Le Pacte d’Omar
Les incapacités qui frappent les dhimmis sont résumées dans le Pacte d’Omar, qui fut probablement rédigé par le calife Omar b. Abd al Aziz (Omar II, 717-20). On notera l’emploi du “nous” pour le présenter comme le point de vu des dhimmis. Ainsi cela passe mieux, cela montre qu’ils acceptent ces obligations. On dirait presque un serment, une promesse de leur part! MAIS C’EST CELA UN PARFAIT DHIMMI ! Toujours prêt à signer…. Plus tard on a appelé ces personnes des BENI OUI-OUI. Sauf qu’ils n’ont pas vraiment dit “oui” à leur situation, les dhimmis. Finalement le colonialisme abouti c’est la Dhimmitude, car c’est ALLAH qui le veut !!!
« Nous ne construirons pas dans nos cités ou dans leurs environs ni monastère, église, ermitage ou cellule de moine. Nous ne réparerons pas, de jour comme de nuit, ce qui est tombé en ruine ou ce qui se trouve dans un quartier musulman.
Nous maintiendrons nos portes grandes ouvertes pour les passants et les voyageurs. Nous fournirons trois jours de nourriture et un logement à tout musulman qui s’arrêterait chez nous.
Nous n’abriterons aucun espion dans nos églises ni dans nos demeures, ni ne les cacherons aux musulmans.
Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants.
Nous n’organiserons pas de cérémonie publique. Nous ne ferons pas de prosélytisme. Nous n’empêcherons aucun de nos parents d’embrasser l’islam s’il le désire.
Nous montrerons de la déférence envers les musulmans et nous leur céderons la place quand ils désirent s’asseoir.
Nous n’essayerons pas de ressembler aux musulmans de quelque matière que ce soit.
Nous ne chevaucherons pas sur des selles.
Nous ne porterons pas d’épée ou n’importe quelle autre arme, ni ne les transporterons.
Nous ne vendrons pas de porc.
Nous couperons nos mèches de cheveux.
Nous ne montrerons pas nos croix ou nos livres dans les rues empruntées par les musulmans ou sur les marchés. Nous ne ferons sonner nos cloches que dans nos églises et très discrètement. Nous n’élèverons pas la voix en récitant nos prières, ni en présence d’un musulman. Nous n’élèverons pas non plus nos voix pendant les processions funéraires.
Nous ne construirons pas nos maisons encore plus haut que les leurs.
Quiconque frappe délibérément un musulman perd la protection de ce pacte. »
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ﯾﻮﻧﻤﺮ ﻋوﻣر
Il existe une autre version, la voici:
Le texte du Pacte d´Omar tel qu´il apparaît dans Ibn Qayyim Al-Jawziyya :
“Quand les musulmans ont occupé la Grande Syrie, Omar ibn Al-Khattab a fixé les conditions suivantes à l´attention des chrétiens :
Ils ne doivent pas construire de nouveaux monastères, églises ou cellules de moines dans leurs villes et leurs alentours ;
Ils ne doivent pas reconstruire ceux qui ont été détruits ;
Ils de doivent repousser aucun musulman qui souhaite passer trois jours dans une église, et ont l´obligation de le nourrir ;
Ils ne doivent pas héberger d´espions ;
Ils ne doivent pas être secrètement déloyaux envers les musulmans ;
Ils ne doivent pas enseigner le Coran à leurs enfants ;
Ils ne doivent pas faire preuve de polythéisme en public ;
Ils ne doivent pas empêcher les membres de leurs familles de se convertir à l´islam s´ils le souhaitent ;
Ils doivent faire preuve de déférence face aux musulmans ;
Ils doivent céder leurs places assises aux musulmans qui souhaitent s´asseoir ;
Ils doivent se différencier des musulmans par leurs tenues vestimentaires ;
Ils ne doivent pas porter de noms musulmans ;
Ils ne doivent pas conduire sur une selle ;
Ils ne doivent pas porter d´épées ;
Ils ne doivent pas vendre de vin ;
Ils ne doivent pas se couper court la frange ;
Ils doivent se revêtir de leur habit chrétien où qu´ils se trouvent ;
Ils doivent se ceindre la taille d´une écharpe ;
Ils ne doivent pas porter de crucifix ou l´un de leurs livres saints sur le chemin des musulmans ;
Ils ne doivent pas enterrer leurs morts à proximité des musulmans ;
Ils ne peuvent faire sonner leurs cloches que doucement ;
Ils ne doivent pas lire à haute voix dans leurs églises en présence de musulmans ;
Ils ne doivent pas porter de rameaux le dimanche des rameaux ;
Ils ne doivent pas lever la voix pendant le deuil ;
Ils ne doivent pas porter de bougies pendant leurs funérailles ;
Ils ne peuvent pas acheter des esclaves capturés par les musulmans en temps de guerre ;
S´ils enfreignent le moindre de ces interdits, ils ne seront plus protégés, et les musulmans pourront disposer d´eux comme ils disposent de ceux qui leur résistent.”
