Étant donné qu’Adam a été créé en premier et qu’Ève est venue en second, comme « aide » et compagne du premier, nous dit la Bible, nous entendons deux avis à ce sujet. Lequel est le plus juste, est-ce de dire que l’homme est supérieur à la femme ? Ou de dire que la femme est le sommet de la création, étant sortie des mains de Dieu en dernier ? Elle est en effet la créature la plus achevée. Mais est-ce ainsi que Dieu voit les choses ?
- Il faut d’abord rappeler qu’il y’a deux passages de la Bible sur la création de l’homme et de la femme.
- Au chapitre 1 de la Genèse : 26 Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance. […] Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, il les créa homme et femme.
- Au chapitre 2 :07 Alors le Seigneur Dieu modela l’homme avec la poussière tirée du sol ; il insuffla dans ses narines le souffle de vie, et l’homme devint un être vivant. […] 18 Le Seigneur Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul. Je vais lui faire une aide qui lui correspondra. » […] 21 Alors le Seigneur Dieu fit tomber sur lui un sommeil mystérieux, et l’homme s’endormit. Le Seigneur Dieu prit une de ses côtes, puis il referma la chair à sa place. 22 Avec la côte qu’il avait prise à l’homme, il façonna une femme et il l’amena vers l’homme. 23 L’homme dit alors : « Cette fois-ci, voilà l’os de mes os et la chair de ma chair ! On l’appellera femme – Ishsha –, elle qui fut tirée de l’homme – Ish. »
- Les spécialistes modernes expliquent que 2 traditions sont à l’origine de ce qu’a rapporté l’auteur sacré.
Mais ces spécialistes, en parlant de traditions, veulent expliquer par là qu’il s’agit de traditions existant chez d’autres peuples. Une façon de voir qui met en doute la création par Dieu de l’humanité. Et qui met en doute l’existence de Dieu tout simplement. Ce qui n’est pas notre foi de fait.
Revenons aux textes bibliques. Dans le deuxième texte nous avons d’abord la création de l’homme, puis celle de la femme. Cependant c’est une erreur de dire qu’Adam a été créé avant Ève, puisque celle-ci a été tirée de l’une de ses côtes. Dans l’homme il y avait déjà donc sa femme. Dieu crée toujours en “devenir”. D’ailleurs au chapitre 5.02, il nous est dit : ” il les créa homme et femme ; il les bénit et il leur donna le nom d’« Homme », le jour où ils furent créés.” Dans l’homme il y avait donc bien la femme aussi .
Ce qui nous éclaire sur le fait que le nom du premier homme, Adam, n’apparait que 5 fois (la 1ère fois en 4.25) dans la genèse, et après le nom de sa femme Ève, qui apparait 2 fois (3.20 et 4.01). Le reste du temps il est appelé “homme” 27 fois, sans compter les fois où il est remplacé par le pronom “il”. Et Ève est appelée “femme” 21 fois.
- Dans le verset qui suit l’apparition d’Ève, Dieu dit : 2: 24: À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux ne feront plus qu’un.
Si bien que Dieu les destinait bien, dés le commencement, à être un. C’est leur finalité : former un couple. En sorte qu’ils sont d’abord unifiés dans UN homme, Adam, puis deux êtres distincts, Adam et Ève, pour se former en UN couple. Le couple étant seulement et uniquement homme-femme. Hors de toute élucubration du vingt-unième siècle, en genre ou en wokisme. L’avenir dira et démontrera que la Genèse ne raconte pas des mythes, mais bel et bien l’oeuvre du Créateur.
L’homme et la femme sont indissociables. Ce qui est primordial dans le couple c’est le besoin : l’homme a désiré la conjugalité en premier. Après le péché c’est la femme qui la ressentira plus fortement (chapitre 3 de la Genèse) : Ton désir te portera vers ton mari, et celui-ci dominera sur toi.
- La conjugalité, qui renvoie à conjoint(s), est le mot qui revient le plus, dans l’étude des langues étudiées dans le PDF ci-dessous. C’est l’état de mariage par excellence. Le Larousse dit : Le mot « conjugalité » est issu du latin conjugalis, terme venant du verbe conjugare signifiant « unir ». Le mot renvoie aussi à conjuguer par conséquent.
- Europe : Dans la formation ou le radical de “conjugalité” nous avons le terme sémite qui forme le mot « deux ». Il est rendu en langues européennes par « juga » en : français, anglais, catalan, allemand, portugais, macédonien et maltais. Par « iuga » en italien et en latin. Par « yuga » en espagnol. Par « xuga » en galicien. En grec par « zygo/i ». « zeska » en russe et « zenska » en polonais.
- Proche orient et au-delà :Dans cette ère linguistique plus grande et plus variée la pertinence du radical est malgré tout maintenue.
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