Le sens du dogme de l’Assomption.

Celles qui ont été des mamans attentionnées, spécialement lorsqu’elles n’ont eu qu’un enfant (peu importe que ce soit une fille ou un garçon, du reste) comprendront mieux que les pères ces deux textes sur la relation qui lie Marie à son fils, Jésus Christ.

Mais, tous, nous pouvons saisir, grâce à ces textes, bien mieux qu’en lisant des volumes entiers, la justesse du dogme marial promulgué par l’Eglise catholique…

 

 

1) Quand une fois nous sommes pénétrés de cette idée que Marie a porté, allaité, tenu dans ses mains l’Eternel, sous la forme d’un petit enfant, quelles limites pouvons-nous assigner au flot, au torrent de pensées qu’entraîne avec elle une pareille doctrine?…

En annonçant que Dieu s’était incarné, les saints Apôtres faisaient surgir une idée nouvelle, une sympathie nouvelle, une foi nouvelle, un culte nouveau; désormais, l’homme put concevoir l’amour le plus profond et la dévotion la plus tendre pour Celui dont la grandeur semblait désespérante avant cette révélation. Mais quand, en outre, l’humanité eut bien compris que ce Dieu incarné avait une mère, elle vit jaillir de là une seconde source de pensées, inconnue auparavant et tout à fait sans pareille.

L’idée de la Mère de Dieu est profondément distincte de celle du Dieu Incarné. Jésus-Christ, c’est Dieu qui s’abaisse; Marie c’est une femme élevée entre toutes…

John-Henry Newman

(1801-1890)

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2) Un enfant bien-aimé désire la présence de sa mère, et la mère, à son tour, aspire à vivre avec son enfant. Il était donc juste que vous montiez vers votre fils, vous dont le cœur brûlait d’amour pour Dieu, le fruit de vos entrailles; juste aussi que Dieu, dans l’affection toute filiale qu’il portait à sa mère, l’appelât auprès de lui, pour qu’elle y vécut dans son intimité.

Ainsi, morte aux choses caduques, vous avez émigré vers ces tabernacles éternels où Dieu fait sa demeure, et désormais, ô Mère de Dieu, vous ne quitterez plus sa très douce société. Vous avez été la maison de chair où il s’est reposé; à son tour, ô glorieuse Vierge, il devient le lieu de votre repos dans cette chair, ô Mère de Dieu, qu’il a reçue de vous…

Il vous a donc attirée à lui, affranchie de toute corruption; voulant, si je peux m’exprimer ainsi, vous avoir collée de près à ses lèvres, à son cœur. Voilà pourquoi tout ce que vous demandez pour vos malheureux enfants, il vous l’accorde et met sa vertu divine au service de vos prières.

Saint Germain de Constantinople

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Je vous salue, Marie pleine de grâces ; le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort.

Amen.

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Les deux textes nous sont “venus” du site de Marie de Nazareth, et nous conviennent tout à fait en cette fête de l’Assomption.       

 

Les deux textes nous viennent du site Marie de Nazareth: www.mariedenazareth.com/