Il y a un pays où les plus fanatiques des musulmans se distinguent particulièrement dans la persécution des chrétiens, c’est le Pakistan. Ce pays, dont le nom signifie « pays des purs » (pâk signifiant « pur » et stân signifiant « pays »), est une république islamique de plus de 200 millions d’âmes. Il a été créé spécialement pour les musulmans, avec l’actuel Bengladesh au départ, pour les séparer des indous de l’empire britannique des Indes, en 1947. De manière récurrente, y sont signalées, des affaires de persécution de la minorité chrétienne (près de 2 millions). Voici l’exemple de deux évènements dont la résurgence mine cette pauvre communauté chrétienne.
- 1 – L’affaire de la condamnation à mort de Shagufta Kiran au Pakistan pour blasphème.
Mère de famille, de 4 enfants, dont l’affaire remonte à 2021, >> la plainte contre Shagufta a été déposée par un musulman, Shiraz Ahmed Farooqi, qui a déclaré qu’en septembre 2020, elle aurait partagé le contenu prétendument blasphématoire dans un groupe WhatsApp qu’il gérait. L’avocat de Shagufta, Rana Abdul Hameed, a déclaré aux médias chrétiens que l’accusée avait insisté sur le fait qu’elle n’était pas l’auteur du contenu controversé partagé dans le groupe WhatsApp, appelé Pure Discussions… Shagufta a été déclarée coupable en vertu de l’article 295-C de la loi pakistanaise sur le blasphème, loi controversée selon laquelle l’insulte au prophète est obligatoirement passible de la peine de mort. <<
Malheureusement ce type de condamnation pour blasphème ne repose, parfois, que sur une simple et imprudente critique du prophète Mohammed. Ou sur la souillure par inadvertance d’un livre coranique. Qui viennent d’allégations ne reposant pas sur des preuves probantes par ailleurs.
Cela peut arriver que même des musulmans soient condamnés ou, pire, exécutés pour blasphème. Ainsi une foule violente a lynché un homme accusé d’avoir prétendument blasphémé le Coran dans la ville de Madyan, […] Il s’agissait d’un citoyen pakistanais de religion musulmane, identifié comme Muhammad Ismail, originaire du Pendjab….
Cependant c’est la loi sur le blasphème qui pose problème. Les groupes radicaux violents, au Pakistan, sont nombreux et puissants. Par leur nombre ils influent sur les hommes politiques. Même la police recule face à leur détermination fanatique.
- 2 – Les enlèvements de filles, exemple de Farah.
Outres cette persécution importante due à la loi sur le blasphème, qui a fait parler d’elle avec Asia Bibi, il y a la pratique très répandue des enlèvements de jeunes filles. Elles sont dans la foulée converties et mariées de forces à des musulmans. Le même phénomène existe pour les filles de religion indoue. En moyenne, chaque année plus d’un millier de jeunes filles mineures appartenant aux communautés minoritaires chrétiennes, mais aussi hindoues et sikhes, sont kidnappées, converties de force à l’islam et mariées de force à des musulmans pakistanais, selon la BBC. >> Le Conseil national des églises du Pakistan (NCCP) affirme que le nombre de ces enlèvements est en augmentation. « Il s’agit de centaines, de centaines, de très nombreuses filles. Ce crime est commis par de nombreuses personnes et les autorités ne font rien », explique le secrétaire général du NCCP, l’évêque Victor Azariah. Dans le cas de Farah, elle a été libérée grâce à la détermination de son père et à leur avocat qui a détecté un vice de forme dans l’inscription de son mariage avec son ravisseur. « Je prie pour que Dieu protège tous les enfants du Pakistan, qu’il veille sur eux tous. » A-t-elle dit.
Farah serre dans ses bras une de ses sœurs à l’extérieur du tribunal
- En résumé :
La situation des droits de l’homme, créée par l’islam fondamentaliste, dans de nombreux pays est rendue insoluble. Toutes les solutions politiques essayées, au Pakistan par exemple, n’ont rien réglé. Comme le dit, involontairement, la jeune Farah l’unique voie de salut viendra de Dieu, mais le Dieu de l’amour et de la paix.
Du reste y’a-t-il un autre Dieu que Lui ?
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