Même pour l’indépendance de l’Algérie il y a eu vote. Même le dictateur, détesté ou bien-aimé, qui prend le pouvoir par un coup-d’état grâce à sa position de chef des armées, viendra réclamer les suffrages du peuple par un plébiscite déguisé. Et combien de mascarades d’élections seront suscitées par des militaires qui se sont emparé de l’état? Détenant le vrai pouvoir, ils présentent des hommes liges pour faire bonne impression démocratique. Car la république est sensée être démocratique et populaire.

I – Le peuple est roi !

  • 1- À quoi sert donc la république ? 

Qu’est-ce qui distingue la république de la royauté ? C’est le mode de transmission de l’autorité. Pour introniser les chefs ils doivent être élus, choisis, par le peuple ou une partie de celui-ci. Le système des factions est inhérent au “républicanisme”, bien sûr, dont l’un des plus anciens est celui des Romains avec ses patriciens et ses plébéiens. Il a, certes, évolué mais il est demeuré l’un des piliers inamovibles du fonctionnement de la république. L’évolution notable, à l’époque moderne, est l’internationalisation des partis. Sous l’impulsion socialo-communiste. N’est-ce pas le marxisme qui a créé le slogan : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! » En sorte que cela a abouti à faire passer les intérêts du pays après ceux d’un mondialisme flou, qui remet en question la souveraineté nationale. Qui dit absence de souveraineté dit manque de transparence du pouvoir. La république qui devait élire des gouvernants pour le pays concerné, voit les pouvoirs des élus de plus en plus grignotés, dans l’exécutif, le législatif comme dans la justice. Mais le plus touché c’est le quatrième pouvoir, autrement dit ceux qui ont pour mission de nous informer. En sorte qu’aujourd’hui de toute part les influenceurs, les lobbies tapis dans l’ombre, intérieurs et extérieurs, les institutions non élues et pan-nationales s’en mêlent. Sans oublier les fraudes, dont nous éviterons de parler pour ne pas scandaliser les puristes républicains.

  • 2- À quoi sert donc le pouvoir ? Car le vote n’est qu’un outil républicain par lequel un homme donne pouvoir à un autre homme, de le gouverner.

Prenons un exemple, celui de la république de Saint-Marin , en Italie, qui est dite la plus ancienne, en Europe. Elle aurait été fondée en 301, par des chrétiens persécutés, c’est pourquoi elle porte le nom de son fondateur, saint Marin. En 1243 elle a adopté le système d’élection de ses gouvernants, au nombre de 2 par mandature de six mois. Anciennement consuls, ce sont des capitaines-régents. Car, bien sûr, l’organisation de ce petit état s’est inspiré de la république romaine, dans son droit notamment. Plus ancienne encore, la république romaine se serait constituée dans le Latium, en 509 avant J.C. À la même époque quasiment, les Grecs ont eu des cités-états, tout en ayant des rois, antérieurement et postérieurement. Certains les considèrent comme les premières démocraties. Toutefois Aristote, qui est grec, dit de Carthage qu’elle est la première république démocratique, à la mode antique. Peut-être peut-on remonter encore plus loin. Quoi qu’il en soit Carthage a eu une reine à sa fondation, vers 814 avant J.C. Et Rome aussi a connu la royauté avant la république. Ce n’est pas la forme de gouvernement qui nous intéresse ici, mais sa légitimité et son but. Celui de la république de Saint-Marin est résumé ci-dessous par exemple :

Saint Marin, qui fut diacre, aurait dit avant de mourir : « Je vous laisse libres des autres hommes »

  • 3- Monarchie contre république ?

