Le titre de cet article renvoie au chef de la milice céleste, l’archange Michel, dont le nom signifie en hébreu « Qui est comme Dieu ». Nul ne peut être comme Dieu, de fait. Ni les anges ni les hommes, doués d’intelligence. L’homme qui voudrait se faire “comme Dieu” est fou et insensé. Il faudrait qu’il ait ces deux attributs : celui d’être créateur et éternel. Comment peut-il créer, puisqu’il a été créé et donc avec des limites imposées par le Créateur ? Et comment peut-il être éternel puisque le Créateur a inscrit dans son ADN une durée, pour son commencement dans tous les cas et pour sa fin si Dieu en a décidé ? Et cependant en ces tout derniers siècles est apparue une race d’hommes qui se prend pour Dieu.
1- Les démiurges modernes, qui sont-ils ?
- La vidéo ci-dessous nous informe sur leur actualité, voire sur leur actuelle volonté de domination brutale. La domination de ces démiurges modernes, une élite mondialiste, sans foi ni loi, n’a pas pour but le bien des autres hommes, mais leur transformation, voire leur destruction et diminution.
Pour les informations sur cette vidéo, qui annonce la sortie d’un film documentaire, aller au site avec ce lien : https://lemediaen442.fr/the-big-reset-film-documentaire-nous-sommes-convaincus-que-lhumanite-gagnera/
- Mais faisons un peu de rappel historique :
- Nous n’avons pas besoin de remonter à la Renaissance italienne, avec Léonard de Vinci et autre Michel-Ange, époque à laquelle commence la remise en question du récit biblique ; ou au début des temps modernes, avec le siècle dit “des lumières”, qui échafaude d’autres récits à partir de la science.
- Ni au commencement du 19ème siècle qui voit l’ancrage et le développement de la franc-maçonnerie, si ce n’est pour noter l’apparition d’un nouveau antichristianisme. Il va s’atteler à mettre sur un piédestal le matérialisme, dans son sens premier de “matière“, pour l’opposer à la divinité créatrice, plus précisément pour contrer le Logos, la Parole éternelle qui est Dieu, révélée en Jésus-Christ, par laquelle tout a été créé (Jean 1:03): C’est par lui que tout est venu à l’existence, et rien de ce qui s’est fait ne s’est fait sans lui. En quoi cet antichristianisme est-il nouveau ?
- C’est par rapport aux deux anciens, qui sont le Judaïsme talmudique et l’islam, frères ennemis culturellement, mais qui sont alliés dans la réfutation du christianisme. Ces deux-là, pensait-on, étaient dépassés par rapport au mouvement des lumières et des découvertes occidentales, notamment le fait que la terre est ronde et qu’elle tourne au tour du soleil. En vérité, il n’en était rien et, avec la chute de la royauté française, ils allaient retrouver une jeunesse que personne ne pouvait soupçonner. D’abord le judaïsme talmudique, grâce à l’égalité des citoyens qui sera accordé aux Juifs par la Révolution française, entérinée par Napoléon 1er. La conquête de l’Algérie, après la campagne d’Egypte de Bonaparte 30 ans plus tôt, réveillera les partisans de l’islam à leur tour. Et le second Napoléon rêvera même d’un empire arabe sous sa férule. Mais l’histoire n’ira pas dans ce sens.
- C’est au 20ème siècle que les courants anti-christiques vont aboutir à s’emparer mentalement des populations de tradition chrétienne, avec l’idée de progrès. En gros tout l’Occident va tomber dans l’escarcelle des penseurs et idéologues utopistes, socialistes ou libéralistes, dont on peut résumer l’orientation : tout l’homme et rien que l’homme, parce que Dieu n’existe pas. En réalité cela renvoie à l’abandon de la foi en Dieu, ou plus précisément à l’apostasie de la foi en Jésus-Christ (1). Car seul le Christ apporte une réponse au sens de la vie et à l’avenir de l’homme. En sorte que cette élite mondialiste qui veut se faire dieu ou agir comme Dieu, restera soumise au temps et à la finitude que le Créateur a inscrite dans son ADN. Qu’elle le veuille ou non, devenant de plus en plus de la matière sans âme, s’incarnant dans le numérique et dépendante du courant électrique par conséquent. En effet la première saute d’humeur du soleil l’anéantira totalement, puisque l’énergie qu’elle utilise en provient.
2 – L’origine de la prétention humaine à la divinité.
