Nous allons reprendre les réflexions d’une dame qui avait beaucoup fait parler d’elle du temps de Roland Dumas, ministre des A.E. du 1er gouvernement de François Mitterrand, Mme Christine Deviers-Joncour, qui fut appelée « la putain de la république » pour avoir été mêlée à des affaires obscures en politique. Entre cette époque-là et maintenant beaucoup d’eaux ont passé sous les ponts de la République française européanisée. Et la pensée de cette dame semble avoir mûrie, revenant à la bonne tradition chrétienne.
Lisons donc ses réflexions toutes récentes, puisqu’elles datent du 11 novembre 2022. Et portant sur sa vision de la situation politique et …spirituelle, voire eschatologique. Bien sûr à la manière de…Christine et de son expérience personnelle et de ses déboires.
« Du point de vue de la Russie, Zelensky (President de l’Ukraine) est un « atout » pour une complète reconquête progressive des zones russophones, de part son intransigeance dictée par une doctrine Russophobe extrémiste. L’idéologie fascisante mise en place en Ukraine avec les bataillons de représailles et le monopole des médias est une voie sans issue pour Kiev, quoiqu’ils fassent d’un point de vue militaire.
On ne peut pas comprendre la stratégie Russe si on ne voit pas qu’elle ménage une pérennisation de ses annexions que l’occident sera bien obligé d’accepter et qui sera jugée correcte pour le monde non occidental. La Russie mène une annexion nécessaire du point de vue humain, historiquement fondée pour ceux qui connaissent cette région et sans intention de prédation territoriale exagérée.
Il est également nécessaire de repousser les ambitions de l’OTAN de devenir le maître du monde qui est le plan des néoconservateurs des USA qui a justifié la mise en place d’une dictature à Kiev.
Les néoconservateurs de Washington cachent le vieil Israël qui, comme autrefois, sera détruit et ruiné, non pas à la manière de Titus mais en terme d’influence et de crédibilité, à cause de ses trop nombreuses manipulations obscurantistes des esprits au sein de l’occident.
Aucun Chrétien ne peut ignorer les paroles de Dieu qui s’accomplissent : 18 août 1945 : En vérité, le vieil Israël, avec ses pharisaïsmes sans charité, est ressuscité plus fort qu’avant: il est encouragé par le rationalisme qui abrutit les gens en ce qui concerne le surnaturel, et par le nouveau jansénisme qui glace les âmes et les entrave.
Ce n’est pas une avancée vers les lumières des derniers temps, mais bien un recul non seulement à l’époque préchrétienne, mais même aux méthodes inhumaines et ténébreuses des peuples païens.
De même, on ne peut accepter une Eglise fataliste qui laisse faire la persécution interne des saints en place de les reconnaître. Cette Eglise fait par la même occasion le lit des pédophiles car c’est la même mentalité de violer des enfants et d’enterrer les Saints. »
Mme Christine Deviers-Joncour fait partie de ce monde de « complotistes », selon les médias mainstream, qui avertissent et alertent sur les vrais comploteurs. Ces derniers s’attaquent aux premiers, en se justifiant et en se prévalant de vertus soi-disant démocratiques et multiculturelles, sensées mener l’humanité vers des lendemains qui chantent… ou pas.
Parmi ces lanceurs d’alerte beaucoup se retrouvent dans les valeurs chrétiennes ou christiques. Ils mettent en avant la formule de Jésus : la vérité vous rendra libres. Et ils dénoncent les mensonges des gouvernants et financiers, politiques et autres intellectuels, tous clonés « à la Davos » ou formatés par les cercles du Forum économique mondial. Mais pas que, comme on vient de le voir sous la plume de Christine Chaviers-Joncour, l’Eglise catholique est aussi considérée comme faisant partie de ces « pharisïanismes », les gens au double langage. Ce qui est regrettable que le message du Christ ne soit pas perçu dans la parole de l’Eglise.
Car une lutte réelle s’est engagée, dans cet Occident 2.0, entre les mondialistes et les défenseurs de la famille traditionnelle et de la nation souveraine s’identifiant à un peuple, une langue et une culture historiquement établis sur un territoire donné. Toutes choses que l’Eglse a toujours également défendu.
Ce faisant il y a bien des espérances qui animent ces prophètes d’un nouveau genre. Ils comptent notamment sur le réveil des gens simples et des hommes de bonne volonté pour faire reculer les mondialistes.
Il en est qui comptent beaucoup sur des hommes politiques comme Trump et Bolsonaro (Brésil), sur Poutine et Xi Jinping, pour s’opposer à la cabale mondialiste.
Certes parmi ces hommes ( et femmes) politiques il y en a qui se déclarent chrétiens, tels Trump, Bolsonaro et Poutine. Et Dieu peut les guider à aider d’autres hommes pour le bien des peuples qu’ils gouvernent, comme Il l’a fait avec Cyrus en son temps.
Cependant comment croire que des dictateurs tels le chef du Parti communiste chinois, persécuteurs de chrétiens s’il en est, font partie des bienfaiteurs de l’humanité ?Comment croire que les choses iront mieux tant que le « prince de ce monde » est à la manœuvre ? Tant que Dieu ne l’empêchera pas de nuire, l’harmonie peut-elle régner sur terre ?
Nous persistons, nous, à croire que la solution ultime n’adviendra que lorsque Dieu réalisera sa promesse, annoncée dans l’Apocalypse quand « Il essuiera toute larme de leurs yeux, et la mort ne sera plus, et il n’y aura plus ni deuil, ni cri, ni douleur : ce qui était en premier s’en est allé. »
Ce qui ne doit pas nous dispenser de nous interroger sur notre propre combat intérieur, pour la gloire Dieu. Et sur notre participation aux luttes pour le bien commun, pour l’amour de notre prochain.