L’article (15/12/2013)”Evangelii Gaudium, points 252 et 253: les convertis issus de l’islam sont très inquiets ” a été transmis à un certain nombre de prêtres et laïcs pouvant être intéressés par l’information.
Compte tenu du sujet sensible traité, les réactions critiques reçues sur le courriel de Notre-Dame de Kabylie présentent un intérêt évident. S’agissant d’échanges privés, ces réactions sont reproduites en respectant l’anonymat des correspondants, et en ôtant toute autre trace d’identification.
Les échanges de courriels reproduits dans l’article “L’impossible dialogue islamo-chrétien entre … catholiques”, montraient les difficultés de dialogue entre catholiques sur les points 252 et 253 de Evangelii Gaudium. Dans le même temps un court échange avec un laïc X.Y. a eu lieu. Il a l’intérêt de montrer que le dialogue est malgré tout possible entre catholiques ne partageant pas forcément les mêmes sentiments sur le sujet traité dans l’article du 15/12/2013.
Je lis toujours avec attention les commentaires que vous pouvez faire car je crois indispensable d’entendre ce que vous avez à dire à partir de votre statut de converti venant de l’islam.
Les textes disent parfois des monstruosités mais les hommes ne sont pas obligés de les suivre et de les mettre en pratique. Par exemple le mensonge “taqqya” n’est pas spécialement adaptable à tous les tempéraments il se trouve des hommes incapables de se plier à cette discipline !
Je pense très sérieusement comme vous (je crois) que le dialogue entre croyants différents est une démarche génétiquement chrétienne, la vérité y est toujours à conquérir mais l’Esprit est plus intelligents que nous, il nous suffit humblement d’accepter qu’il nous conduise (ce ne sont pas des mots mais une attitude intime qui ne peut se vivre qu’en priant).
La rencontre par dessus les démonstrations scripturaires et historiques est un chemin de foi, pourquoi construire a priori des refus qui en illustrent la fin programmée ? Je suis assez vieux pour me méfier des peurs de l’autre, souvent justifiées par des situations mais qui ne disent pas le tout de l’homme. L’histoire n’est pas univoque même si des situations semblent se reproduire à travers le temps, elles ne font que souligner la permanence d’une humanité en quête de sens.
J’ai bien compris qu’il est difficile pour un musulman de se convertir et d’encourir le rejet et parfois la mort (comme ce ministre au Pakistan). Je ne demande que d’être proche des personnes qui vivent cette situation et de les respecter jusque dans leur opposition. Ceci n’empêchera jamais pour moi l’urgence de la rencontre “en vérité” avec tous mes amis musulmans que je fréquente depuis un quart de siècle. J’ai découvert à leur contact une manière d’être chrétien qui s’est approfondie et non appauvrie. Ceci vaut ce que vaut chaque témoignage.
Enfin je reste très attentif aux réflexions des patriarches et chrétiens vivant en pays musulman et je constate que leur priorité, en général, est d’aider les membres de leur communauté à vivre et à prendre leurs responsabilités dans le pays au prix fort parfois. Il reste tant de sujets d’incompréhension, tant de déclarations mortifères, tant de textes contraires à la rencontre et au respect qu’il nous faut seulement vivre de Jésus Christ intimement et charitablement (c.à.d. dans l’action).
Catholique “de souche”, collaborateur de Mohammed-Christophe en tant que second administrateur du site “Notre-Dame de Kabylie”, je suis corédacteur de l’article “Evangelii Gaudium, points 252 et 253: les convertis issus de l’islam sont très inquiets “. Actuellement, Mohammed-Christophe a en charge les très graves problèmes de santé de son père et sa mère (musulmans) hospitalisés, qu’il visite chaque jour, ceci joint aux problèmes résultants. En attendant sa réponse (qui devrait venir dans le courant de la semaine prochaine), compte tenu du fait que je partage la responsabilité du contenu de l’article je prends la liberté d’accuser réception de votre courriel adressé au fondateur de Notre-Dame de Kabylie.