La monarchie n’est donc pas vraiment opposable à la république, comme l’enseignement scolaire de l’histoire de France le fait croire. Du reste, si on regarde l’ensemble de l’Europe, à partir de la fin de la 2ème guerre mondiale, il est difficile de conclure que la république, qui tire sa légitimité du peuple, passe par la destitution du roi, voire par sa mise à mort. Pour installer le pouvoir populaire on ne déclare plus : le roi est mort vive la république ! Nous avons vu que, jadis, comme dans le Latium, la république peut naître d’une monarchie. Et Rome, après sa période républicaine, a fini, à son apogée, avec un roi-empereur. Un monarque a sa cour, sa noblesse, ses héritiers en droit. Et il défend ses privilèges. Cela est vrai de l’élite d’un parti au pouvoir : la cour du président ou du chef de parti est différente, la nomenklatura est moins homogène par les origines, mais les responsables du parti ont aussi des privilèges et une garde partisane pour les défendre.

Le critère, à l’origine, dans le système républicain, est le bien commun. L‘intérêt national doit passer en premier, et les intérêts particuliers venir en second. L’intérêt particulier, en effet, est celui du porte-monnaie ! Cependant les intérêts corporatistes ou régionaux n’ont jamais disparus. Sans parler des intérêts partisans devenus monnaie courante et que personne ne remet en cause.

L’homme reste l’homme, entaché par le péché originel. Quelle que soit l’institution dont on se réclame, ce n’est là que prétexte à la défense d’intérêts particuliers au final. Quel que soit le type de régime adopté par la société dans laquelle on vit. Les homme sont toujours guidés par leurs intérêts. Seul Dieu veut élever l’homme à la sainteté, à l’abnégation de soi et à l’amour de son prochain, quand bien même c’est un adversaire. Un être humain ne peut pas porter politiquement, en toute justice, le bien public sans entrer en conflit avec les autres. Il faut être libéré de toute contingence et seul Dieu l’est. C’est ce que résume l’expression de saint Marin ci-dessus. Les partis politiques, constitués en ligues opposées, s’affronteront toujours pour la conquête du pouvoir. Et jusqu’à la mort parfois, comme dans des guerres entre états, entre ethnies ou tribus.

 

II – Dieu a-t-il besoin de régner ?

D’Abraham à Josué (partage de Canaan) : vie tribale d’origine 500 ans environ
Les Juges : vie tribale sous la conduite de Dieu 450 ans environ
Les rois : Dieu accepte la monarchie voulue par le peuple d’Israël  513 ans environ

 

 

  • 1- Le bonheur pour tous est-il plus réalisable dans une république… sans Dieu, cela va de soi ?

C’est ce que prétendent les thuriféraires de celle-ci, qui légitiment ainsi le passage de la monarchie à la république, par la violence. Nous venons de voir rapidement que les intérêts particuliers dominent dans l’un et l’autre système de gouvernement. L’incompatibilité n’est qu’apparente. C’est leur application sur le terrain, leur introduction dans les réalités humaines qui pose problème. Ou, pour rester dans la théologie chrétienne, ce sont ceux qui les incarnent qui ont tendance à les vicier. Et on peut, du coup, parler de représentativité : qui représente quoi ? Et qui est légitime par conséquent ? Si on se réfère à la république de Saint-Marin, elle s’est constitué dans un cadre communautaire chrétien, pour échapper à la persécution de Dioclétien. Le besoins de liberté religieuse est à la base de ce regroupement. C’est pourquoi le Christ a séparé les affaires humaines des affaires de Dieu. Signifie-t-il qu’il s’en désintéresse ? Ce n’est pas du tout ce qu’on peut lire dans la Bible.

  • 2- Voyons donc ce que la Bible dit du type de gouvernement voulu par Dieu pour son peuple. Et donc voulu pour toutes les nations. Dieu a voulu les nations, en effet. Sinon Il n’aurait pas dit à Abraham (Gen. 12:2) : “Je ferai de toi une grande nation.”

On constate ainsi que, dans la Bible, l’organisation communautaire est restée tribale, pendant la période des patriarches, d’Abraham à Joseph. C’est la première organisation naturelle qui s’impose : un couple se forme, a des enfants et des petits enfants, cela fait un clan familial et, devenant plus nombreux encore, une tribu. Celle-ci évolue normalement vers une chefferie qui peut former un royaume ou, si besoin, une république.

