La foi de l’enfant prodigue
Nous avons reçu ce message d’un visiteur qui n’est pas spécialement Kabyle ou Arabe, ou venant de la tradition musulmane.
La question qu’il aborde concerne tout le monde, et donc tous ceux qui se tournent vers le Dieu de Jésus Christ, qui se sentent pécheurs évidemment : sans quoi le salut apporté par le Sauveur ne peut guère guérir: le Seigneur a dit qu’il était venu pour les malades et les pécheurs.
La Bonne Nouvelle de Jésus Christ nous propose en effet de nous SAUVER ET DE FAIRE DE NOUS, PAR LE BAPTÊME, CO-HERITIERS DE SON ROYAUME.
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ça va?je suis considéré et j agis comme un dégénéré .des fois,libertaire doux anar,naïf,solitaire,libertin sexuel(dans la légalité),je me suis perdu,je me suis banni,trop sensible ,mal considéré .je dois me battre socialement,agnostique je me suis développé les maladies modernes .dépressif schistoïde,apathique isolement social et échecs consécutif .on a voulu ,au paroxysme de ma maladie,crée par le rationalisme intellectuel anti-spirituel,me détruire socialement en voulant me faire croire et prendre des médicaments a vie et me FOUTRE a la cotorep .au paroxysme de mes souffrances,causés par les superstitions a la mode(Freud et compagnie)et par les camisoles chimiques,une phrase,LE SEIGNEUR ET MON BERGER IL ME MENE VERS DE VERTS PATURAGES . . .,je ne dirais pas sauvé,car le chemin et encore long,mais bien aidé et éclairé et sorti de la douleur .je vais bien,ne prend plus d addiction .je fais encore des bêtises,je suis seul .je veux garder cette flamme l alimenté et marcher vers la lumière,je prie,je médite et j aime l
a vie .des conseils pour moi please .merci amen et vive la joie . . . .
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Cher visiteur,
Merci pour votre confiance.
À propos de confiance, nous sommes tous convaincus que Dieu veut nous aider.
En même temps, nous avons l’impression qu’Il ne répond pas à notre demande, malgré notre prière.
Malgré la promesse de Jésus: “demandez en mon nom et le Père vous exaucera” ?
Le découragement nous guette ou la fatalité: si Dieu n’intervient pas moi je n’y peux rien, se dit-on…
Lisons bien la parabole de l’enfant prodigue en Luc 15, 11-32: avant cet accueil merveilleux que fait le père à son fils, avec fête et habits propres, vin et viande pour les convives, il y a eu deux étapes importantes:
1 – Le repentir et la conversion en se tournant vers le Ciel (Dieu).
2 – Le parcours jusqu’à la maison de son père.
Quand nous sommes allés loin, peut-être même très loin, dans le péché ou dans le mal (tout ce qui nous écarte et nous éloigne de Dieu, qui est le Saint des Saints), par plaisir, ou par erreur (trompé par le monde), le repentir peut s’avérer facile, surtout si on se retrouve, comme l’enfant prodigue, dans le dénuement total.
Qu’est-ce qui est difficile alors?
C’est le chemin à parcourir en sens inverse: du mal vers le bien, du péché vers la sainteté.
Oui, alors, on se rend compte combien il avait été aisé de s’éloigner de son père, et combien il est difficile de revenir à lui, surtout si on est à l’autre bout de la terre…
Il faut peiner jour et nuit, suer de fatigue, encourir les dangers du découragement ou du désespoir.
Car le Malin est sur notre route de retour et va tout tenter pour nous empêcher d’arriver au but. C’est à cause de cet ennemi, du reste, que le Seigneur ne nous abandonne pas en ce pénible chemin de conversion: il nous envoie des secours et des grâces.
Mais enfin Dieu, car c’est Lui le Père vers qui nous retournons, ne peut pas nous épargner ce parcours, cette démarche qui peut prendre des années, selon l’éloignement… Il ne nous dispense pas cette peine, cette fatigue, pourquoi?
Parce que c’est ainsi que, épurés et purifiés par les épreuves, comme les Hébreux au désert (pendant 40 ans!), débarrassés de nos imperfections, nous pourrons intégrer notre statut de fils ou de fille de Dieu, qui suppose évidemment de « recouvrer » la “sainteté” qui sied aux enfants du Père.
Soyez donc, et soyons tous courageux: Dieu est là pour nous aider, si nous voulons vraiment retourner à Lui.
Fraternellement dans la joie et dans la peine, en Jésus Christ qui a vaincu le péché et qui peut donc nous soutenir pour le retrouver face à face, le jour prévu, dans la liberté des enfants de Dieu.
Lalla n-Jerjer