Tout d’abord je tiens à vous remercier très vivement pour ce message, bien équilibré, qui présente un grand intérêt pour “Notre-Dame de Kabylie”, dans le cadre d’un dialogue entre catholiques sur la question du dialogue islamo-chrétien. Bien qu’adressé à Mohammed-Christophe, je prends la liberté de ce contact pour les raisons mentionnées plus haut. Tout d’abord une impression globale: votre texte est inspiré par l’Amour du prochain, qui englobe à la fois les musulmans pratiquants ou non, les convertis issus de l’islam, les chrétiens persécutés pour leur foi. En d’autres mots, il est visiblement inspiré par les deux commandements de la “Loi d’Amour”,qui contiennent “toute la Loi, et les Prophètes”, commandements énoncés par le Fils de Dieu qui est Amour, dont la découverte a amené nombre de musulmans à la conversion.
Comme vous nous croyons “que le dialogue entre croyants différents est une démarche génétiquement chrétienne, la vérité y est toujours à conquérir mais l’Esprit est plus intelligent que nous, il nous suffit humblement d’accepter qu’il nous conduise (ce ne sont pas des mots mais une attitude intime qui ne peut se vivre qu’en priant”.
Comme vous nous mesurons “l’urgence de la rencontre en vérité”avec les musulmans,et sommes convaincus de découvrir “à leur contact une manière d’être chrétien qui s’est approfondie et non appauvrie”. C’est ce contact qui a permis à Mohammed-Christophe, parallèlement, d’amener à la conversion nombre de ses interlocuteurs, expérience relatée dans son dernier livre “Des musulmans qui deviennent chrétiens” (Éditions Qabel, janvier 2013).
Comme vous, le père François Jourdan, en tant que délégué du diocèse de Paris pour les relations avec l’islam (1998-2008), avec dans ce cadre une large pratique du dialogue islamo-chrétien, insiste sur cette “urgence de la rencontre en vérité” dans ses livres. Il renouvelle cette demande dans l’interview qu’il a accordé à Mohammed-Christophe, essentiellement consacré à ce dialogue (VOIR), qu’il regrette voir se transformer souvent en “bal masqué”, où les partenaires “s’installent alors dans l’affectif qui est le masque fondamental idéologique entretenu : il faut de ‘l’empathie’ !”. Ainsi, en répondant à la première question qui lui est posée, le père François Jourdan situe l’enjeu:
Le converti persécuté attire la persécution, ou au moins la grave réprobation, sur ceux qui l’accueillent. L’intolérance du Coran (2,217; 3,86-91.106; 4,14.115.137; 16,106) et de la tradition sur le fait de quitter l’islam bloque et les musulmans et les non-musulmans. Il n’y a que le courage de la vérité qui puisse débloquer. « La vérité vous rendra libres » dit Jésus (Jn 8,32) et Gandhi appelait la non-violence ‘satyagraha’(en hindi) qui veut dire’ force de la vérité’. Et la vérité, plus qu’un concept si fort soit-il, c’est une personne venue du Cœur de Dieu : Jésus. Ne pas se laisser prendre par la peur aidera tout le monde, et même les musulmans eux-mêmes, à se libérer pour être enfin disponibles à la Vérité.