Mais le peuple élu de la Bible n’a pas eu cette évolution en dépit du rôle de Joseph qui a introduit dans le royaume égyptien ses frères Hébreux. Ceux-ci, passés du nomadisme à une civilisation sédentaire millénaire vont, certes, se multiplier mais demeurent organisés en 12 tribus pendant plus de 400 ans. Les Hébreux, confrontés à la puissante société égyptienne, ne s’intègrent pas. En revanche ils perdent leur liberté, en tant qu’anciens nomades et souffrent de leur aliénation. C’est alors que Dieu décide de les libérer, avec Moïse, qu’Il élève au rang de chef-prophète, pour les arracher à leur condition d’esclaves. Une nouvelle organisation, sous les recommandations divines, va se mettre alors en place pour traverser le désert pendant 40 ans, puis pour conquérir la Terre Promise. Cependant le fonctionnement tribal est maintenu, avec toutefois la continuité de la chefferie politique instituée avec Moïse et continuée avec Josué (1). Les aspects strictement religieux, relevant de la Loi, étant du ressort d’Aaron et de sa descendance. Séparation du pouvoir politique et du pouvoir religieux, déjà.

  • 3- Qu’en est-il après le décès de Josué ? Une fois la conquête de Canaan presque achevée…Dieu institue un type d’intervention nouveau et original.

 Le Livre des Juges nous explique la suite. En 2:16 : Alors le Seigneur suscita des juges pour les sauver de la main des pillards. […] 18 Lorsque le Seigneur suscitait pour eux un juge, le Seigneur était avec le juge, et il les sauvait de la main de leurs ennemis aussi longtemps que le juge était en vie … Recourons également à st Paul qui nous dit, dans les Actes, en s’adressant aux Juifs (2) : “Après que Dieu eut partagé le pays entre eux par le sort, pendant environ 450 ans, il leur donna des Juges jusqu’à Samuel le prophète ; ensuite, ils demandèrent un roi.” Dieu a décidé, pour une période d’environ 500 ans (en ajoutant les 40 dans le désert), du type de gouvernement qui convenait pour le peuple qu’Il s’est choisi. Après avoir élu Moïse pour la conduite des opérations en Egypte et dans le désert, II choisit Josué pour la conquête de la Terre promise. Mais Il poursuit “son gouvernement” à travers les Juges pendant 450 ans. Chose incroyable et admirable que cette solicitude de Dieu, en pareille époque, envers les descendants d’Abraham ! Mais pourtant cela ne plait pas au peuple à la nuque raide…

La “sainte ampoule” pour le sacre des rois de France a son origine dans la corne d’huile utilisée par Samuel pour oindre les 2 premiers rois d’Israël.

  • 4- Dieu est détrôné par son peuple ! Quand Samuel entend la demande que les Israélites lui firent, il n’en croit pas ses oreilles. On peut comprendre sa colère.

Dieu a une autre réaction. Il avertit son peuple, avant l’établissement de la royauté en Israël, par la bouche de Samuel (1Samuel 8: 11-17) : “Sur vos biens […], votre roi prélèvera la dîme, et vous-mêmes deviendrez ses esclaves.” Car Dieu avait expliqué à Samuel, dernier juge d’Israël : “Écoute la voix du peuple en tout ce qu’ils te diront. Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils rejettent : ils ne veulent pas que je règne sur eux.

Israël représente l’humanité. Si bien qu’on peut dire que les hommes ne veulent pas être gouvernés par Dieu. Or Dieu a fait les hommes pour Lui et Lui seul est en mesure de les aimer et de créer les conditions d’une société juste sur terre. Puisque Lui seul veut le bonheur des hommes, comme un père pour ses enfants. Cependant dans les familles humaines aussi les enfants rechignent à obéir et à être gouvernés par leur père. Il faut du temps pour qu’ils comprennent la nécessité d’un gouvernement juste entre les enfants d’une même famille, qui ne peut être exercé que par leur père. Cependant Dieu, bien que contrarié, si on peut dire, par la demande du peuple, l’accompagne dans l’institution de la royauté. C’est Lui qui choisit les trois premiers rois :

