Cela se murmurait, en France, depuis les présidents de la République et leurs gouvernements, à partir de M. François Mitterrand. Sans trop le dire au début, puis en le disant, en passant, avec M. Jacques Chirac. Mais serait-ce devenu officiel avec M. Macron ? L’islamisme et la situation sanitaire créée par la pandémie favoriserait il ce coup d’état contre Dieu ? Ce qui prouve qu’il n’est pas mort…ou pas assez mort ? Pour les auteurs les plus décidés de ce prochain coup d’état, c’est sûr ! Inspiré par le communisme chinois ? Dans le cas de la France, il y a antériorité, donc pas besoin… D’autant plus que la Chine ne prend pas de gants avec l’islam comme le fait la France, nonobstant les réactions des dirigeants de la Turquie ou du Pakistan.
Le ministre de l’Intérieur a déclaré : « Nous ne pouvons plus discuter avec des gens qui refusent d’écrire sur un papier que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu. » Voilà c’est dit. Mais en direction des seuls islamistes ? Pourquoi ne l’ajoute-t-il pas alors ? D’où certaines réactions ? Celle de M. Mélenchon, inattendue mais compréhensible puisqu’il défend l’islam à sa façon, ou celle, mais déjà ancienne du coté catholique, de Mgr de Germay, le nouvel archevêque de Lyon, qui avait relevé une situation qui se profilait selon lui :« On passe peu à peu d’une laïcité comprise comme la neutralité de l’État à une laïcité dans laquelle l’athéisme serait en quelque sorte religion d’État ». D’autres catholiques s’interrogent ou replacent la problématique dans le contexte évangélique ; comme l’évêque de Bayonne, Mgr Marc Aillet, : «Quand le ministre de l’Intérieur affirme que la loi de la République est supérieure à la loi de Dieu, a-t-il bien conscience de ce qu’il dit ? La séparation des Eglises et de l’Etat signifie-t-elle désormais la subordination des Eglises à l’Etat ? Cela mérite pour le moins des explications.» Ou comme M. Sevilla : “Problème mal posé. Il est évident que la loi de Dieu est supérieure à toute loi civile, sous Saint Louis, Napoléon ou Macron. Mais la distinction légitime entre le domaine de Dieu et celui de César n’a (presque) jamais posé de difficultés dans les sociétés de culture chrétienne.”
Cependant la question n’est pas réglée car le 2 février M. Darmanin a redit : “Il y a un moment où l’Etat doit s’imposer et dire que la loi est au-dessus de la foi.” Nous verrons, car l’avenir nous le dira.
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