O mon peuple, que t’ai-Je fait ? en quoi t’ai-Je attristé ? réponds-moi !  Chante l’Eglise le vendredi saint dans les impropères, qui signifie “reproches”, adressés par le Christ à son peuple, en l’occurrence le peuple hébreu. Mais aujourd’hui, prés de 2000 ans après la mise en crois du Seigneur, ces reproches ne s’adressent-ils pas plutôt aux chrétiens ? C’est en tout cas ce que dit un évêque, ancien nonce — émérite ? — par ailleurs, qui vient de l’écrire dans une homélie publiée récemment.  

” Je vous ai délivrés de l’esclavage de l’Égypte, et vous rendez la pareille à votre Sauveur en Le crucifiant nous chantons dans les Improperia.

Je vous ai donné la Messe, et vous la remplacez par un rite qui Me déshonore et éloigne les fidèles.

Je vous ai donné le sacerdoce, et vous le profanez avec des ministres hérétiques et des fornicateurs.

Je vous ai rendus fermes contre vos ennemis, et vous ouvrez grand les portes de la Citadelle, courez à leur rencontre, les honorez alors qu’ils se préparent à vous détruire.

Je vous ai enseigné les vérités de la Foi, et vous les adultérez ou gardez le silence à leur sujet pour plaire au monde.

Je vous ai montré la voie royale du Calvaire, et vous suivez le chemin de la perdition, des plaisirs, de la perversion.”

Nous sommes totalement d’accord avec Mgr Vigano (1), en tant que convertis venant de l’islam : comment peut-on trahir le Christ et se tourner vers les idoles ? Les idoles qui nous mènent au déshonneur, à la formication, aux ennemis déguisés en brebis mais qui sont des loups, des faux prophètes en réalité ? Les idoles de ce monde perverti et aveugle nous incitent à oublier le Dieu d’amour, Celui qui est Notre Père plein de sollicitude qui veut faire de nous ses fils pour l’éternité.

Nous sommes entrés dans la grande apostasie qui précède la venue de l’Antéchrist et… le retour du Christ. Demeurons Lui fidèles et avec Lui et Sa Mère affrontons la grande tribulation, de ces tempts eschatologiques. 

(1) Sans être des fans de ce courageux clerc, nous sommes aussi d’accord dans sa dénonciation de la religion nouvelle qui s’installe à la faveur du mondialisme: ce que les anglophones appellent le globalisme..