  1. Saül, dans le 1er livre de Samuel. Voir aussi ci-dessous (3). Saül est définitivement “oint” par le Seigneur, au chapitre 11: 15Tout le peuple alla donc à Guilgal. Là, à Guilgal, on fit roi Saül en présence du Seigneur ; on offrit des sacrifices de paix en présence du Seigneur. Et là, Saül et tous les gens d’Israël se livrèrent à de grandes réjouissances.” Après cette intronisation, Samuel informe le peuple (1Samuel 12:12) : “Mais quand vous avez vu Nahash, roi des fils d’Ammone, venir vous attaquer, vous m’avez dit : “Non, c’est un roi qui doit régner sur nous” – alors que votre roi, c’est le Seigneur votre Dieu.” C’est dans ce Livre 1er de Samuel qu’apparait pour la première fois le terme “Messie“, qui désigne le roi oint par le Seigneur, qui le considérera comme Son Fils : “Moi je serai pour lui un père ; et lui sera pour moi un fils“. (2 Samuel 7:14)
  2. David, toujours au 1er livre de Samuel (16:01-13) : “Le Seigneur dit à Samuel : « Combien de temps encore seras-tu en deuil à cause de Saül ? Je l’ai rejeté pour qu’il ne règne plus sur Israël. Prends une corne que tu rempliras d’huile, et pars ! Je t’envoie auprès de Jessé de Bethléem, car j’ai vu parmi ses fils mon roi. […] je t’indiquerai moi-même ce que tu dois faire et tu me consacreras par l’onction celui que je te désignerai. […] Samuel prit la corne pleine d’huile, et lui donna l’onction au milieu de ses frères. L’Esprit du Seigneur s’empara de David à partir de ce jour-là.” C’est de ce roi David que le Messie attendu par Israël descendra, comme on le sait.
  3. Salomon. Le roi constructeur du Temple, n’a pas été choisi comme son père le roi David, puisqu’il a hérité de la royauté par succession. Mais Dieu l’avait accepté et même favorisé par sa bénédiction en lui donnant la sagesse.

Toutefois, quand on lit, dans la Bible, la vie qu’ont menée ces trois premiers rois, il s’avère qu’ils ont péché contre le Seigneur Dieu. David seul s’est repenti et a demandé pardon. Et les rois, leurs successeurs n’ont pas été meilleurs. Dieu nous a ainsi fait la démonstration, à travers les 500 ans et plus de gouvernement royal, que la monarchie humaine n’est pas capable de construire une société harmonieuse et juste. Elle ne peut faire le bonheur de l’homme. Quant au gouvernement par la république, le peuple d’Israël ne l’a pas expérimentée. Et, vu que sa légitimité vient du peuple, donc du monde, donc en rejetant l’autorité divine, nous ne pensons pas que Dieu approuve cette institution humaine. D’ailleurs nous le constatons dans la suite de l’histoire d’Israël : Dieu annonce et promet, via les prophètes, qu’Il suscitera un Messie. Et non la venue d’une “république une et indivisible” qui fera vivre ses citoyens dans “la liberté, l’égalité et la fraternité“. Bien plus nous dirons, et tant pis pour ceux que cela scandalisera, que la république ressemble de beaucoup à la grande prostituée de l’Apocalypse : 17.15 Puis il me dit : « Les eaux que tu as vues, là où la prostituée est assise, ce sont des peuples et des foules, des nations et des langues… [Dieu] a jugé la grande prostituée qui corrompait la terre par sa prostitution ; il a réclamé justice du sang de ses serviteurs, qu’elle a versé de sa main. » (19:02)

  • 5- Conclusions : le salut et le bonheur des hommes, voilà le but de la promesse du règne de Dieu.

