Après le pape Jean-Paul 2, en 2000, voilà que le président de la Fédération de Russie a aussi embrassé le Coran le 22 août dernier. Tous les deux sont nés dans des pays d’Europe de l’est. Ils ne connaissent pas, peut-être, l’importance d’un tel geste. Premièrement le Coran traduit n’a pas de considération auprès des musulmans connaisseurs de la loi islamique. Deuxièmement un Coran, écrit en arabe, ne doit pas être touché par un non musulman, et même par un musulman qui n’est pas “pur”, c’est à dire par celui ou celle qui n’a pas fait ses ablutions.

Donc c’est le musulman qui offre ou laisse toucher un Coran en arabe, par un non-musulman, qui est condamnable. Or, le pape comme le président Poutine, étant supposément chrétiens, ne connaissent pas cette loi musulmane. Par contre ils ont été instrumentalisés par les musulmans et cela ils le savent très bien. De plus, à nos yeux, ils ont commis une faute en embrassant le Coran. En effet, ce faisant, ils montrent qu’ils le considèrent, à l’instar des musulmans, comme la parole de Dieu. De fait ils le mettent sur le même plan que la parole du Christ. Pas besoin d’en dire plus.

Néanmoins, nonobstant ce qui a été dit au-dessus, il faut rectifier ce que la plupart rapportent à tort : ce n’est pas Ramzan Kadyrov qui fait cadeau du livre musulman au président de la Fédération de Russie mais l’inverse, à savoir que c’est ce dernier qui a offert l’exemplaire richement orné du Coran qu’il a remis pour l’inauguration de la mosquée « du prophète Issa », le Jésus musulman.

 

La confusion millénaire se poursuit. Ainsi que nous l’écrivions la vérité sera révélée, en son temps, par le Christ.