient faire mais détournaient leur regard. Les uns pressés de prendre leur moyen de transport afin d’arriver à l’heure au travail, les autres paniqués à l’idée d’intervenir et de se prendre un coup de couteau. Et ils faisaient tous un détour, honteux et peureux, pour éviter de porter secours à la pauvre malheureuse.

Cependant deux jeunes femmes, l’une polonaise et l’autre italienne, qui sortaient d’une boîte de nuit arrivèrent à l’endroit, entendirent les pleurs de la femme violentée, s’enquirent auprès d’elle pour savoir si elle était consentante et furent remplies de compassion lorsque celle-ci implora de l’aide.

Elles s’approchèrent : la Polonaise cria sur le criminel qu’il arrête immédiatement et le bouscula, tandis que l’Italienne entoura la victime de ses bras protecteurs et prit son téléphone pour appeler la police.

Pendant que la jeune polonaise poursuivait l’agresseur pour l’empêcher de fuir, la police ayant été alertée, la jeune italienne prit soin d’elle et la consola en attendant l’arrivée des policiers.

Dans l’heure qui suivit le violeur fut arrêté, la victime confiée à la marée-chaussée et les autorités prévenues, ainsi que les médias.]

« Lesquels de ceux qui furent témoins de l’agression ont été le prochain de celle qui était tombée entre les mains du criminel, se demanda, encore incertain, l’intellectuel ? L’agresseur est un migrant, la victime une allemande ; les lâches sont allemands, mais les samaritaines sont des migrantes … »

Soudain il réalisa et s’écria :

« Que Dieu, en qui je ne crois pas, me pardonne, mais c’est bien-sûr les migrantes polonaise et italienne, qui agirent avec bonté envers elle, et non pas les Allemands présents, bien qu’autochtones ! »

Il conclut en lui-même : « migrants ou pas migrants, autochtones ou pas, là n’est pas la question, finalement, elle est dans les actes que chacun a posé vis-à-vis de l’assistance à la personne en danger ! » Dorénavant, comme aurait dit Jésus, en qui toutefois je ne crois pas :

« Je vais agir de même, en fonction des appels au secours qui me parviendront, indépendamment des préjugés idéologiques, ou de l’origine des appelants. Et que Dieu me vienne en aide, bien que je ne croie pas en LUI. »

Pour avoir la traduction du fait divers rapporté, lire ici : http://www.fdesouche.com/1091165-allemagne-une-polonaise-et-une-italienne-neutralisent-un-marocain-arme-dun-couteau-qui-sappretait-a-violer-une-jeune-femme

Pour connaître la parabole du « Bon Samaritain », lire ici : https://www.universdelabible.net/lire-la-segond-21-en-ligne/luc/10.25-37/