“En effet, nul de nous ne vit pour lui-même, et nul ne meurt pour lui-même. Car si nous vivons, nous vivons pour le Seigneur; et si nous mourons, nous mourons pour le Seigneur. Soit donc que nous vivions, soit que nous mourions, nous sommes au Seigneur.” Cette affirmation de saint Paul (épitre aux Romains 14: 08), convient bien à Simone, qui a vécu dans cette attitude. Continuons avec lui pour en parler…
Pour Simone
Elle n’a pas cherché à parler toutes les langues des hommes et des anges, mais à pratiquer la charité et l’amour du prochain.
Elle n’était pas prophète, ne possédait pas la science des mystères et n’avait pas toute la connaissance de Dieu ; elle n’avait pas la foi qui déplace les montagnes, mais elle avait plus, elle ne manquait pas d’amour et de charité !
Elle n’a pas distribué toute sa fortune aux affamés, elle n’a pas été martyre, mais elle a fait plus, elle a donné tout son amour et en abondance !
Son amour était patient, son amour rendait service, son amour ne jalousait pas, ne se vantait pas, ne se gonflait pas d’orgueil ;
Elle n’a rien fait d’inconvenant, elle ne cherchait pas son intérêt, elle ne s’emportait pas, elle n’entretenait pas de rancune ;
Elle ne s’est pas réjouit de ce qui est injuste, mais elle a trouvé sa joie dans ce qui est vrai !
Elle supportait tout, elle faisait confiance en tout, elle espérait tout, elle endurait tout.
Car l’amour est ce qui ne s’oublie pas. Les prophéties ? Elles seront dépassées ; le don des langues disparaitra, la connaissance actuelle sera dépassée.
Oui Simone avait la foi, elle avait l’espérance et l’amour charitable ; mais ce qui a été le plus grand chez elle fut sa charité envers son prochain !
En effet connaissances et prophéties sont partielles aux yeux de Notre merveilleux Seigneur. Et quand vient la fin, nous ne les emportons pas avec nous, pour les Lui offrir comme un bouquet de fleurs.
Car à la fin, nous redevenons de petits enfants et nous devons présenter un cadeau à Notre Père éternel, qui n’a que faire des belles paroles et des beaux discours. Nous devons nous présenter devant lui comme des enfants.
Et je témoigne qu’elle avait ce don d’être une enfant malgré sa noblesse.
Et, j’en suis sûr, en ce moment même Simone est en train de présenter son bouquet de fleurs à Marie, sa délicieuse Maman et la nôtre, qui va la conduire au Roi des rois.
Louange à toi Seigneur pour Simone, ta servante humble et compatissante avec tous !