Résumé du PDF sur “La disparition d’adolescentes et femmes au Pakistan: enlevées, converties de force, mariées de force.
Dans plusieurs pays musulmans, l’enlèvement d’adolescentes et femmes des minorités religieuses, suivi de conversions et mariages forcés, est une variante du jihad al-wilada (jihad des naissances), ou jihad démographique. Cette variante vise l’augmentation du nombre de musulmans par assèchement de la “fécondité” des infidèles vivant en dar al-islam. C’est le thème de l’article de Raymond Ibrahim “Raping and Impregnating Infidels: Another form of Jihad” (Le viol et la fécondation des non musulmanes: autre forme de Jihad). Ici l’objectif est la disparition progressive, et discrète, de populations non musulmanes résidant en Dar al-Islam (terres où s’applique la charia, la loi de l’islam) sans recours aux méthodes plus spectaculaires (attentats, massacres, attaques aux biens, etc. Il s’agit de faire d’une pierre deux coups, en trois étapes: enlèvement d’adolescentes et femmes non musulmanes, leur conversion forcée à l’islam, suivie d’un mariage forcé avec un musulman pieux, d’où une autre source de “production” de bébés musulmans. Cette approche diminue d’autant le nombre de femmes “fécondes” non musulmanes, donc de mise au monde de bébés “mécréants”, tout en augmentant simultanément le nombre de bébés musulmans. Ce processus a atteint un niveau inquiétant en Egypte, au Nigéria, au Pakistan, en Indonésie. Notre-Dame de Kabylie a traduit de l’anglais deux études sur ce sujet pour l’Egypte et le Nigéria. L’opération la plus “spectaculaire” a été une razzia de 237 lycéennes âgées de 12 à 17 ans (Chibok, Nigéria, nuit du 14 au 15/04/2014). Dans les médias dominants (catholiques, ou non), aucune mention de leur religion n’a été faite. Indirectement, on a pu la deviner quand le 31/04, le chef du Boko Haram Abubakar Shekau annonce qu’elles se sont converties à l’islam et se sont mariées. Depuis la même technique d’occultation de tels faits reste la règle.
Dans ces pays, les familles chrétiennes vivent une atroce angoisse. Pour des raisons de comportement politiquement, religieusement, ecclésialement correct, ces “frères et sœurs dans le Christ” sont oubliés. Le “prêtre et le lévite” de la parabole du Bon Samaritain détournent le regard, et les laissent au bord du chemin. Ces chrétiens méprisés, délaissés, n’ont pas la chance d’appartenir à la famille des “frères universels” de l’encyclique “Tous frères” (cf. l’étude de Notre-Dame de Kabylie). Néanmoins, le quotidien La Croix a fait (15-02-2020) une recension du livre “Call it by its name: Persecution !” (auteur Desmond Fernandes, Appelez-les par leur nom: Persécution!), avec un tableau particulièrement inquiétant des discriminations et persécutions des chrétiens au Pakistan.