Ouverture de la troisième assemblée générale de l’Association des ulémas musulmans algériens (AUMA) : Les défis du vivre ensemble en Algérie

 

Une réunion où sont conviés les anciens hauts dirigeants

 

Dans le compte rendu de la réunion qui en est fait dans le journal Liberté du 08 mai 2008,

on peut lire “Dans cette réunion on trouva aussi l’actuel ministre des Affaires religieuses, Bouabdallah Ghoulamallah, et bien sûr le président de l’Association des ulémas, Abderahmane Chibane..Autour des tables, à côté d’autres personnes ayant eu des postes de responsabilité au sein du gouvernement (anciens et actuels) étaient présents l’ex-ministre de la Jeunesse et des Sports (du temps de Chadli) et membre influent du bureau politique du FLN, Kamel Bouchama, ou encore l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Mustapha Cherif.

 

Est convié un musulman partisan du dialogue, reçu par le pape (après en avoir fait la demande).

La présence d’un des participants: Mr Mustapha Chérif retient tout particulièrement notre attention. Nous ne mettons pas en doute le sérieux de son engagement pour le dialogue, ni les qualités de cet Ex-ministre de l’Enseignement supérieur en Algérie, il est aussi un des 138 dignitaires musulmans signataires de l’appel. Il se présente d’ailleurs comme “penseur, partisan du dialogue interreligieux et des civilisations”.

Il a par le passé demandé audience à Sa Sainteté Benoit XVI, en s’exprimant ainsi “Mustapha Cherif, suite aux propos choquants du Pape, lui a adréssé une lettre où il exprime son sens de l’ouvert, en tant que penseur, sur la base d’arguments clairs en presentant le vrai visage de l’islam, méconnu et injustement déformé par les étrangers et certains des siens. Tout en mettant l’accent sur les défis communs que sont les dérives de la modernité deshumanisante et les injustices.” Voir www.cfcm.tv/2006/09/27/le-pape-va-recevoir-mustapha-cherif/

 

Il fut donc reçu par le Pape, et fit part de sa rencontre dans « Mustapha Chérif rencontre le Pape Benoît XVI » à consulter sous www.cfcm.tv/2006/11/11/mustapha-cherif-rencontre-le-pape-benoit-xvi/

 

Une affirmation bien volontaire d’un islam respectueux du christianisme.

 

Après cette audience il indique lui-même “Cette rencontre est un beau signe d’espérance.”. Il assure ainsi “Le Saint Père, mieux que quiconque, sait que sur le plan éthique, une des missions de l’Eglise est de s’opposer à cette bête immonde, à la logique faustienne et aux politiques bellicistes, s’opposer à la déformation et atteinte des religions, comme l’Islam qui respecte le christianisme, vénère le Messie, Jésus, Verbe de Dieu fortifié par l’Esprit saint et sa mère Marie.”

 

Mr Chérif suite à la conversion de Mr Magdi Allam adresse une lettre à Benoit XVI pour « sauver le dialogue » dans ces termes : « Je viens d’apprendre avec étonnement Saint Père, Benoît XVI, que vous avez baptisé, de manière spectaculaire, pendant la vigile pascale un musulman converti au christianisme, journaliste italien d’origine égyptienne. Je défends la liberté de conscience, que l’islam respecte, sans aucune ambiguïté, contrairement aux lectures fermées. » … et d’indiquer: “Cependant, se pose la question de confiance : ne concevez vous les relations avec les musulmans qu’en termes au mieux de compétition et au pire en termes d’affrontements ? Ou bien voulez vous vraiment, comme je le crois, non pas favoriser la polémique stérile, la confrontation, la fuite en avant, mais vous placer sur le terrain des échanges, du dialogue franc et respectueux; voire la saine altercation, pour assumer les difficultés, avec discernement, faire reculer les discriminations ; les préjuges et les violences visibles sous des formes flagrantes ou insidieuses au Nord comme au Sud , et partant contribuer à apprendre à tous à relever les défis du vivre ensemble ?” www.approches92.com/islamochre.htm

 

 Les défis du vivre ensemble en Algérie: des discriminations et des mises à l’index d’Algériens parmi eux des chrétiens stigmatisés  dans un silence abasourdissant.

 

Encore, notre étonnement tient à la présence de Mr Mustapha Chérif ; celle-ci ne semble pas avoir modéré la réunion si l’on s’en tient uniquement aux déclarations du Président de l’Association des ulémas, Abderahmane Chibane : “Pas de religion pour l’Algérien si ce n’est l’Islam, pas de langue si ce n’est l’arabe, et l’Algérie aux Algériens.” Continuant sur sa lancée (même s’il n’a pas fait de parallèle), M. Chibane a évoqué la question identitaire en rappelant des “vérités” sur ce qu’il a nommé les “Arabes” et les “Amazighes”. Il a ainsi insisté sur le fait que “l’islam nous a uni depuis 14 siècles (…) et au bout, un élément a été créé, l’Algérien, dont la mère est l’Algérie et le père l’Islam… Il a ainsi harangué pêle-mêle “certains” chrétiens, les soufis, les zaouïas et même… les harragas. Concernant le sujet d’actualité de l’évangélisation sur lequel semble se spécialiser l’AUMA, M. Chibane parlera de “certaines catégories de chrétiens malhonnêtes qui, sous le couvert de la liberté du culte et avec de l’argent, veulent diviser notre société pour créer une partie qui combat nos valeurs”.

