La prière du dimanche de la Communion Mère QABEL.

 

Aux frères et soeurs en Jésus-Christ qui voudraient se joindre à la communion de prière de Mère Qabel (pendant la journée de dimanche), voici notre supplique au Seigneur de l’univers, et la prière à Sa Mère. Ceux qui ne sont pas catholiques, mais qui souhaitent y participer, peuvent se contenter du Notre Père. Cette prière a d’abord été conçue en kabyle…
 
 
1- NOTRE PÈRE (suivi de la prière ci-dessous)
 
Ô Père du Ciel, Tu es notre lumière,
Guide nous vers Ton Fils.
Tu as fait notre âme,
Ne nous abandonne pas.
Tu es Notre Père,
Nous acceptons Marie pour Mère,
Afin d’être frères,
Et de faire face à l’Ennemi avec elle.
Ton Ennemi est notre Ennemi.
Que nous soyons tous un avec Toi,
Partout où Il te plaira,
Quand Il te plaira,
Selon ta volonté.
Amen.
 
 
2- AVE MARIA (suivi de la prière à Marie ci-dessous)
 
Ô Marie, mère chérie,
Soyez notre Mère
Nous serons de vos enfants,
Et frères de Votre Fils
Que nous suivrons, dans l’unité.
Ô Marie, mère chérie,
Soyez notre Mère,
Protégés par votre manteau,
Nous ferons face à l’Ennemi avec vous.
Le Seigneur connaît le mal dont nous sommes atteints,
Il sait ce dont nous avons besoin,
Priez Le pour nous.
 
 
Extrait de : La charte « NAÎTRE D’EAU ET D’ESPRIT » Jn 3,5
En outre, disons le une fois pour toute, la conversion est l’œuvre de Dieu. Amener tous les hommes sincères à la foi en Jésus-Christ n’est pas une oeuvre humaine. Ceux qui penseraient cela doivent écarter de leur esprit pareille vanité. Nous ne pouvons être que les instruments du Seigneur, et encore parce qu’Il le veut bien, désirant nous faire participer à Son oeuvre de Rédemption, pour nous conformer à Lui, en tant que frères de Son Fils bien-aimé.
De même ceux qui prétendent aimer tous les hommes ne savent pas de quoi ils parlent. Dieu seul aime tous les hommes, Lui seul le peut. Nous avons en revanche le devoir d’adhérer à son commandement: aimez vous les uns les autres, aimez votre prochain. Commandement qui s’explique quand on ne doute pas que tous les hommes sont frères; et, surtout, enfants du même Père, nous ne le dirons jamais assez: c’est en cela que réside la spécificité chrétienne.
Enfin nous croyons définitivement que notre pire ennemi n’est pas l’homme mais le mal sous toutes ses formes. Ce mal dont la finalité est la destruction de l’homme, sa séparation d’avec Dieu, dispensateur de vie, rédempteur et sauveur. Nous n’avons pas besoin de dire que la Bible le nomme: il est le tentateur du jardin d’Eden, l’accusateur de nos frères. Il est non seulement notre ennemi mais l’ennemi de Dieu qui, l’Ecriture nous en donne la certitude, en viendra à bout au temps et à l’heure fixés.
C’est pour cela qu’aucun homme ne doit jamais être haï car Dieu peut en faire notre meilleur ami. Pensons à Saint Paul, pensons simplement à nous mêmes qui étions loin, naguère, d’être dans de telles dispositions d’amour envers notre prochain.
D’où la nécessité de prier pour ses ennemis comme Jésus nous le recommande.
Car, comme le même apôtre l’affirme, nous n’appartenons ni à Apollos, ni à Pierre ou Paul, mais à Dieu (1Cor 3,4-23).
Cette affirmation nous devons la faire nôtre: Juifs, Berbères, Arabes, païens, communistes et athées, chrétiens, musulmans et bouddhistes, bref les hommes sous toutes les latitudes appartiennent à Dieu, qu’ils le veuillent ou non. De ce fait personne ne peut être exclu du titre d’enfant de Dieu, sauf s’il s’exclut de lui-même. Et encore cette exclusion n’est jamais définitive: nous le savons, dans les derniers instants encore l’enfant perdu peut se tourner vers son Père du ciel.
 
 
En fin de compte notre travail de base est, et restera, d’abord celui de la prière, individuelle ou en groupe, toujours en communion avec tous. En second lieu nous avons le devoir d’accueillir et d’aider ceux et celles que le Seigneur nous envoie. Enfin notre témoignage ne sera pas cantonné à “la sphère privée”: nous ne forçons personne, mais il n’est pas question de nous taire puisque, au contraire, nous avons le devoir de :
 
“RENDRE COMPTE DE NOTRE ESPERANCE”!