La réponse à cette question est connue de tous : c’est selon ! Selon les pays, selon les familles, selon les époques…En France, puisque nous y sommes et que sa politique gouvernementale continue à jouer un certain rôle, pour ne pas dire un rôle certain, on pouvait quitter l’islam sans problème jusqu’à Mitterrand. Puis la situation s’est dégradée à partir de sa présidence, et son soutien apporté au FIS algérien dans son ascension vers le pouvoir en Algérie. En sorte qu’aujourd’hui la sécurité pour les personnes qui ont quitté ou veulent quitter l’islam n’est plus assurée. En gros l’évolution de la lutte pour le port du voile, à titre indicatif et anecdotique, eut une double conséquence islamique en France laïque et républicaine, l’une voulue, l’autre involontaire mais tout aussi aboutie. Le faire porter fièrement par les musulmanes de France et de Navarre, était évidemment le but recherché pour installer et manifester la présence de la religion musulmane partout ; le jeter sur les ex-musulmans devenus chrétiens, si peu nombreux pourtant, est le résultat inattendu de cette victoire du voile ! Dans les deux cas la peur et la lâcheté ont joué de manière prépondérante.
L’ECLJ, abréviation anglaise signifiant en français “centre européen pour la loi et la justice”, s’est saisi de cette situation faite aux ex-musulmans à la suite des discussions qui ont eu lieu autour du projet de loi sur le “séparatisme”. L’enquête de l’ECLJ a donc donné un rapport sur LA PERSÉCUTION DES CHRÉTIENS EX-MUSULMANS EN FRANCE et à cette vidéo.
La vidéo est un peu longue bien sûr, mais le sujet le justifie. Par ailleurs, comme je l’ai signalé à l’un des réalisateurs, il manque selon moi le caractère décisif qui provoque la persécution, pour tous les chrétiens, depuis celle de notre Seigneur Jésus qui l’a mené sur la croix. C’est le choix du Christ, bien mieux la décision de LE préférer en le mettant au cœur de notre vie ; et de le préférer même à sa famille, ses amis et son pays. Et de fait Jésus nous a prévenus que nous en souffrirons : “Vous serez haïs de tous, à cause de mon nom ; mais celui qui persévérera jusqu’à la fin sera sauvé.” (St Matthieu 10:22) Et plus loin de manière plus précise : “Ne croyez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre ; je ne suis pas venu apporter la paix, mais l’épée. Car je suis venu mettre la division entre l’homme et son père, entre la fille et sa mère, entre la belle-fille et sa belle-mère ; et l’homme aura pour ennemis les gens de sa maison. Celui qui aime son père ou sa mère plus que moi n’est pas digne de moi, et celui qui aime son fils ou sa fille plus que moi n’est pas digne de moi ; celui qui ne prend pas sa croix, et ne me suit pas, n’est pas digne de moi.” (St Matthieu 10:34-38)
CELA NE SIGNIFIE PAS QU’IL NE FAUT PAS DENONCER LA PERSECUTION, comme Jésus nous l’a montré après avoir reçu une gifle (Jean 18:23) : “Si j’ai mal parlé, fais voir ce que j’ai dit de mal ; et si j’ai bien parlé, pourquoi me frappes-tu ?” CELA SIGNIFIE SURTOUT QUE LE CHRIST NOUS SOUTIENDRA, car sans Lui il est impossible de tenir et je pense en particulier à deux convertis qui ont renoncé, après leur baptême et qui n’ont pas résisté à la pression familiale… Mais Dieu seul est juge en cette affaire de résistance et de soutien, Lui qui a dit : “Et même les cheveux de votre tête sont tous comptés. Ne craignez donc point : vous valez plus que beaucoup de passereaux“. Mt. 10:30-31
L’ECLJ a donc fait le constat suivant : À l’heure actuelle, la France ne garantit pas effectivement la liberté fondamentale de choisir sa religion. Selon l’ECLJ, le projet de loi confortant le respect des principes de la République est une occasion favorable à une meilleure garantie de la liberté religieuse, en renforçant les peines encourues par ceux qui cherchent à entraver une conversion. La Charte des principes pour l’islam en France dans son article 3 § 2 condamne déjà de tels agissements.
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