L’Eglise vit déjà un schisme et le Pape parle comme l’ONU, selon un vaticaniste italien, Aldo Maria Valli, qui suit de près le pontificat actuel.

Il vient de sortir un livre de prospective, et il est interrogé pour « il giornali ». Extrait à partir de l’article que nous avons ici : http://www.benoit-et-moi.fr/2020/2020/01/27/eglise-le-schisme-est-deja-la-et-le-pape-cultive-la-confusion/

« Le successeur de Pierre doit confirmer les frères dans la foi, il ne doit pas « initier des processus », quoi que cela veuille dire.

The Economy of Francis. Le rendez-vous de mars à Assise peut-il modifier le cours de ce pontificat? Et si oui, comment?

Je crains que ce soit un pas de plus vers la confusion et la capitulation devant le monde. Ce pape qui aime discuter avec Eugenio Scalfari ne parle pas du salut de l’âme et de la loi de Dieu (ou en parle en termes ambigus, voire hérétiques) et a une perspective entièrement horizontale. Il invite également dans les académies pontificales des sociologues et des économistes de l’école mondialiste, dans certains cas ouvertement anti-catholiques. Dans tout cela, il y a quelque chose de choquant. »

Mais Mr Valli ne pense pas que toute l’Eglise suivra les dérives papales. Il y aura des résistances et, mieux encore, de l’opposition. Heureusement car comme l’avait écrit saint Paul, dans le texte que nous avons lu dimanche 26 janvier :

« Chacun de vous prend parti en disant :
« Moi, j’appartiens à Paul »,
ou bien :
« Moi, j’appartiens à Apollos »,
ou bien :
« Moi, j’appartiens à Pierre »,
ou bien :
« Moi, j’appartiens au Christ ».
Le Christ est-il donc divisé ?
Est-ce Paul qui a été crucifié pour vous ?
Est-ce au nom de Paul que vous avez été baptisés ?
Le Christ, en effet, ne m’a pas envoyé pour baptiser,
mais pour annoncer l’Évangile, et cela sans avoir recours au langage de la sagesse humaine,
ce qui rendrait vaine la croix du Christ. »

En sorte que nous suivons d’abord et avant tout  Jésus-Christ, pas Pierre, François ou Paul.