Nous avons déjà parlé des déboires du chercheur algérien Saïd Djabelkhir, islamologue et philosophe, qui a été condamné en avril 2021 à trois ans de prison et à une amende de 50 000 dinars pour « offense à l’islam ». Pour “l’acquittement de Saïd Djabelkhir et la liberté scientifique en Algérie”, une tribune a été publiée dans divers médias algériens et dans le Figaro Vox à la fin du mois de janvier.

Extrait : Les signataires de cette tribune collective expriment leur soutien à Monsieur Said Djabelkhir condamné pour blasphème en Algérie, et appellent la Cour constitutionnelle d’Algérie à censurer l’article 144 bis du code pénal algérien réprimant le blasphème… Cette affaire est importante car pour la première fois la Cour algérienne se prononcera sur la conformité à la Constitution de la pénalisation du blasphème et, à travers elle, sur les limites religieuses portées aux libertés d’expression et de recherche scientifique en Algérie. Elle intervient alors que la liberté de conscience a été supprimée de la Constitution algérienne en 2020. C’est donc l’heure de vérité pour la justice constitutionnelle algérienne qui entame ses premiers contrôles de constitutionnalité des lois a posteriori. L’acquittement de M. Djabelkhir marquerait une nouvelle ère pour la justice. Ce jugement sera une référence dans la jurisprudence algérienne et déterminera fortement le sort des libertés publiques dans le pays.

Le PDF de la tribune complète ci-dessous :

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