Il est regrettable que le “courage de la vérité”, en particulier sur les persécutions et le sort des apostats, ne soit pas discernable chez certains acteurs du dialogue, ce qui n’est pas votre cas. Courage que l’on trouve souvent chez certains musulmans, non soumis au blocage mentionné ci-dessus, comme le Sheikh Dr Muhammad Al-Hussaini (Grande Bretagne), demandant aux responsables chrétiens de prendre leurs responsabilités (LIRE 1),Tawfik Hamid, ancien membre du groupe islamique radical Jamma Islamiya, quand il dit: “J’admets que l’enseignement actuel prodigué dans nos écoles et dans nos mosquées crée la violence et la haine contre les non-Musulmans. Nous autres Musulmans nous avons besoin de changer notre perception du monde” (LIRE), et comme les intellectuels Abdennour Bidar, Abdelwahab Meddeb (cf. § 6 de ART). Il est aussi regrettable de constater un engagement d’athées, beaucoup plus clairement exprimé sur les persécutions (VOIR), que dans certaines institutions de l’Église. Pourtant, le dimanche 10 janvier 2010, après la récitation de la prière de l’angélus, Benoît XVI s’était montré très ferme sur le sujet : “La violence envers les chrétiens dans certains pays a suscité une grande indignation, aussi parce qu’elle s’est déroulée au cours des jours les plus sacrés de la tradition chrétienne. Les institutions politiques et religieuses ne doivent pas renoncer, je le rappelle, à leurs responsabilités. Il ne peut y avoir de violence au nom de Dieu, et on ne peut pas davantage prétendre l’honorer en offensant la dignité et la liberté de ses semblables”. Personnellement, je ne comprends pas que, lors de la messe dans le cadre de la prière universelle, le sort des chrétiens persécutés (aucune autre communauté religieuse ne l’est à ce niveau) ne soit pas systématiquement évoqué (Actes 12,5 et Hébreux 13,3).
Toujours au sujet du “courage de la vérité”, dans un article récent intitulé “Les violences antichrétiennes et le silence des musulmans modérés” (LIRE), le site “AsiaNews” (agence de presse officielle de l’Institut Pontifical des Missions Étrangères) pose une question essentielle: pourquoi en occident les associations et institutions musulmanes modérées ne protestent jamais pour condamner les violences antichrétiennes? Est aussi regrettable le refus de l’Union des Organisations Islamiques de France (UOIF) de signer la première version de la charte de la Consultation mise en place par le ministre de l’intérieur Jean-Pierre Chevènement (1997-2000), pour créer une instance représentative de l’islam. Cette version mentionnait le droit de changer de religion, ce qui a été considéré comme “inutile et blessant” (cf. DOCUMENT). Or, dans les pays non-musulmans avec une présence musulmane importante, les apostats se sentent menacés. C’est ainsi qu’en Belgique le “Mouvement des Apostats Belges de l’Islam” demande ” au gouvernement de garantir la liberté de religion y compris la liberté et la sécurité des musulmans qui renoncent à l’Islam” (VOIR). En acceptant la reconnaissance officielle du droit de changer de religion, les institutions musulmanes de France auraient gagné en crédibilité.Le dialogue “en vérité” aurait été ainsi facilité.
Vous signez “vieux chrétien un peu niais”. Comme vous, je suis un “vieux chrétien”, dans mon cas octogénaire, avec une expérience de vie dans un pays musulman (naissance et jusqu’à 20 ans). Cependant je conteste le qualificatif “un peu niais” que vous vous décernez. En effet, dans votre message vous manifestez une réelle inquiétude pour les chrétiens persécutés. En outre en écrivant : “je lis toujours avec attention les commentaires que vous pouvez faire car je crois indispensable d’entendre ce que vous avez à dire à partir de votre statut de converti venant de l’islam”, vous manifestez une affection fraternelle pour ces convertis. Ils ne peuvent qu’apprécier, certains d’entre eux ayant souffert du rejet de prêtres craignant, en les accueillant, compromettre le dialogue. C’est cette souffrance qui est à l’origine de la création du site “Notre-Dame de Kabylie”. Elle s’exprime dans l’article “La raison d’être du blog” (rubrique “Bienvenue et objectifs”) (LIRE). Bouleversé par ce témoignage, et celui de la conversion de Mohammed-Christophe (VOIR), il y a quelques années, j’ai rejoint les “catholiques de souche” amis des convertis. Soyez rassuré, ce que vous écrivez montre que votre engagement dans le dialogue islamo-chrétien se situe loin de toute “niaiserie”.
