On peut se poser la question après le refus de sa candidature aux BRICS. Il y avait certes 40 candidatures de pays voulant entrer dans l’organisation économicopolitique montante, qui veut qu’un ordre mondial multipolaire remplace l’unipolaire occidental. Et seulement 6 ont été retenus. Mais que l’Ethiopie, l’Egypte et l’Argentine soient préférés à l’Algérie, pose question. Surtout après l’appel du pied du président Tebboune au président Poutine en juin dernier, lors du sommet Russie-Afrique ; puis au président chinois en juillet, lors de sa visite en Chine.

Oui, l’Algérie n’a pas convaincu ni par ses résultats économiques ni par sa stratégie pour redresser le pays. L’équipe du président Tebboune n’impressionne pas, semble-t-il. Un pays qui vit de la rente pétrolière et gazière, avec peu de projets et peu de réalisations, malgré ses atouts, a de la peine à convaincre ses partenaires.

Nous ne parlerons pas ici de notre déception car l’Algérie recule dans les investissements économiques mais, surtout, dans les développements humains. En matière de démocratie, après les espoirs mis dans le Hirak par la population, et en matière d’ouverture pour plus de liberté religieuse. Tout indique que la politique de l’équipe dirigeante se décline au passé. Sous l’impulsion des vieux militaires l’orientation de la gestion économique et humaine du pays recule et déçoit. Certains disent même qu’elle est catastrophique et à la dérive..

Une politique toujours marquée par l’opacité, et sans espoir pour l’immense majorité de la jeunesse qui ne cherche qu’à quitter le pays. Bref, de plus en plus, la dictature militaire est évoquée, par les observateurs qu’ils soient étrangers ou citoyens comme ici..

Il ne nous resterait qu’à pleurer, en conclusion ? Non évidemment, mais à prier que le Seigneur se souvienne et prenne pitié de ses enfants d’Algérie, d’Afrique du Nord, de France et du Canada. Quant aux dirigeants, nous prions pour eux aussi, non pour qu’ils réussissent dans leurs entreprises en persistant dans leurs errements, mais pour qu’ils reviennent à la crainte de Dieu. Car l’injustice passera, la haine s’écroulera et ce sont l’amour et la justice qui triompheront ; tout comme en France et dans le reste du monde d’ailleurs. Dieu est le Dieu du temps et des limites, nous est-il dit dans le livre de Job (14;05) :  Puisque les jours [de l’homme] sont décrétés, que tu as décidé du nombre de ses mois, et fixé sa limite, infranchissable”. À l’homme orgueilleux, qui a écarté Dieu de sa vie, le Seigneur lui dit dans st Luc (12;20) : “Tu es fou : cette nuit même, on va te redemander ta vie. Et ce que tu auras accumulé, qui l’aura ?”

On dit souvent que telle équipe dirigeante, tel président d’un pays n’a pas de légitimité. Et nous pouvons le dire des gouvernants de nombreux pays. Cependant nous croyons que, comme l’a dit Jésus à Pilate, le pouvoir vient de Dieu, et donc la légitimité aussi. Car à nos yeux Pilate n’a pas vécu en vérité, ni régné avec justice. Malgré cela Dieu lui a accordé du pouvoir sur les hommes à l’époque de Jésus. Pour un temps très court toutefois. Tous les dirigeants auront, en conséquence, à rendre des comptes sur l’utilisation qu’ils ont fait du pouvoir qu’ils ont reçu. C’est l’affirmation divine : autrement le Seigneur aurait-il eu ces paroles face à Pilate ? Voir Jean 19:

09 [Pilate] rentra dans le Prétoire, et dit à Jésus : « D’où es-tu ? » Jésus ne lui fit aucune réponse. 10 Pilate lui dit alors : « Tu refuses de me parler, à moi ? Ne sais-tu pas que j’ai pouvoir de te relâcher, et pouvoir de te crucifier ? »11 Jésus répondit : « Tu n’aurais aucun pouvoir sur moi si tu ne l’avais reçu d’en haut ; c’est pourquoi celui qui m’a livré à toi porte un péché plus grand.»

De fait dans la Sainte Ecriture, Dieu nous a assurés qu’Il établira la JUSTICE, qu’Il fera triompher le bien sur le mal, au temps fixé par Lui. Bien mieux que c’est LUI qui régnera au final. Faisons Lui confiance et que notre joie demeure.

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