Ceci dit non pour exclure le père adoptif de Jésus, le juste et chaste époux de Marie, Joseph, mais pour indiquer que, dés la crèche, Dieu, père de Jésus et notre Père, s’invite chez les hommes dans le mystère insondable du Créateur de toute chose. Cette majesté divine sera encore manifestée avec le baptême de Jésus au Jourdain, par Jean-Baptiste. Si Pâques est l’oeuvre cosmique de la Rédemption des hommes et du renouvellement de toute chose, Noël est l’oeuvre grandiose et magnifique de la Création, dont l’homme est le sommet.
Ainsi donc depuis presque 2000 ans les disciples du Christ espèrent son retour dans la gloire, investi de la royauté par le Père. Et à tous les Noël(s) ils commémorent sa première venue dans l’humble bourg de Bethléem, en Judée, près de Jérusalem. En effet, qui aurait pu voir en cet enfant nu, le Roi des rois ? Seuls les Mages ont vu son étoile, signe de sa royauté universelle. Qu’on ne s’y trompe pas, au demeurant, sur le devenir de ce petit bébé démuni. Il s’agit bien du Christ qui, une fois sa Passion achevée, mort et ressuscité, est monté au Ciel d’où il doit revenir pour régner :
Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qui sera anéanti, c’est la mort, car il a tout mis sous ses pieds. Mais quand le Christ dira : « Tout est soumis désormais », c’est évidemment à l’exclusion de Celui qui lui aura soumis toutes choses. Et, quand tout sera mis sous le pouvoir du Fils, lui-même se mettra alors sous le pouvoir du Père qui lui aura tout soumis, et ainsi, Dieu sera tout en tous“. (1ère lettre de st Paul aux Corinthiens 15: 25-28)
La fête de la Nativité n’est pas une fête païenne pour faire bombance. Bien que les laïcards la considèrent comme une fête trop catholique à leur goût et que, pour cette raison, ils veulent la supprimer.
Cela dit Jésus ne reviendra sûrement pas dans la gloire à Noël, mais Il reviendra et pas que pour les chrétiens !
Ceux qui L’auront transpercé de différentes manières – et beaucoup l’ont fait et le font encore -, quand, entre autres, ils bafouent les traditions et la religion chrétienne du Salut, par haine de Jésus-Christ et de ses disciples, seront en pleurs et grinceront des dents s’ils ne se sont pas repentis comme Pierre, le premier pape. Dans l’évangile de st Jean il est écrit (19:37) : “Ils lèveront les yeux vers celui qu’ils ont transpercé”. Oui lors du “retour du Roi“, l’évangile nous dit qu’il demandera qu’on lui amène ses ennemis. C’est dans st Luc, 19 : 12-27 :  « Un homme de la noblesse partit dans un pays lointain pour se faire donner la royauté et revenir ensuiteMais ses concitoyens le détestaient, et ils envoyèrent derrière lui une délégation chargée de dire : “Nous ne voulons pas que cet homme règne sur nous.” Quand il fut de retour après avoir reçu la royauté, il fit convoquer les serviteurs … “Quant à mes ennemis, ceux qui n’ont pas voulu que je règne sur eux, amenez-les ici et égorgez-les devant moi.” »
Oui, nous le disons à nouveau, qu’on ne s’y trompe pas : le temps de la conversion prendra fin. Et c’est Dieu qui y mettra fin. Lui qui attend notre repentance. Cela concerne tout homme, quelque soit sa condition et son époque, quelque soit sa culture religieuse et son pays, quelque soit sa famille et son sexe. Quand Dieu fera sonner la trompette le temps de son Royaume commencera et les hommes auront alors choisi leur destination : dans le Royaume du Fils éternel ou en dehors. Oui l’Enfer, mes bien chers frères, existe.
Et quand je l’imagine, je pense à ce convive qui s’est invité lui-même à la fête du Royaume de Dieu… Sauf qu’il n’avait pas d’habit de fête et donc il ne pouvait pas y participer. Alors on l’a mis dehors…
Parfois je me mets à sa place : ce convive est dans une situation pire que les autres condamnés du “dehors”. Pourquoi ?
Parce qu’il a vu les splendeurs de la fête et des habits revêtus par les invités, les plats que les anges apportaient peut-être déjà, les instruments de la musique, et quelle musique se jouait là, qu’il a entendue et écoutée ! C’est la fête organisée par Dieu, me bien chers frères !
Ce n’est pas le déjeuner de la Reine d’Angleterre ou le repas du Siècle, le dîner du CRIF ou la table garnie du sultan d’Oman ou de l’émir du Qatar.
Jésus, le Roi, lui aurait dit comme dans la parabole : “Jetez-le, pieds et poings liés, dans les ténèbres du dehors ; là, il y aura des pleurs et des grincements de dents.” Mat. 22:13
Ô Dieu préserve-nous de ce malheur, quoique nous l’ayons certes mérité, mais au nom de Ton Fils en qui nous croyons, préserve-nous et fais nous grâce dans ta miséricorde !
L’Enfer, mes bien chers frères, c’est l’absence de Dieu, après L’avoir vu dans sa magnificence, dans sa gloire.  Car “tout être vivant verra le salut de Dieu” (Luc 3: 06). Mais ce n’est pas de “voir” qui compte, selon moi frères. Ce qui compte c’est d’être sauvés. C’est Dieu qui ouvre la porte de l’éternité bienheureuse, mais c’est chacun de nous qui décide d’en bénéficier ou pas. Aussi faisons le bon choix, celui de la vie. Comme le proclame l’Eternel au temps de Moïse (Deutéronome 30:19) : “Je prends aujourd’hui à témoin contre vous le ciel et la terre : je mets devant toi la vie ou la mort, la bénédiction ou la malédiction. Choisis donc la vie, pour … vivre !
Oui l’Enfer c’est l’absence de vie et de lumière à tout jamais, en l’absence de Dieu !
Travaillons pour être sauvés de l’Enfer et demeurer auprès de Notre Père, le vrai Père.