Remarquons d’abord que le gouvernement de Dieu, via la royauté davidique acceptée par Lui, se passe avec l’avènement du prophétisme. Les prophètes qui succèdent aux Juges ne sont pas, bien évidemment, comme Moïse et Josué, ou comme Abraham. Les missions de ces derniers furent différentes. Ils gouvernaient au nom de Dieu, en quelque sorte, menant des batailles. Les Juges, qui leur succédèrent, conduisaient aussi le peuple au combat. Tandis que les prophètes qui apparaissent à partir de Samuel, qui fut en même temps le dernier Juge (4), ne sont plus des chefs de guerres. Et l’une des missions de ces nouveaux prophètes d’Israël, dont le dernier d’entre eux sera Jean-Baptiste, le précurseur du Messie, était justement d’annoncer la venue du vrai Roi, ou le Messie-roi, choisi par Dieu. Son règne, à lui, sera éternel. L’établissement de son royaume s’accompagnera de la fin de l’injustice et de la guerre. Comme nous venons de le voir c’est avec Samuel, le premier Prophète et dernier Juge, que la Bible parle du Messie, oint par le Seigneur Dieu Lui-même. St Paul nous dit (1 Corinth. 15:24-25) :  “Alors, tout sera achevé, quand le Christ remettra le pouvoir royal à Dieu son Père, après avoir anéanti, parmi les êtres célestes, toute Principauté, toute Souveraineté et Puissance. 25 Car c’est lui qui doit régner jusqu’au jour où Dieu aura mis sous ses pieds tous ses ennemis.”

Ainsi la Bible suggère que la vraie royauté revient à Dieu. Les hommes sont incapables de régner, à cause de la faute originelle qui les rend dépendants de “celui” qui l’a provoquée. Le diable rôde autour [d’eux], comme un lion rugissant cherchant qui dévorer (5). Les hommes, qui en sont libérés, font partie d’un corps dont la tête et le chef est le Christ. C’est toute la signification du christianisme : incarnation et rédemption.

C’est pourquoi le Fils de Dieu s’étant incarné et devenu homme, et ayant accompli son oeuvre de libération, doit révéler à l’humanité le mal qui la ronge ; et bien plus enchaîner la personnification de ce mal. Enchaîner Satan, car il s’agit de lui, est une réalisation qui revient au Messie, le Christ. Dans les temps derniers comme l’indique l’Apocalypse (6). Par cette réalisation, le Christ montrera qu’il est le seul homme ayant la légitimité et le privilège de régner, puisqu’Il est totalement Dieu et totalement homme. Le Christ révèlera ce faisant qu’il n’y a pas d’autre Messie à attendre. Ou d’autre roi sauveur pouvant régner sur les hommes. Tous les hommes.

Oh ! que vienne ce temps des nations, Seigneur, qui marcheront à ta lumière, dans la paix, avec faste et gloire. Et que prenne fin ces temps de guerres, d’obscurité et de tromperie, de cris et de pleurs ! Que vienne ton temps et ton règne, Roi des rois, Dieu de miséricorde !!!

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(1) Dt31.07 Alors Moïse appela Josué, et lui dit en présence de tout Israël : « Sois fort et courageux : c’est toi qui vas entrer avec ce peuple dans le pays que le Seigneur a promis par serment à ses pères, c’est toi qui vas remettre au peuple son héritage. Dt31.23 Puis le Seigneur donna cet ordre à Josué, fils de Noun : « Sois fort et courageux, car c’est toi qui feras entrer les fils d’Israël dans le pays que j’ai juré de leur donner ; et moi, je serai avec toi. » Jos1.01 APRES LA MORT de Moïse, le serviteur du Seigneur, le Seigneur parla à Josué, fils de Noun, auxiliaire de Moïse, et lui dit : 02 « Moïse, mon serviteur, est mort ; maintenant, lève-toi, passe le Jourdain que voici, toi avec tout ce peuple, vers le pays que je donne aux fils d’Israël. 05 Personne ne pourra te résister tout au long de ta vie. J’étais avec Moïse, je serai avec toi ; je ne te délaisserai pas, je ne t’abandonnerai pas. […] 07 Quant à toi, sois fort et très courageux, en veillant à agir selon toute la Loi prescrite par Moïse, mon serviteur. Ne t’en écarte ni à droite ni à gauche, pour réussir partout où tu iras. 08 Ce livre de la Loi ne quittera pas tes lèvres ; tu le murmureras jour et nuit, afin que tu veilles à agir selon tout ce qui s’y trouve écrit : alors tu feras prospérer tes entreprises, alors tu réussiras.

