À nous qui craignons ce qui peut arriver, demain, ou après-demain, ou dans un mois, considérons ceci : « Rien ne peut arriver que Dieu ne l’ait voulu. Or, tout ce qu’il veut, si mauvais que cela puisse nous paraitre, est cependant ce qu’il y a de meilleur pour nous. »
Ces paroles sont de saint Thomas More, dites à sa fille peu avant son martyre.
Car au terme de son procès, Thomas More est déclaré coupable de trahison pour n’avoir pas reconnu la suprématie du roi sur l’Eglise d’Angleterre.
Le 6 juillet 1535, il est décapité.
 
– Nous pourrions penser aussi au Christ au Jardin des oliviers, qui finit par accepter le calice, qu’il refusait de boire avant son arrestation, car complaire à la volonté de Son Père, notre Père, était et est aujourd’hui encore toujours préférable à ce que nous souhaitons.
Dieu seul sait faire de la matière et de l’antimatière.
Il est le seul à pouvoir transformer le mal – qu’il ne fait pas – en bien.
Satan le sait et c’est pourquoi il use de la peur contre nous, pour nous pousser à agir dans la panique, afin d’oublier Dieu, et commettre l’irréparable.
Aussi bien prions pour ceux qui ont oublié Dieu. En ces temps derniers, ils sont nombreux et puissants, se croyant intouchables ou ni vu ni connu quand ils commettent le mal.
Il en est parmi eux qui le feront sans le savoir, peut-être dans une fraction de seconde, et le regretteront comme Judas. Il en est d’autres qui le savent pertinemment et ne le regretteront pas. Dieu les prennent en pitié.