Pour notre site, les réactions de personnes impliquées dans le dialogue islamo-chrétien présentent un intérêt certain. Aussi, Mohammed-Christophe et moi-même vous demandons l’autorisation de publier vos remarques, et leur réponse, soit en mentionnant votre nom, soit sous forme anonyme si vous le souhaitez. Dans le premier cas le texte vous concernant vous serait transmis pour approbation. Comme pour l’article publié le 15 décembre, les commentaires externes seraient bloqués pour éviter des comportements irrespectueux vis-à-vis des personnes et de l’Église.
Avec mes vœux de bonne et sainte année 2014, et en union de prière, je vous prie d’agréer, Cher Monsieur, l’expression de ma meilleure considération.
P.S. Les actes du colloque “Le dialogue d’après Vatican II” (Marie-Thérèse Urvoy coordinatrice, éditions de Paris, nov. 2013), qui s’est tenu à l’Institut Catholique de Toulouse en mars 2013 (VOIR), pourraient vous intéresser.
Réponse de Mohamed Christophe, 09/01/2014
Je ne vous réponds que maintenant, veuillez m’en excuser.
Ceci est dû à des soucis familiaux, entre autres, comme vous le signalait mon ami Christian, que je remercie, par ailleurs, pour la clarté de son message.
Je commence donc par vous souhaiter une très bonne et sainte année avec le Christ et Sa sainte Mère, qui préside à Notre-Dame de Kabylie.
Ensuite je vous remercie de ce que vous avez écrit : « je crois indispensable d’entendre ce que vous avez à dire à partir de votre statut de converti venant de l’islam ».
Et c’est un fait que je suis souvent peiné par ceux qui dialoguent avec l’islam sans penser à nous.
La richesse des questions abordées par votre message me pousse à y répondre directement sur le texte en rouge.
Comme le Cardinal Barbarin lui-même a usé de cette forme de réponse, j’ose espérer que vous ne le prendrez pas mal.
Mohammed-Christophe
Réponse (en rouge) aux différents points du courriel de X.Y.
Je lis toujours avec attention les commentaires que vous pouvez faire car je crois indispensable d’entendre ce que vous avez à dire à partir de votre statut de converti venant de l’islam.
Merci cela veut dire que vous nous considérez comme des frères.
Les textes disent parfois des monstruosités mais les hommes ne sont pas obligés de les suivre et de les mettre en pratique. Par exemple le mensonge “taqqya” n’est pas spécialement adaptable à tous les tempéraments il se trouve des hommes incapables de se plier à cette discipline !
Il faut savoir que la loi naturelle qui fait agir, heureusement, la majorité des musulmans, inscrite dans le cœur de « tout homme venant dans ce monde » (ce qui fait que nous sommes créés à l’image et à la ressemblance de Dieu), n’est pas reconnue en islam. Le problème, de cet islam, est justement l’obligation faite à tout musulman de se plier aux injonctions de l’Oumma, contenues dans la charia, considérée comme divine. Autrement je l’ai toujours dit : que la liberté de quitter l’islam soit admise et il n’y aura plus de problème !
Je viens de l’écrire encore à un pasteur : « La première des violences, cher père en Christ, en islam, n’est-elle pas justement celle de contraindre à croire quiconque n’est pas convaincu ? »
Je pense très sérieusement comme vous (je crois) que le dialogue entre croyants différents est une démarche génétiquement chrétienne, la vérité y est toujours à conquérir mais l’Esprit est plus intelligents que nous, il nous suffit humblement d’accepter qu’il nous conduise (ce ne sont pas des mots mais une attitude intime qui ne peut se vivre qu’en priant).
L’Esprit, heureusement, est non seulement plus intelligent que nous, mais bien plus audacieux dans l’évangélisation : c’est par centaines de milliers qu’Il touche, aujourd’hui, des musulmans sincères cherchant le vrai visage de Dieu, qui à travers l’Internet ou les télévisions satellitaires, qui à travers la lecture de la Bible ou la rencontre d’un chrétien convaincu et, plus nombreux qu’on ne le sait, par des songes et des rêves.