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Et pour finir cette autre version:
« Au nom d’Allah, le miséricordieux,
Ceci est une lettre adressée par les chrétiens (…) au serviteur d’Allah, Umar B. Al Kattab, commandeur des croyants.
Quand vous êtes venus dans ce pays nous vous avons demandé la sauvegarde pour nous, notre progéniture, nos biens et nos coreligionnaires.
Et nous avons pris par-devers vous l’engagement suivant :
– Nous ne construirons plus dans nos villes et dans leurs environs, ni couvents, ni églises, ni cellules de moines, ni ermitage. Nous ne réparerons point, ni de jour, ni de nuit, ceux de ces édifices, qui tomberaient en ruine ou qui seraient situés dans des quartiers musulmans.
– Nous tiendront nos portes grandes ouvertes aux passants et aux voyageurs. Nous donnerons l’hospitalité à tous les musulmans qui passeront chez nous et les hébergeront pendant trois jours (…)
– Nous n’enseignerons pas le Coran à nos enfants
– Nous ne manifesterons pas publiquement notre culte et ne le prêcheront pas. Nous n’empêcherons aucuns de nos parents d’embrasser l’Islam si telle est sa volonté.
– Nous serons pleins de respect envers les musulmans (…)
– Nous ne chercherons point à leur rassembler, sous le rapport des vêtements, par la Qalanswa (bonnet), le turban ou les chaussures, où par la manière de nous peigner.
Nous ne ferons point usage de leur parler. Nous n’utiliserons pas leur Kunya (Appellations : père de ou fils de)
– Nous ne monterons point sur les celles
– Nous ne ceindrons point l’épée. Nous ne détiendrons aucune espèce d’arme et n’en porteront point sur nous.
– Nous ne ferons point graver nos cachets en caractères arabes
– Nous ne vendrons point de boissons fermentées
– Nous nous tondrons le devant de la tête
– Nous nous habillerons toujours de la même manière, en quelque endroit que nous soyons ; Nous nous serrerons la taille avec le zunar (ceinture Dhimmi)
– Nous ne feront point paraître nos croix et nos livres sur les chemins empruntés par les musulmans et leurs marchés (…)
– Nous n’élèverons point nos voix en accompagnant nos morts. Nous ne prierons pas à voix haute sur les chemins fréquentés par les musulmans et dans leurs marchés. Nous n’enterrerons point nos morts dans le voisinage des musulmans. (…)
– Nous n’aurons point de vue sur les maisons des musulmans.
Telles sont les conditions auxquelles nous avons souscris, nous et nos coreligionnaires, en échange desquelles nous recevons la sauvegarde.
S’il nous arrivait de contrevenir à quelque-uns de ces engagements dont nos personnes demeurent garantes, nous n’aurions plus droit à la Dhimma et nous serions passibles des peines réservées aux rebelles et aux séditieux. »