En rentrant à la maison, le 29 novembre au soir, par le RER, je consulte le dernier message d’un de mes frères dans la foi, Michel. Et je découvre la réaction de Mgr Aillet, [voir le PDF ci-dessous], le droit de tuer?, à la proposition de loi qui prévoit d’inscrire le prétendu « droit à l’avortement » dans la Constitution française qui a été voté le jeudi 24 novembre 2022. Le pays des droits de l’homme, dont il est question, est la France révolutionnaire et guillotineuse, qui ne se confond pas avec la “fille aînée de l’Eglise”, a donc précédemment inscrit dans sa première constitution, la fameuse Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen de 1789, en son premier article : Les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les auteurs n’avaient pas imaginé, sans doute pas un instant, qu’on pût instituer une quelconque interdiction à la naissance.
- Origine de ces droits : dans son préambule la Déclaration des droit de l’homme et du citoyen reconnait bien évidement les droits naturels : Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l’ignorance, l’oubli ou le mépris des droits de l’Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d’exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l’Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.
- Inégalité des droits : l’injustice de la situation saute aux yeux de fait. Car ceux qui ont eu la chance d’être nés viennent à légiférer sur les droits de ceux qui viendront à naître ! D’où leur vient un tel pouvoir, un quasi droit de vie ou de mort ? Enfin comment croire que toutes les populations en France seront sur un pied d’égalité face à cette sorte de loi ? Notamment celles issues de pays musulmans. Les familles originaires de ces pays, qui ont la double nationalité ou n’ont pas du tout la citoyenneté française, appliqueraient et accepteraient ce nouveau droit, contraire à leurs us et coutumes ou à leur croyance ? Les caractères universel et égalitaire de la loi sont donc biaisés.
Par ailleurs, au niveau d’une réflexion métaphysique et spirituelle ce qui est choquant c’est cette accaparation de la VIE. Possible parce que le Dieu Vivant et Eternel, créateur et souverain de la vie, a été écarté…Lui-aussi de l’existence ! En Occident l’idée que la vie ne vient pas de Dieu s’est imposée. Soit mais vient-elle pour autant des hommes qui légifèrent sur elle ? Ne sont-ils pas nés, après avoir été neufs mois dans le ventre de leurs mères ? Et ne mourront-ils pas dans quelques décennies, au meilleur des cas ? Quand donc sont-ils devenus propriétaires de la vie ? Les hommes fabriquent des machines sur lesquelles ils ont des droits, personne le conteste. Mais là s’arrête leur possibilité.
En sorte que nous pouvons et devons en appeler à Dieu contre ces “fous-dieux“, ces dominants arrogants qui veulent mettre en esclavage leurs semblables déjà nés, et filtrer ceux qui viendront au monde. Il est temps que nous proclamions, comme nous prédécesseurs dans la foi, que nous n’avons qu’un Maître, Celui qui a dit :
Moi, je suis l’Alpha et l’Oméga, dit le Seigneur Dieu, Celui qui est, qui était et qui vient, le Souverain de l’univers.