- Nous connaissions les demi-dieux gréco-romains auxquels croyaient les primo-européens. Parmi lesquels on peut citer Héraclès, Persée ou Thésée. Leurs géniteurs, dans l’Olympe ou ailleurs, se comportent tellement en humains qu’ils prennent partie dans la guerre de Troie, les uns avec les Grecs et les autres avec les Troyens. Il en existe dans d’autres traditions : celles des Nordiques par exemple ou celles des indous.
- Mais c’est la Bible, que nous regardons comme émanant du seul vrai Dieu, qui nous informe que l’Eternel a mis dans la pensée de l’homme le désir de la divinité. Elle s’exprime d’abord dans la Génèse dans deux passages.
- 1) le premier passage est le plus célèbre puisque c’est le serpent qui le formule à Eve, au chapitre 3 : 05 “Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal.”
- 2) en chapitre 6 verset 02 :”les fils de Dieu s’aperçurent que les filles des hommes étaient belles. Ils prirent pour eux des femmes parmi toutes celles qu’ils avaient distinguées“. Et au verset 04, suivant : “En ces jours-là, et même plus tard, il y avait des géants sur la terre. Les fils de Dieu s’approchaient des filles des hommes et elles en avaient des enfants : ce sont les héros du temps jadis, des hommes de renom.” Ces passages, qui renvoient aux demi-dieux (union charnelle entre la divinité et l’humanité), dont nous avons parlés précédemment, demeurent mystérieux pour les exégètes et les traducteurs de la Bible. Les docteurs de l’Eglise ont fini par y voir une distinction que fait l’Ancien Testament entre la postérité de Caïn (les filles des hommes) et celle de Seth, les “fils de Dieu”. N’avons-nous pas dans la généalogie de Jésus, donnée par st Luc, cette conclusion (3: 28) : fils d’Énosh, fils de Seth, fils d’Adam, fils de Dieu.
- Dans d’autres passage de l’Ancien Testament il est encore question des “fils de Dieu“, soit en parlant des anges (livre de Job), soit en parlant des Israélites. Ainsi au psaume 81: 06 “Je l’ai dit : Vous êtes des dieux, des fils du Très-Haut, vous tous !” Par conséquent le projet de Dieu est, bien que de manière peu claire dans l’Ancien Testament, d’élever les hommes à un statut divin. Ce projet nous est révélé par Jésus.
3 – La promesse du Christ pour ses disciples:
- La révélation du Christ est très claire ici, dans st Luc 22 35-36 : “Mais ceux qui ont été jugés dignes d’avoir part au monde à venir et à la résurrection d’entre les morts ne prennent ni femme ni mari, car ils ne peuvent plus mourir : ils sont semblables aux anges, ils sont enfants de Dieu et enfants de la résurrection.“
- Elle est encore claire ici, st Matthieu 6: 09 : “Vous donc, priez ainsi : Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié,…” Et nous sommes baptisés “au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,“
- Là encore c’est très clair, en st Jean 20:17 : “Va trouver mes frères pour leur dire que je monte vers mon Père et votre Père, vers mon Dieu et votre Dieu.” Le nombre de fois où Jésus nous dit que nous sommes enfants de Dieu, que nous sommes, ses fils par adoption et par configuration au Fils éternel, est si important qu’il n’y a pas lieu d’en douter.
- Même dans l’Apocalypse (21:07), au terme de l’histoire humaine Dieu en personne nous dit :”Tel sera l’héritage du vainqueur ; je serai son Dieu, et lui sera mon fils.“
Conclusion :
Nous avons le choix entre devenir fils de Dieu ou esclave des mondialistes, derrière lesquels se profile l’ennemi de Dieu, celui que l’Ecriture appelle (Apo. 20:02): “Dragon, le serpent des origines, qui est le Diable, le Satan,“. Il n’y a pas d’autre alternative.
À bon entendeur salut !
Cet article est dédié à l’avance à ceux qui naitront, lors de la veillée pascale, enfants de Dieu par le baptême.
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(1) « Les anciens dieux vieillissent ou meurent, et d’autres ne sont pas nés. » Émile Durkheim, Les Formes élémentaires de la vie religieuse, Paris, PUF, 2003. Avec cette phrase, Durkheim fait référence à la crise morale que traverse la culture occidentale, la même crise à laquelle Nietzsche fait allusion. Il s’agit en effet de la chute du christianisme comme religion de l’occident et de la chute de la morale, la métaphysique, et les normes chrétiennes. Cette situation expose la société à un sentiment plus aigu d’anomie, ou de nihilisme, dans lequel « les règles traditionnelles ont perdu leur autorité » Durkheim, Émile. Le Suicide, Paris, PUF