Le premier chant est une compsition récente (XVIIe siècle) mais très émouvante, c’est l’attente du Messie qui se chante durant l’Avent
R /. Desuper Rorate Caeli, et nubes pluant justum.
1. Ne irascaris Domine, memineris ultra NE iniquitatis. ecce civitas sancta facta est deserta, Sion est déserte, Jérusalem est desolata, sanctificationis domus tuae et gloriae tuae, ubi laudaverunt te patres nostri.
R /. Desuper Rorate caeli, et nubes justum pluant.
2. Peccavimus, et immundus tamquam facti sumus nda, et cecidimus quasi folium universi. et Iniquitates nostrae quasi ventus nda abstulerunt, abscondisti faciem tuam a nobis, et allisisti nsa dans manu iniquitatis nostrae.
R /. Desuper Rorate caeli, et nubes justum pluant.
3. Vide Domine afflictionem populi tui, et mitte quem missurus es: Emitte Agnum dominatorem terrae, de petra deserti ad mortem filiae auferat Sion jugum ut ipse captivitatis nostrae.
R /. Desuper Rorate caeli, et nubes justum pluant.
4. Consolamini, consolamini, meus Popule: CITO veniet salus tua quare moerore consumeris, quia innovavit te dolor? Te Salvabo, Noli timere, ego sum enim Dominus Deus tuus, Sanctus Israël, Redemptor tuus.
R /. Desuper Rorate caeli, et nubes justum pluant.
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R. / Cieux, Répandez d’en haut votre rosée Et que les nuées fassent descendre le juste.
1. Ne te mets pas en colère, Seigneur, ne garde plus souvenir de l’injustice. Voici, la cité sainte DEVENUE déserte Est, Sion une Été désertée, Jérusalem est en désolation, la maison de ta sanctification et de ta gloire, Où nos pères avaient chanté Louanges TES.
R. / Cieux, Répandez d’en haut votre rosée Et que les nuées fassent descendre le juste.
2. Nous avons péché et sommes devenus impurs. Nous sommes Tombés Comme des feuilles mortes et nos iniquités nous Ont balayés Comme le vent. Tu as détourné de nous ta face, et nous comme brisés sous le poids De nos fautes.
R. / Cieux, Répandez d’en haut votre rosée Et que les nuées fassent descendre le juste.
3. Vois, Seigneur, l’affliction de ton peuple, et envoie Celui que tu dois envoyer: envoie l’Agneau, Le Maître de la terre, de Petra dans le désert Jusqu’à la montagne de ta fille de Sion, AFIN Qu’il ôte Le Joug de notre captivité.
R. / Cieux, Répandez d’en haut votre rosée Et que les nuées fassent descendre le juste.
4. Consolez-vous, consolez-vous, peuple Lu: vite viendra ton salut, pourquoi es-tu consommer Dans l’affliction, pourquoi la douleur se renouvelle-t-elle en toi? Je te sauverai, n’aie pas peur, moi, je suis le Seigneur Dieu, le Saint d’Israël, ton Rédempteur.
R. / Cieux, Répandez d’en haut votre rosée Et que les nuées fassent descendre le juste.
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RORATE CAELI et Vexilla regis (à la suite) du site : www.unavoce.fr/
Les étendards du roi s’avancent Les étendards du roi s’avancent, Voici que brille le mystère de la croix, Où la vie a subi la mort, Et par sa mort, a rendu la vie. De son côté percé, Par le fer cruel de la lance, Afin de nous laver des souillures, Ont coulé le sang et l’eau. Alors s’accomplit l’oracle de David, Qui dans ses vers inspirés, Annonça aux nations : Dieu a régné par le bois. Arbre précieux et éclatant de gloire, Orné de la pourpre du Roi, Ton noble tronc fut choisi, Pour toucher des membres si saints !
Heureux, toi à qui tes branches, Portèrent la rançon du monde, Devenu la balance pesant ce Corps, Qui enleva à l’Enfer sa proie.
Salut, ô Croix, unique Espérance, Durant ce temps de la Passion [Dans la gloire de ce triomphe] Augmente la grâce chez les justes, Et donne aux coupables le pardon.
Trinité, source de salut, que tout esprit te glorifie A ceux qui ont reçu de Toi par la Croix, La victoire, donne-leur encore la récompense. Amen |
Vexilla regis prodeunt
Vexilla regis prodeunt
Quo vulneratus lanceae
Impleta sunt quae concinit
Arbor decora et fulgida
Beata, cujus brachiis
O Crux ave, spes unica
[In hac triumphi gloria]
Te fons salutis Trinitas |
Version chantée ici du Vexilla regis
Vexilla regis prodeunt
Quo vulneratus insuper
Impleta sunt quae concinit |
Arbor decora et fulgida
Beata, cujus brachiis
O Crux ave, spes unica
Te summa Deus Trinitas |
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Repons et, à la suite, Ut queant laxis (www.unavoce.fr/)
Le troisème chant est un Répons peu connu qui attribue les paroles du Cantique des cantiques à la sainte Vierge.
Le dernier chant, Ut queant laxis est très connu pour avoir donné son nom aux notes de la gamme. Attribué au moine lombard Paul Diacre (VIIème siècle), c’est Guy d’Arezzo qui attribua à partir de cet hymne le nom des notes de la gamme que nous utilisons aujourd’hui (Ut, Re, Mi, Fa Sol, La, Si). Il avait en effet remarqué que les notes de la gamme se succédaient sur les syllabes initiales jusqu’à l’avant-dernière. Il nomma la dernière note en contractant les initiales de Saint Jean, car cet hymne se chante pour la Nativité du Baptiste (24 juin). Nous notons ces notes dans la première strophe.
Pour que tes serviteurs puissent à pleine voix, Chanter les merveilles que tu as accomplies, Purifie les lèvres souilées par le péché, O saint Jean !
Un messager, venu du haut du ciel, Annonce à ton père que tu naîtras grand, Tour à tour il révèle et ton nom, Et la suite de ta vie.
Lui, doutant des promesses divines, Perd l’usage de la parole, Mais voici qu’en naissant, Tu délies sa langue enchaînée.
Reposant encore au secret du sein maternel, Tu as senti la présence du roi dans sa chambre nuptiale, Et voici les Mères respectives chantant l’une et l’autre, Les mystères cachés.
Gloire soit au Père et au Fils qu’Il engendre, Et à vous Esprit Saint, en puissance égal, Qui procédez de l’un et de l’autre, Dieu unique à jamais, Amen. |
Ut queant laxis, Resonare fibris Mira gestorum, Famuli tuorum Solve polluti, Labii reatum, Sancte Ioannes
Nuntius celso veniens Olympo, Te patri magnum fore nasciturum, Nomen et vitae seriem gerendae, Ordine Promit,
Ille promissi dubius superni, Perdidit promptae modulos loquelae, Sed reformasti genitus peremptae, Organa vocis,
Ventris obstruso recubans cubili, Senseras regem thalamo manentem, Hinc parens nati meritis uterque, Abdita pandit
Sit decus Patri, genitaeque Proli, Et tibi compar utriusque virtus, Spiritus semper, Deus, unus, omni, Tempori aevo. Amen |