Comme nous l’avions promis dans l’article Is Pope Francis catholic ?, du 1er aout 2022, nous donnons ici notre propre point de vue, après de longues réflexions, menées depuis 2013, sur le rôle particulier du Saint-Père actuel.
Il n’est pas utile de rappeler les chamboulements sociétaux, dans lesquels s’inscrit le pontificat actuel. Tous les catholiques, en particulier, les observent et les déplorent, bien que certains s’en accommodent voire même applaudissent à leur surgissement[1]. Mais beaucoup d’autres en sont interloqués, voire choqués. Et l’évolution de la papauté sous la conduite du pape François est un de ceux-là.
Or la question du Pape, ou de la papauté, a toujours été un problème dans l’Église, et de ce fait elle est intimement liée à cette dernière. C’est ce que peut facilement découvrir et remarquer un converti non-connaisseur de l’histoire du christianisme. Quand surtout il est passé par les protestants ou s’est frotté à eux, un tant soit peu. Moh-Christophe, l’auteur de cet article, l’a donc constaté assez vite, avant même son baptême en 1970.
De fait, au lieu de réunir les disciples du Christ, l’institution de la papauté sera vue comme une source de division par ceux qui ne considèrent pas, ou ne veulent pas voir son rôle, dans le plan divin.
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Ouvrir dans un nouvel onglet [1] Nous parlons en particulier de la perte de la vraie foi qui amène certains à accepter déviances et hérésies.
Je suis navré par les écrits de Moh Christophe que je tiens en grande estime. Je regrette de dire qu’il tient une posture floue et un discours sectaire qui n’est pas digne d’un fidèle catholique du Christ. Les rapports entre nous, entre fidèles et entre fidèles et pasteurs ne peuvent se réduire à une lecture politique. Encore moins démoniaque… Le mystère de l’Eglise est un mystère de communion. Si conflit il y a – et ce n’est pas impossible – se règle dans la charité. La véritable sagesse chrétienne, ce n’est pas qu’il n’y ait pas de conflits, mais qu’ils soient réglés dans la charité.
Cher père en Christ, vous vous méprenez: la question qui est abordée n’est pas celle de conflits entre chrétiens, mais du moment présent que traverse l’Eglise en particulier et le monde en général.
La lecture de l’évangile d’hier, vendredi 21/10/22, nous dit par la bouche de Notre Seigneur, que nous devons nous en préoccuper.
“En ce temps-là, Jésus disait aux foules : « Quand vous voyez un nuage monter au couchant, vous dites aussitôt qu’il va pleuvoir, et c’est ce qui arrive. Et quand vous voyez souffler le vent du sud,
vous dites qu’il fera une chaleur torride, et cela arrive.
Hypocrites ! Vous savez interpréter l’aspect de la terre et du ciel ; mais ce moment-ci, pourquoi ne savez-vous pas l’interpréter ?” (Luc 12, 54-59)