L’Islam a du mal avec la liberté. Pourtant tous ses défenseurs prétendent le contraire et nous sortent régulièrement le fameux verset “pas de contrainte en religion”. Le sens en est clair: liberté d’entrer mais pas de quitter l’Islam. Il y a 5 jours M. Dalil Boubakeur nous a dit le contraire sur l’antenne de Radio Notre-Dame et voilà que les autorités algériennes qui l’ont nommé recteur de la mosquée de Paris y apportent un démenti cinglant.
OUI L’ISLAM A BIEN UN PROBLÈME AVEC LA LIBERTE QUI NOUS VIENT DE DIEU!!!
Dans le site du MATIN DZ
L’article:
La décision vient d’être notifiée au pasteur Mustapha Krim. Elle explique en partie le malaise des autorités avec le libre exercice du culte dans notre pays.
Le premier magistrat de la wilaya de Béjaïa vient de franchir un pas dans la lutte récurrente contre les églises en Kabylie. Par un arrêté datant du 8 mai, rendu public que dimanche, il somme pas moins de sept églises de fermer leurs portes aux fidèles. Forcément les chrétiens de la communauté protestante de la wilaya de Béjaïa sont remontés par une telle initiative arbitraire et contraire à l’exercice libre du culte par ailleurs garanti par la Constitution. «Ils ne nous ont donné aucune raison. Ils nous ont simplement signifié que c’est en rapport avec la loi 06/03 du 28 février 2006 régissant la pratique du culte non musulman en Algérie», a précisé Mustapha Krim, pasteur qui a ajouté que la décision est « arbitraire ». «La loi de 2006 est une fois de plus utilisée pour maltraiter et condamner toutes les communautés religieuses non musulmanes. C’est une loi répressive», a-t-il dénoncé dans une déclaration à la presse. Enfin, au ministère des affaires religieuses, on semble dans l’ignorance d’une telle menée contre l’église bougiote. « Il ne semblait pas au courant de cette décision», a ajouté le pasteur Krim. Sachant la sensibilité de la question de l’exercice du culte, notamment chrétien, il est difficile à croire que le wali ait agi seul sans en référer soit au département de l’intérieur ou à celui des affaires religieuses. Le malaise, voire le rejet des autres pratiques religieuses dont font preuve régulièrement les autorités, est le signe d’un refus de toute acceptation d’autres religions, pourtant reconnue noir sur blanc dans la Constitution. Il demeure paradoxal toutefois qu’on n’hésite pas à brocarder les pays européens dès qu’il s’agit d’atteinte à l’islam mais on se refuse à pratiquer une once de tolérance chez nous pour les autres religions.