– Selon les medias “lourds” c’est inadmissible d’être aussi irresponsables que ces fichus Helvètes…osant ne pas tenir compte du politiquement correct et de la pensée unique, édifiés avec tant d’acharnement par les “bons” ‘Européens pendant ces 30 dernières années. Et finalement le mieux est de leur enlever, à l’avenir, cet outil de démocratie directe qu’est la votation. Heureusement – ou malheureusement – ils ne sont pas dans l’Europe ces Suisses qui ne voient pas plus loin que les hautes montagnes qui les entourent!
– Selon les interventions des gens qui n’ont pas la parole, et qui utilisent Internet, ce sont les hommes au pouvoir en Europe, presque dans leur totalité, s’appuyant sur la classe médiatique aux ordres et muselée, qui sont anti-démocratiques: on voit bien comment ils cadenassent tous les lieux où pourrait s’exprimer la populace de bas étage…car “ils ont un profond mépris pour le peuple qu’ils gouvernent”. Il suffit d’entendre Kouchner ou Cohn-Bendit; il suffit de se rappeler du vote français contre la Constitution européenne, puis celui des Irlandais à qui on intima l’ordre de revoter dans le bon sens l’année d’après.
Tout cela semble nous éloigner de nos préoccupations en tant que néo-chrétiens ou ex-musulmans, en particulier nous les chrétiens d’Algérie. Pas tellement cependant. Rappelons-nous, en effet, cette période pas si ancienne, dans les années 90, où, après le premier tour des élections de 1991 donnant déjà la victoire, et le pouvoir au FIS, la question fut posée, et n’a jamais été résolue à ce jour: est-il permis d’être démocrate avec les fossoyeurs de la démocratie?
Qui étaient les fossoyeurs de la démocratie? N’est-ce pas les mêmes qui se sont attelés à prendre le pouvoir partout où il s’avèrait chancelant, pour imposer la seule charte qui vaille à leurs yeux, la charia?
Parmi les conséquences de cette prise de conscience qui semble se dessiner, si elle se confirme dans les débats qui ne vont pas manquer d’être suscités, il nous parait vraiment intéressant de suivre si les états vont finir par demander aux représentants de l’Islam, de reconnaître ou pas, la prééminence sur la charia des lois des démocraties sans religion d’état, comme c’est le cas de tous les pays d’Europe. La présence ou non de minarets, la construction ou non de mosquées, le port ou non de la burqa et autres vêtements islamiques, sont secondaires tant que cette question n’est pas réglée. Cela est vrai de l’Eglise catholique du reste : de même qu’elle n’accepte pas les lois anti-vie, antifamiliale, anti-dominicale, etc., qu’imposent les Etats, elle ne peut pas accepter que la charia prévale sur les commandements du Christ.Cette opposition est d’ordre juridique, comme le montre bien cet extrait d’article où l’on reconnait la logique défendue par les tenants de l’Islam : la loi d’Allah ne sautait être discutée par le musulman, encore moins par un non-musulman !
« Selon Tariq Ramadan, condamner les peines canoniques islamiques condamnant à mort l’apostat, la femme adultère, le blasphémateur, l’homosexuel, n’est pas recevable dans les sociétés laïques car ces normes sont fixées par une religion, et que l’état n’a pas à s’en mêler ! Ebouriffant quand il s’agit de normes criminelles. » Pour voir tout l’article
On veut éviter une confrontation, mais on est en plein dedans !