(2) Actes chapitre 13 : 19 et, après avoir exterminé tour à tour sept nations au pays de Canaan, il a partagé pour eux ce pays en héritage. 20 Tout cela dura environ quatre cent cinquante ans. Ensuite, il leur a donné des juges, jusqu’au prophète Samuel. 21 Puis ils demandèrent un roi, et Dieu leur donna Saül, fils de Kish, homme de la tribu de Benjamin, pour quarante années. 22 Après l’avoir rejeté, Dieu a, pour eux, suscité David comme roi, et il lui a rendu ce témoignage : J’ai trouvé David, fils de Jessé ; c’est un homme selon mon cœur qui réalisera toutes mes volontés. 23 De la descendance de David, Dieu, selon la promesse, a fait sortir un sauveur pour Israël : c’est Jésus, 24 dont Jean le Baptiste a préparé l’avènement, en proclamant avant lui un baptême de conversion pour tout le peuple d’Israël. 25 Au moment d’achever sa course, Jean disait : “Ce que vous pensez que je suis, je ne le suis pas. Mais le voici qui vient après moi, et je ne suis pas digne de retirer les sandales de ses pieds.” 26 Vous, frères, les fils de la lignée d’Abraham et ceux parmi vous qui craignent Dieu, c’est à nous que la parole du salut a été envoyée.

(3) Premier livre de Samuel, chapitre 10 : 18 Il dit aux fils d’Israël : « Ainsi parle le Seigneur, le Dieu d’Israël : C’est moi qui ai fait monter Israël d’Égypte, qui vous ai délivrés de la main des Égyptiens et de tous les royaumes qui vous opprimaient. 19 Mais vous, aujourd’hui, vous avez rejeté votre Dieu, lui qui vous a sauvés de tous vos malheurs et de toutes vos angoisses, et vous lui avez dit : “C’est un roi que tu établiras sur nous ! Et maintenant, présentez-vous devant le Seigneur par tribus et par clans. » 20 Samuel fit approcher toutes les tribus d’Israël, et la tribu de Benjamin fut désignée par le sort. 21 Il fit approcher la tribu de Benjamin par familles, et la famille de Matri fut désignée. Puis Saül fils de Kish fut désigné. On le chercha, mais sans le trouver. 22 On interrogea encore le Seigneur : « Y a-t-il encore quelqu’un qui soit venu ici ? » Et le Seigneur dit : « Voici qu’il est caché parmi les bagages ! » 23 On courut le tirer de là, et il se présenta au milieu du peuple ; il dépassait tout le monde de plus d’une tête. 24 Samuel dit à tout le peuple : « Avez-vous vu celui que le Seigneur a choisi ? Il n’a pas son pareil dans tout le peuple. » Et tout le peuple fit une ovation, en criant : « Vive le roi ! »

(4) 1er livre de Samuel, chapitre 9 :  09 – Autrefois en Israël, quand on allait consulter Dieu, on disait : « Venez, allons chez le voyant ! », car celui qu’on appelle aujourd’hui «prophète», on l’appelait alors « voyant ».[…] 17 Quand Samuel aperçut Saül, le Seigneur l’avertit : « Voilà l’homme dont je t’ai parlé ; c’est lui qui exercera le pouvoir sur mon peuple. » 18 Saül aborda Samuel à l’entrée de la ville et lui dit : « Indique-moi, je t’en prie, où est la maison du voyant. » 19 Samuel répondit à Saül : « C’est moi le voyant. Monte devant moi au lieu sacré. Vous mangerez aujourd’hui avec moi. Demain matin, je te laisserai partir et je te renseignerai sur tout ce qui te préoccupe.

(5) 1ère lettre de st Pierre 5:08.

(6) 20.02 : Il s’empara du Dragon, le serpent des origines, qui est le Diable, le Satan, et il l’enchaîna pour une durée de mille ans.