27 janvier 2008. 15h30. La terrasse d’un restaurant. Mer, soleil, musique. Subitement, une vingtaine de jeunes dévalent vers la mer, portant une barque à bout de bras. Quatre seulement montent à bord. Direction : nord.
Une «harga» en direct ! Une délivrance en «live», celle de ces jeunes qui ne veulent pas subir ce que nous avons subi ! Nous avons cru les moudjahidine et leurs promesses de nous transmettre le flambeau ! Nous avons attendu, tellement attendu… Nous avons vieilli et les moudjahidine ont toujours le pouvoir et le fric ! Eux et leurs copains, les nouveaux princes, dont les enfants ont le visa facile, l’argent à gogo et la belle vie… là-bas !
Et les enfants du peuple ? Ils ont la barque, la Sardaigne, Marseille ou le Canada pour bâtir le rêve qu’on leur refuse ici ! Dieu, faites que la mer soit clémente ce soir ! Faites qu’ils arrivent, sains et saufs, au pays de la liberté…
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«C’est au pied du mur que l’on voit le mieux le mur.»