La rencontre par dessus les démonstrations scripturaires et historiques est un chemin de foi, pourquoi construire a priori des refus qui en illustrent la fin programmée ? Je suis assez vieux pour me méfier des peurs de l’autre, souvent justifiées par des situations mais qui ne disent pas le tout de l’homme. L’histoire n’est pas univoque même si des situations semblent se reproduire à travers le temps, elles ne font que souligner la permanence d’une humanité en quête de sens.
Je parle par expérience : je n’ai jamais entendu parler (mais je n’ai pas tout entendu non plus) qu’un quelconque musulman, via le dialogue islamo-chrétien, se soit converti. Alors que l’inverse est arrivé : le père Gaudeul lui-même (prédécesseur du père Roucou) a publié dans la revue du SRI la conversion d’une catholique à l’islam, suite à son mariage avec un musulman rencontré dans une cellule islamo-chrétienne.
Cependant là n’est pas le problème, car un musulman qui serait touché dans ce cadre, par peur, ne le dira jamais. Là où est le problème c’est que ce dialogue est mensonger du côté des catholiques, bien qu’initié par eux ; tandis que les musulmans, avec ou sans taqiya, ne font aucun compromis et restent fermes. Or ceci est un manque de considération fraternelle envers les musulmans.
La preuve : avez-vous déjà vu un converti de l’islam participer à ces rencontres islamo-chrétiennes ? Pourquoi des chrétiens passés à l’islam peuvent-ils y participer ? Parce que les musulmans les en autorisent tandis que les catholiques ne m’autoriseront pas y participer.
J’ai bien compris qu’il est difficile pour un musulman de se convertir et d’encourir le rejet et parfois la mort (comme ce ministre au Pakistan). Je ne demande que d’être proche des personnes qui vivent cette situation et de les respecter jusque dans leur opposition. Ceci n’empêchera jamais pour moi l’urgence de la rencontre “en vérité” avec tous mes amis musulmans que je fréquente depuis un quart de siècle. J’ai découvert à leur contact une manière d’être chrétien qui s’est approfondie et non appauvrie. Ceci vaut ce que vaut chaque témoignage.
Bien mieux encore, pour vous conforter qu’il faut continuer à dialoguer en vérité, avec les musulmans que vous connaissez (en vous conseillant de dialoguer en tête-à-tête de préférence, si toutefois vous souhaitez arriver à un résultat), la confrontation avec l’islam est enrichissante, comme je l’indique bien dans « Des musulmans qui deviennent chrétiens, signe des temps pour l’Église », qui est le fruit d’une pratique de dialogue avec eux de plus de 40 ans. N’oublions pas qu’un musulman converti a le devoir de mener ce dialogue de vérité, et que souvent, à travers lui, l’Esprit arrive à toucher ses frères ou ses sœurs, ou ses parents, ou sa femme (comme moi, au bout de 30 ans, ce qui prouve à la fois que la conversion est personnelle et qu’elle est réalisée par Dieu).
Enfin je reste très attentif aux réflexions des patriarches et chrétiens vivant en pays musulman et je constate que leur priorité, en général, est d’aider les membres de leur communauté à vivre et à prendre leur responsabilité dans le pays au prix fort parfois. Il reste tant de sujets d’incompréhension, tant de déclarations mortifères, tant de textes contraires à la rencontre et au respect qu’il nous faut seulement vivre de Jésus Christ intimement et charitablement (c.à.d. dans l’action).
Cher frère, vous parlez, et fort bien, des chrétiens de « souche » par leur famille, qui ont tant de difficultés à vivre leur foi en pays musulman, mais pensez aussi un peu, à nous, s’il vous plait, les « apostats de l’islam » qui l’avons quitté librement, mais sur qui pèse une menace de mort, prévue depuis la naissance de l’islam, comme le reconnait M. Qaradawi dans une vidéo.
Voilà encore une fois, le seul dogme inacceptable en islam et qu’il faut dénoncer. Qu’il disparaisse et vous verrez que de problème islamique il n’y en aura plus.