 

Est-ce avec des phrases comme “Pas de religion pour l’Algérien si ce n’est l’Islam, pas de langue si ce n’est l’arabe, et l’Algérie aux Algériens.” que ceux qui invitent Mr Chérif comptent relever les défis du vivre ensemble (y compris, mais surtout en Algérie au vue de l’actualité) ? On ne peut pas imputer à Mr Chérif les déclarations “discourtoises” comme celles rapportées dans l’article. Dans ces circonstances, on ose croire que le dialogue franc et respectueux dont il parle fut aussi appliqué avec ceux qui prononcent des diatribes aussi irresponsables, le rédacteur de l’article n’en a pas fait état. Le journaliste ne fait pas état non plus de gène chez les participants. Personne non plus ne semble, durant ou suite à cet événement avoir déclaré son engagement dans la voie du respect de la dignité humaine et du respect de la liberté de conscience. Gageons que ce fut un oubli ; en attendant des réponses à la lancinante question des chrétiens “Comment réaliser l’idéal voulu par Vatican II, lorsque celui que l’on désigne comme partenaire du dialogue n’applique pas le principe de réciprocité?

Voir notredamedekabylie.net/Autresrubriques/AwalExpression/tabid/63/articleType/ArticleView/articleId/224/Default.aspx

 

La bonne nouvelle : suivre le Christ comme Marie; restée fidèle aux pieds de la croix, modèle du vrai disciple.

 

Nous ne le dirons jamais assez : Nous souhaitons la diffusion du message évangélique: «le germe explosif de l’Evangile révolutionne, renverse avant tout, non pas les structures du monde, mais les structures de l’esprit humain» P. Evdomikov.

 

notredamedekabylie.net/Autresrubriques/MèreQabelCommunionetfraternités/tabid/56/articleType/ArticleView/articleId/177/La-mort-du-Christ-sur-la-croix.aspx

 

 

Marie représente ainsi l’humanité, même si, comme personne, elle joue un rôle unique dans l’histoire du Salut.

«Mais il y a aussi le troisième secret que Marie révèle : celui de l’homme en Dieu. Accueillant Dieu en elle, par l’Esprit Saint, au moment de l’Annonciation, elle montre à chacun de nous la nature humaine complètement transfigurée, telle qu’elle doit devenir selon le dessein de Dieu. Marie est alors l’image de chaque âme fécondée par l’Esprit qui engendre le Seigneur. Cet événement absolument unique dans l’histoire devient un paradigme de la vie mystique pour chaque âme, un modèle de la foi trinitaire qui a besoin de la Mère, Marie. » Vladimir Zielinsky, Prêtre et écrivain orthodoxe russe.

 

notredamedekabylie.net/Autresrubriques/MèreQabelCommunionetfraternités/tabid/56/articleType/ArticleView/articleId/67/Default.aspx

 

« Un signe grandiose apparut au ciel : une Femme ! le soleil l’enveloppe, la lune est sous ses pieds et douze étoiles couronnent sa tête ; » Apocalypse 12,-1

 

Nous entonnons ce chant à Marie, notre Mère :

 

COURONNEE D’ETOILES

 

Nous te saluons, ô toi Notre Dame,

Marie, Vierge sainte que drape le soleil,

Couronnée d’étoiles, la lune est sous tes pas,

En toi nous est donnée l’aurore du salut.

 

1. Marie Eve nouvelle et joie de ton Seigneur,

Tu as donné naissance à Jésus le Sauveur.

Par Toi nous sont ouvertes les portes du jardin,

Guide-nous en chemin, étoile du matin.

 

2. Tu es restée fidèle, mère aux pieds de la croix.

Soutiens notre espérance et garde notre foi.

Du côté de ton Fils tu as puisé pour nous

L’eau et le sang versés qui sauvent du péché.

 

3. Quelle fut la joie d’Eve lorsque tu es montée,

Plus haut que tous les anges, plus haut que les nuées.

Et quelle est notre joie, douce Vierge Marie,

De contempler en toi la promesse de vie.

 

4. ô Vierge immaculée, préservée du péché,

En ton âme en ton corps, tu entres dans les cieux.

Emportée dans la gloire, douce Vierge Marie,

Tu nous accueilleras, un jour auprès de Dieu.

 

 

 

Dans l’Évangile de Jean, un groupe se trouve au pied de la Croix, il est formé par Marie et « le disciple que Jésus aimait », représentant l’Église. C’est l’ensemble des croyants que Jésus confie alors à sa Mère, qu’il lui demande d’accueillir. C’est donc avec tout son être, corps, âme et intelligence, que Marie participe au mystère divin.