…la méthode du cliquet, encore appelé “effet cliquet”. De quoi s’agit-il ? L’effet cliquet, ou effet de cliquet, est un procédé qui empêche le retour en arrière d’un processus une fois enclenché. Autrement dit on ne peut qu’aller de l’avant, le retour en arrière devenant impossible. C’est le procédé utilisé en politique par les progressistes, dans les soi-disant démocraties. Le vote en Assemblée legislative lui donnant un semblant de respectabilité nationale et populaire. En France les gouvernements successifs, depuis la loi Veil de 1974, ont pu, pas à pas, cliquet après cliquet, aboutir à cette inscription sur le marbre constitutionnel de l’I.V.G.
- Droit naturel et droit institutionnel.
L’interruption volontaire de grossesse, qu’on ne pouvait déjà pas discuter, est ainsi consacrée comme un droit pour donner la mort en France. Depuis le 4 mars, quatre jours avant la journée de la femme. Les sociétés occidentales, sous l’impulsion de loges maçonnes et d’idéologies humanistes, donnent ainsi l’impression de promouvoir non pas les droits à la vie, mais des droits à la mort. Car ce sera le cas, bien évidemment, pour l’euthanasie, à venir prochainement, et qui est institutionnalisée dans d’autres pays comme l’Espagne ou la Belgique. Cependant l’euthanasie n’est pas comparable à l’I.V.G. Celle-ci interfère directement dans l’acte créateur divin. Du reste le Vatican vient de se positionner par une prise de parole exceptionnelle, qui rappelle que : “La protection de la vie humaine est le premier objectif de l’humanité et ne peut se développer que dans un monde sans conflits, où la science, la technologie et l’industrie sont au service de la personne humaine et de la fraternité.” Nous devons donc distinguer, dans notre obéissance, entre les lois naturelles de toujours et les lois humaines, temporaires par nature.
Il ne peut y avoir de « droit » à supprimer une vie humaine
- Adhésion naturelle et obéissance imposée.
En tant que chrétiens, confrontés que nous sommes à ces nouvelles lois humaines, nous revenons au début de l’Eglise lorsque la première génération des disciples fut confrontée aux lois issues de l’empire romain, comme celle de rendre un culte à l’Empereur. Pour preuve de sa nouveauté c’est que cette loi n’existait pas du temps de Jules César, puisqu’il n’y avait pas encore d’empereur. Ou une injonction humaine issue, non de la loi mosaïque, mais du judaïsme du début du premier siècle : dans les Actes des Apôtres, chapitre 4, verset 18 : “Ayant rappelé Pierre et Jean, ils [les chefs du peuple, les anciens et les scribes] leur interdirent formellement de parler ou d’enseigner au nom de Jésus.” Ce qui fit que Pierre et Jean répliquèrent (verset 19) : « Est-il juste devant Dieu de vous écouter, plutôt que d’écouter Dieu ? À vous de juger. 20 Quant à nous, il nous est impossible de nous taire sur ce que nous avons vu et entendu. » De même que les Apôtres ne se sont pas laissés impressionner et ne se sont pas soumis, nous n’avons pas à adhérer aux lois et aux injonctions qui transgressent les lois naturelles, pour ne pas parler de lois divines. La loi naturelle est intemporelle et de tout temps, de toute société.
- De la soumission.
Bien sûr, toujours en tant que chrétiens, nous avons reçu cette recommandation du même premier pape, que nous avons cité plus haut, dans sa 1ère lettre : 2: 13 “Soyez soumis à toute institution humaine à cause du Seigneur, soit à l’empereur, qui est le souverain, 14 soit aux gouverneurs, qui sont ses délégués pour punir les malfaiteurs et reconnaître les mérites des gens de bien.” Ne soyons pas aveugles toutefois et distinguons entre la réponse qu’il a faite aux autorités religieuses de Jérusalem et ce qu’il nous dit là. Il définit en effet les autorités comme celles qui font justice entre les gens de bien et les malfaiteurs. Le bien et le mal sont à la base des lois naturelles qui ne se discutent pas. On pourrait dire, à la place de lois, des “droits naturels”. En l’occurrence ici il y a ici un droit naturel à la vie, qui n’est plus reconnu aux tout petits dans le ventre de leur mère. Comme il y a des actes contre nature, il y a des droits contre-nature. Dans le décalogue, considéré comme un résumé intemporel des lois naturelles, il est écrit “tu ne tueras point“. C’est ce que rappelle le texte du Vatican : L’Académie Pontificale pour la Vie rappelle que précisément à l’ère des droits humains universels, il ne peut y avoir de “droit” à supprimer une vie humaine. Appelons les choses par leur nom, quand cela atteint la divinité : il y a des lois qui sont de l’ordre de la transgression.
- Ailleurs, oui regardons ailleurs.
Pour avoir une autre preuve regardons ailleurs comment ces lois nouvelles promulguées dans les sociétés occidentales sont vues. Une avancée formidable pour les libertés ou une aberration dans les sociétés musulmanes ? À notre connaissance aucun état musulman ne considère cela comme une avancée des libertés. Et pour cause le respect dû à l’auteur de la vie, le Créateur, demeure dans les pays islamiques. Mais alors pourquoi la communauté musulmane en France ne s’est pas exprimé sur cette question ? Du moins pour ce que les médias ont rapporté…ou pas rapporté. Peut-on encore leur faire confiance ? Donc, pour ce que nous en savons, les représentants de l’islam de France, n’ont rien dit mais n’en pensent pas moins. Cependant ils ont là une occasion en or pour montrer leur participation à la vie de la société française en devenir. Il serait bon qu’ils disent donc leur accord ou leur désaccord ! Autrement les gens continueront à penser qu’ils ne s’intéressent qu’à ce qui peut faire avancer leur religion et se fichent pas mal du reste. Ah! nous dit-on, il y a le Ramadan qui approche et les occupe…