En Algérie les chrétiens, en particulier les protestants, sont clairement persécutés, parce qu’ils ne se cachent pas.
Sans aller jusqu’à prier dans les rues, comme font les musulmans en France. Pourtant la constitution garantit la liberté de conscience et de culte.
L’année 2019 aura été pire que 2018, au vu du nombre d’églises fermées. Le plus touchant de ceux qui ont témoigné, est Bertrand, un sub-saharien emprisonné pendant 2 ans.
Le documentaire semble avoir été tourné avant les fermetures d’églises à Tizi-Ouzou, le mois d’octobre dernier.
D’après l’ONU, le nombre de chrétiens augmente régulièrement en Algérie. Si la liberté de culte est garantie par la constitution, le prosélytisme d’une religion autre que l’Islam est lui totalement illégal et puni. Alors quand l’Église algérienne fait de nouveaux convertis, l’État et la population se font menaçants : églises fermées, procès, croyants fichés ou mutés de façon autoritaire, tensions politiques. Les pressions se multiplient contre les Algériens chrétiens.
Ce n’est pas étonnant de la part de l’État algérois. N’oublions pas que la Constitution algéroise fait de l’islam, la religion de l’État, et que par conséquent, la liberté de culte pour les autres confessions religieuses non-musulmanes ne soit en réalité qu’une chimère destinée à rassurer les Occidentaux naïfs, comme pas deux. Les Chrétiens de Kabylie feront toujours l’objet de persécution, car ces derniers veulent rester eux-mêmes, fiers de leurs racines chrétiennes et kabyles.
Augustin de Rennes.
P. S : que le Seigneur bénisse la Kabylie.