Cette étude se penche sur différentes façons d’aborder le Mystère de l’Eucharistie, source de méditations sur ce que l’Église nomme de différents noms (cf. le Catéchisme de l’Église Catholique, 1328-1332, le Très Saint Sacrement désignant les espèces eucharistiques gardées dans le tabernacle).

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Remarque liminaire. Cette étude a recours à des “liens hypertexte” sous forme de lignes bleues (équivalent aux références à la fin d’un texte), permettant d’accéder (uniquement via un écran), par clic sur l’une de ces lignes, aux sources utilisées, à la définition d’un terme, ou à la justification d’une affirmation. Une copie “papier” de cette étude ne permet pas d’obtenir le complément d’information donné par ces “liens“.

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Bien que n’ayant pas la compétence d’un théologien, ni même d’un simple prêtre (toujours inspiré par l’Esprit), l’auteur prend le risque de présenter l’étude définie par le titre de ce texte, en ayant recours aux saints qui se sont exprimés sur le sujet. Ceci en considérant trois approches :

– Une première approche fait le lien entre trois thèmes de l’Histoire Sainte : la manne que les juifs reçurent après la traversée de la mer rouge, les anciens sacrifices de la Loi (où les prêtres et ceux qui offraient, mangeaient de la victime qui avait été sacrifiée), et l’excellence du Nouveau Sacrifice, qui les a remplacés [“Les Juifs offraient des victimes (hosties) étrangères, avec le corps d’animaux. Jésus offre son propre Corps, sous les apparences sensibles du pain rompu“].

– Une deuxième approche concerne les révélations reçues par des âmes privilégiées : Saint Thomas d’Aquin, Sainte Hildegarde de Bingen, Sainte Catherine de Sienne

– Une troisième approche traite des offenses faites au Sacrement. Sur ce sujet se sont exprimés:

  • Saint Paul dans le récit complet de la Cène (I Cor., 11, 23-34), i.e. non amputé de la partie qui traite de la réception indigne du Sacrement (I Cor., 11, 27-29): “Aussi, quiconque mangera ce pain, ou boira le calice du Seigneur indignement, sera coupable du Corps et du Sang du Seigneur. […] Car celui qui mange et boit indignement, mange et boit son propre jugement, parce qu’il n’a pas discerné le Corps du Seigneur …” (partie absente dans la liturgie du Jeudi Saint depuis la réforme liturgique (Mgr Bugnini)
  • Sainte Catherine de Sienne.
  • Saint Thomas d’Aquin (Somme Théologique II, Q, LXXV, art. 1) qui condamne ceux qui : “ont enseigné que l’Eucharistie était non la réalité, mais seulement le symbole du Corps et du Sang de Jésus-Christ. Parce qu’elle contredit expressément les paroles du Maître leur doctrine est hérétique“.
  • Le décret sur le Sacrement de l’Eucharistie (XIIIème session du Concile de Trente, 11 octobre 1551), que le Catéchisme de l’Église Catholique résume ainsi (point 1413) : “Par la consécration s’opère la transsubstantiation du pain et du vin dans le Corps et le Sang du Christ. Sous les espèces consacrées du pain et du vin, le Christ lui-même, vivant et glorieux, est présent de manière vraie, réelle et substantielle, son Corps et son Sang, avec son âme et sa divinité.”

Parmi les mystiques de notre temps, bien que non encore officiellement reconnus par l’Église, l’étude ne retient que Don Gobbi, fondateur du Mouvement Sacerdotal Marial. Ce mouvement a publié les messages de Marie dans le livre “Aux prêtres, les fils de prédilection de la Vierge” (nombreuses références aux offenses au Saint Sacrement) qui a conduit aux “cénacles de prières” réunissant nombre de fidèles (dont des évêques et prêtres du monde entier).

Cette approche fait aussi référence à la quasi disparition d’un geste d’adoration pour le Seigneur (Corps, Sang, Âme et Divinité, présents dans l’Hostie), geste remplacé par une légère inclination de la tête (malheureusement maintenant généralisée), signe de déférence adressé à un symbole humain, comme le drapeau national dans un défilé, ou quand on salue une personne rencontrée. Ceci alors que le Catéchisme de l’Église Catholique” rappelle que : « Dans la liturgie de la messe, nous exprimons notre foi en la présence réelle du Christ sous les espèces du pain et du vin, entre autres, en fléchissant le genou, ou en nous inclinant profondément en signe d’adoration du Seigneur. » (n° 1378). Voir aussi l’article “Pourquoi les catholiques font-ils la génuflexion dans les églises ?

-Une quatrième partie traite de l’Eucharistie dans la forme ordinaire et forme extraordinaire du rite romain, les deux rites romains de la messe ayant la même légitimité (le Sacrifice existe bien dans les deux formes) et leurs prêtres la même dignité.

– La conclusion fait le lien entre manne, Eucharistie, Sacrifice et Marie Co-Rédemptrice, dont les larmes peuvent être symbolisées par la goutte d’eau versée dans le vin de la consécration.

Le document (PDF) ci-dessous donne accès à l’intégralité de l’étude.

 

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